5 ✍️ FÉVRIER 2023 📚
La K-pop danse leur souffrance...
Paris... Salomé, Mayane, Dann.
Séoul... Do,Jin, Lisa.
Deux écoles de danse,
Deux concepts différents,
Tout les sépare et tout les rapproche !
A l'occasion d'un projet fou de comédie musicale...
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Ce médecin, qui nous demande de partir et la grande salle blanche qui se vide ne laissant de toi qu'une image vaporeuse et fragile, qu'un simple revers de la main pourrait sans le vouloir effacer à contre cœur de ma mémoire.
Un peu comme dans un cauchemar où nous serions bloqués toi et moi de chaque côté d'un miroir et que le reflet de l'autre n'arrivait pas à percer le voile de nos pensées.
La luxueuse berline trace sa route au milieu des lumières de Séoul et sous mes paupières qui s'alourdissent sous le poids de la nuit, notre histoire défile.
La foule s'agglutine autour de tes bras qui me protègent des passants dans cet aéroport où nos chemins viennent de se croiser. Toi le garçon de Corée et moi la fille de Yaoundé.
Lorsque mes yeux ont croisé les reflets dorés de tes prunelles posées sur moi, je me suis alors laissée emporter par mes émotions.
Mais déjà ce matin là, les bodyguards qui veillaient sur toi et ta popularité ont réduit en un tas de cendres toutes mes espérances et mes rêves sont ainsi partis en fumées.
Tu as alors disparu derrière tous ces gens qui comme toi n'étaient que des inconnus. Restée seule, comme une âme en peine je t'ai cherché dans les lumières de la ville mais quand mon avion a enfin pris son envole, toutes mes illusions s'en sont allées avec lui.
Je ne savais pas que ton histoire se confondrait à la mienne et qu'une signature sur un simple contrat allait me lier à toi le temps d'une danse et que cette danse allait être pour nous le début d'un amour insensé.
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Mes paupières sont lourdes d'une fatigue qui me harcèle des profondeurs de mon corps endolori. Quand enfin je réussi à ouvrir les yeux j'ai l'impression d'être en plein cauchemar. Le bip du monitoring relié à mon cœur résonne comme le glas d'une sentence terminale.
Alors je préfère replonger dans cet état de semi conscience où mes rêves se confondent aux réalités de mon existence. Il est parfois plus doux de rêver que de se forcer à vivre.
