Chapitre quinzième

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Je sors de notre propriété et m'élance sur la ligne droite, direction la maison de mes parents...

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Lorsque j'arrive devant mon ancienne petite maison de quartier où j'habitais avec mes parents, je les vois tous les deux se lever précipitament quand ils aperçoivent ma voiture se garer sur une de nos deux places de parking attribuées. 

J'ouvre le petit portillon et le referme derrière moi avant de m'élancer sur la petite allée puis de couper au milieu du jardin pour rejoindre la terrasse. 

— Ma fille ! s'écrie mon père, affolé de me voir ici.

Moi aussi je suis contente de te voir papa, ça fait lontemps. Je vois que toi aussi, tu es très heureux. 

— Qu'est-ce qui t'amène ici ? me demande ma mère en me prenant dans ses bras. 

— On s'est juste un peu engueulés avec Jimin, rien de bien grave, réponds-je en me souvenant de ce qu'il m'a fait dans la douche.

— Tu vas bien ? me questionne tout de même mon père. 

— Ça va et vous ? Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus...

— Tout va bien pour nous... Ta abuela (N.D. A : abuela = grand-mère en espagnol) vient d'appeler, elle nous demandait justement de tes nouvelles. Pense à lui passer un coup de fil de temps en temps... me recommande ma maman. 

J'hoche la tête en m'installant sur le banc en bois de notre table de pique-nique. 

— Ça... se passe bien avec mon gendre ? ose me questionner mon père.

J'hausse les épaules. J'en sais rien. Oui et non, je suppose ?

— Pourquoi vous vous êtes disputés ? renchérit ma mère en déposant un verre d'eau en face de moi.

Elle s'installe à mes côtés et de manière réconfortante, passe un de ses bras autour de mon corps. Mes paupières se ferment. Maman... il fait revenir mes crises d'angoisse... 

Les larmes menacent alors encore une fois de s'évader de mes glandes lacrymales alors j'ouvre les yeux et regarde vers le ciel. Je sais que Jenny veille sur moi là-haut.

Une première larme roule sur ma joue et un sanglot s'échappe de ma bouche lorsque je baisse la tête pour regader mes doigts se tortiller sur mes cuisses. 

— Qu'est-ce qu'il y a, ma chérie ? me demande doucement ma mère en resserant son étreinte.

— Il fait revenir mes crises d'angoisse... chuchoté-je tout bas.

Mon papa d'origine espagnole, en face de moi, se lève d'un bond et s'emporte :

— Enfin, Mia ! C'est pas des pauvres crises d'angoisse qui vont te mettre dans cet état ! 

Je souris douloureusement en fermant les yeux. Dit celui qui ne s'est jamais vraiment préocupé de moi, celui qui m'a mariée pour ses petits trafics, celui qui ne m'a jamais soutenue, celui qui ne m'écoute pas, celui qui ne sait pas ce que j'ai vécu.

— Après tout ce que je t'ai offert, tout ce que je t'ai donné pendant ton enfance, tu n'as manqué de rien ! Tu pourrais quand même prendre sur toi et faire ce qu'il te dit de faire ! crache-t-il rageusement. 

Je sens les doigts de ma mère, d'origine française, se crisper autour de mes épaules. 

— Juan, arrête ça, le prévient-elle.

L'épouse de la mafia T1 | Park Jimin | TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant