L'épouse de la mafia T1 | Park Jimin | TERMINÉE

Chapitre dix-septième

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— Ouais... Non, désolé. Mais... J'ai jamais vu ton nom en librairie... Tu publies sous pseudo ?

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Je bois la moitié de mon verre puis lui réponds en un hochement de tête.

— Et...

— Et tu veux savoir, c'est ça ?

Il acquiesce à son tour. Le silence reprend place autour de la table et tout le monde semble attendre la suite de ce que j'avance.

Je soupire une nouvelle fois et termine mon verre cul sec. Je ne sais pas ce que ça donnera en fin de soirée, mais tant pis. C'est de leur faute, aussi.

— Tiya, ça vous dit un truc ?

Jimin regarde ses amis un par un, tous plus choqués les uns que les autres.

— C'est... toi ? me demande Namjoon, la bouche entrouverte de stupéfaction.

— En chair et en os, dis-je en me resservant un verre d'alcool.

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— Merci d'être restés ce soir, rentrez bien et faites gaffe sur la route ! m'exclamé-je un peu trop fort pour que je sois complètement sobre.

Mes bras font de grands signes aux amis de Jimin qui devienent petit à petit les miens aussi.

— Et toi, fais attention à ton mari ! me crie Jungkook en riant. Si tu vois ce que je veux dire !

J'acquiesce vivement et Jimin referme la porte d'entrée. Je m'étire en baillant.

Mes pieds traînent sur le sol pendant que je rejoins notre chambre.

En haut des escaliers, je sens mon corps vaciller. Je me rattrape de justesse à un mur et mes pas me guident difficilement jusqu'à la salle de bains, où j'enfile un semblant de pyjamas.

— Mia ?

— Mmmh ?

— Tu peux... m'aider ?

— Viens...

Je fais un signe de la main à Jimin qui s'avance vers moi et lorsqu'il me fait face, j'ai l'impression qu'il est vraiment grand. Depuis quand d'ailleurs ?

— Putain, j'avais pas remarqué que t'étais aussi grand...

Je lui retire son tee-shirt alors qu'il me tire contre lui.

— Ah ouais ? dit-il avec un sourire malicieux. Tu sais ce qui est grand aussi ?

— Nan... Mais je veux pas savoir, je suis fatiguée... et puis, je crois que j'ai été un peu trop fort sur l'alcool...

J'amène ma main à ma bouche alors que je baille pendant que Jimin retire son pantalon et enfile un short de sport. Sa main vient rencontrer la mienne puis il me tire jusqu'à notre chambre. Allongé dans notre lit, il étend son bras intacte sur mon oreiller et me dit :

— Viens.

Je l'écoute et cale ma tête sur son bras musclé puis me tourne de son côté. J'humecte son odeur de parfum pendant de longues secondes puis finis par écouter attentivement les battements rapides de son cœur - que j'entends légèrement - et finis par m'endormir au bout de quelques minutes.

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Le lendemain, un souffle chaud sur mon visage me fait ouvrir les yeux. Et un léger mal de crâne aussi.