L'épouse de la mafia T1 | Park Jimin | TERMINÉE

Chapitre septième

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— Enchantée, je suis l'auteure Tiya, ravie de faire votre connaissance.

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Jimin fronce les sourcils et finit quand même par serrer ma main sans trop comprendre pourquoi. 

Je me retourne et prends un livre dans un sac, que je lui tends.

— Voici le premier roman que j'ai écris. Il a été publié quand j'avais quize ans. Il a été traduit dans de nombreuses langues et s'est vendu à plus de deux millions d'exemplaires dans le monde.

Le regard de Jimin jongle entre le bouquin qu'il a dans les mains et moi. Je vais rechercher un deuxième livre que je lui tends également.

— Voici le deuxième qui a aussi été traduit dans un nombre incalculable de langues. Vendu à quatre millions d'exemplaires. 

Encore un.

— Mon troisième roman, il a été publié quand j'étais en première et comme les deux autres, les gens se l'ont arraché. Huit millions.

Quatrième livre. Le plus épais pour l'instant. 

— Voici le quatrième. Il a été publié le jour où j'ai obtenu mon bac et s'est vendu à dix millions. 

Encore un nouveau.

— Cinquième bouquin, je venais d'avoir dix-neuf ans, douze millions. 

Plus que trois.

— Voilà mon sixième roman, traduit dans votre pays, le premier, et ils n'ont pas attendu pour traduire les anciens. Quinze millions. 

Les yeux de Jimin s'agrandissent au fur et à mesure que je lui présente mes petits bébés. 

— Mon septième roman... J'avais vingt ans. Les gens étaient devenus fous lors de sa sortie. Mmmh, seize millions.

Une pile de livres s'est formée sur les cuisses de Jimin, qu'il ne sait même plus où donner de la tête.

— Et enfin, mon huitième et dernier roman, du moins... pour l'instant. Il a fait un gros boum et s'est vendu à vingt millions d'exemplaires. Donc si on fait le calcul, j'ai publié plus de 87 millions de bouquin dans le monde. Et personne ne me connait. 

Je lâche un soupir en baissant la tête. J'attends quelques instants avant de la relever et d'encrer mon regard dans celui de Jimin.

— Bon, maintenant que je t'ai déballé ma vie, t'es content ? 

Mon téléphone se met à sonner derrière moi. Mon éditrice. 

— Allô ?

— Bonjour ou bonsoir, déjà, pour commencer ?

Je souris.

— Bonjour. 

— Bon, alors bonjour Mia. Le jury ont déjà bien avancé sur ton roman et pour l'instant, ils sont raides dingues amoureux. Je te jure, j'ai jamais vu ça, même pour les anciens. Je crois que tu nous as pondu une belle pépite. 

— Tant mieux, alors. Par contre, je vais devoir te laisser. Si tu as d'autres choses à me dire, tu pourras me rappeler plus tard, s'il te plaît ?

— Bien sûr ! Hasta luego, ma belle !

Je raccroche et me reconcentre sur Jimin.

— Eh, remets-toi. T'as eu ce que tu voulais, rien de plus. Quoi ? Tu ne me crois pas, c'est ça ?