Chapitre treizième

162 13 8
                                    

°

°

°

— Oui, bon bah ça va hein. Arrête de parler, tu m'énerves... dis-je en enclanchant l'eau de la douche.

°

°

°

Je badigeonne mes mains du shampoing de Jimin et je les amène vers sa chevelure.

— Tu peux te baisser un peu, ou tu préfères te mettre à genoux ? 

— C'est une invitation ? 

Je lève les yeux au ciel en prenant sa tête et en l'abaissant. Ses yeux cherchent les miens mais je finis par lui lancer :

— Ferme les yeux, tu vas encore te plaindre comme quoi t'as du shampoing qui te les pique. 

Il s'exécute. Bon... Maintenant, je passe au corps... Euh... Ouais.

Les mains débordantes de savon, je frotte son torse, ses bras et son dos avant d'arriver au bas de sa taille. Je laisse cette partie de côté pour m'attaquer à ses jambes.

— Je te laisse faire le reste... lui annoncé-je en relevant la tête.

Ses yeux me fixent et il ne bouge pas d'un centimètre. Il me fait peur, qu'est-ce qu'il va faire, encore ?

— Euh... Un problè-

Il ne me laisse pas le temps de finir qu'il m'entraîne contre la paroi de douche, glacée, qui me fait lâcher un gémissement, et ses lèvres s'échouent sur les miennes. Sa langue s'enfonce dans ma bouche et vient trouver la mienne avec passion et une douce hargne à la fois. 

À bout de souffle, il me laisse reprendre ma respiration, saccadée. 

Mes paupières se ferment et s'ouvrent plusieurs fois d'affilée pendant que mes yeux fixent un point imaginaire sur son torse. 

Mes mains enclenchent automatiquement le robinet de la douche. Je savonne rapidement mon corps pendant que mon mari reste immobile.

J'astique ensuite ses cheveux avant de couper l'eau et de lui tendre une serviette. Il la réceptionne et essuie son torse avec. Putain, j'ai jamais vu une sitation aussi gênante. C'est étouffant. 

Je me rhabille en deux temps trois mouvements et aide Jimin à s'habiller lui aussi. 

— Euh... J'ai fait de la pâte à pizza hier... Tu veux manger une pizza ce soir ? 

— Comme tu veux, me répond-il froidement.

Je baisse la tête.

— Je suis désolée, Jimin... Pardon...

Il se retourne vers moi et m'interroge du regard.

— Je te blesse et... j'aime pas blesser les gens...

— Laisse tomber, me dit-il, toujours sur le même ton et en quittant la pièce.

Il claque la porte derrière lui et j'entends ensuite ses pas s'éloigner loin de moi. Je sais que je le blesse mais je ne peux pas me forcer à l'aimer alors que ce n'est pas le cas...

Un soupir franchit la barrière de mes lèvres et je sors à mon tour de la salle de bains.

//

//

Le lendemain,
16 heures...

— Jimin, je vais me baigner, tu veux venir avec moi autour de la piscine et t'installer dans un transat ? lui proposé-je en nouant ma serviette de bains autour de ma taille.

L'épouse de la mafia T1 | Park Jimin | TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant