Chapitre quatorzième

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— T'étais où, ce matin ?

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Je m'arrête net. Il est au courant ? Mais pourtant... J'ai inventé une super excuse... 

— Bah... À la maison.

On évite de poser des questions et on nie. 

— Arrête de nier, tu ne fais que grandir ta punition.

Quelle punition ? Non mais on vit où, là ?

— Attends, quelle punition ? Pourquoi je serais punie alors que j'ai rien fait ? Même, pourquoi je serais punie alors que je suis une adulte, j'ai tous mes droits, dis-je en croisant fermement mes bras sous ma poitrine. 

— Tu nies toujours ? Ta punition sera exquise, chaton.

Je déglutis.

— Bon, OK, j'ai été m'acheter ce maillot de bains...

Un sourire illumine la figure de Jimin. Il se rapproche de moi, disposant ainsi nos corps à quelques centimètres l'un de l'autre. Sa main se pose sur mon visage.

— Je ne veux pas que tu sortes toute seule.

Mes yeux roulent dans leur orbite.

— Jimin, dis-moi, on est au siècle combien ?

Il fronce les sourcils.

— Au 21ème, pourquoi ?

— Voilà, on est au 21ème siècle et pas au 18ème, les femmes sont libres de leurs droits, donc arrête avec ça.

Ses yeux s'assombrissent.

J'aurais pas dû dire ça... ?

— Prépare-toi psychologiquement à une punition, ça va te rappeler des souvenirs.

Il finit par s'éloigner de moi et renntrer à l'intérieur de la maison. Mais qu'est-ce que j'ai fait, encore ? Et merde.

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J'entre dans la maison, la boule au ventre. Je sers ma serviette contre moi et monte doucement les escaliers. Personne à l'horizon. 

Ma main droite glisse sur la poignée de la porte de notre chambre et je finis par l'ouvrir. Personne ici non plus.

Je marche sur la pointe des pieds jusqu'au dressing où je récupère mon pyjamas et me faufile jusqu'à la salle de bains quand j'entends :

— Qu'est-ce que tu fais ?

Mon corps s'immobilise. Mes paupières se ferment pendant que mes jambes flageollent. Je prends une grande inspiration et me tourne.

— Je, euh... Je vais prendre une douche, bégayé-je.

— Ça tombe bien, moi aussi. Tu vas pouvoir m'aider

Je le sens mal. Trop mal.

J'hoche la tête lentement alors que Jimin me dépasse et commence à se déshabiller. Je l'aide à retirer son tee-shirt, et, une fois fait, il semble attendre de me voir retirer mon maillot de bains.

Tout ça ne me présage rien de bon. 

Nous nous engouffrons à l'intérieur de la douche et j'enclenche l'eau sans me douter une minute de ce qui allait suivre.

L'épouse de la mafia T1 | Park Jimin | TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant