Chapitre deuxième

241 17 13
                                    

°

°

°

Je n'aime vraiment pas ce diminutif...

°

°

°

//

//

8 heures. Mon alarme sonne. J'ai dormi cinq heures. J'ouvre les yeux, éteins mon alarme et constate que je suis seule. Tant mieux. 

Les premiers rayons du soleil carressent mon visage tandis que j'ouvre les rideaux. J'en profite pour ouvrir la baie vitrée et me glisser sur le balcon. Sa voiture n'est pas là. Tant mieux. 

Je prends une douche rapidement et, une serviette autour du corps, je choisis une longue robe couleur crème, parsemée de petites fleurs bleues. 

Et c'est là, qu'un raclement de gorge me sort de mes pensées. Je me fige sur place et me retourne pour voir à qui j'ai affaire. 

— Euh... Bonjour, je m'appelle-

— Wait, euh... bonjour, j-je vais m'habiller, j'reviens ! 

Je me réfugie dans la salle de bains et m'habille en vitesse. Putain, je crois que c'est un des amis de Jimin. 

Je ressors ensuite, cette fois-ci habillée. 

— Désolée de m'être enfuie, c'était... gênant. Que puis-je faire pour vous ? demandé-je alors que l'homme est toujours dans le dressing. 

— Je m'appelle Seokjin mais tu peux m'appeler Jin, c'est plus court. Jimin est parti tôt ce matin et m'a chargé de te dire que... si tu voulais travailler... tu ne pouvais pas. 

Ma mâchoire rejoint le sol. Au revoir les années deux-mille, bonjour les années mille-huit-cents. 

— C'est une blague ? 

— Non. 

Je roule des yeux. S'il m'empêche d'écrire, je tords son cou en deux. 

— Bon... bah qu'est-ce que je peux dire à part d'accord ? Donc... d'accord. 

Le dit Jin repart comme si c'était sa propre maison, mais bon, on s'en fout, je ne vais pas rester ici toute la journée de toute façon. J'ai prévu d'aller écrire un peu plus loin d'ici. 

Attendez. Où est passé mon ordinateur ? 

Ce n'est pas moi qui ai déménagé mes affaires, c'est des hommes de Jimin qui l'ont fait et qui ont rangé mes affaires. Et... où est mon coffre-fort ? Si l'un d'eux à pété le cadenas, je suis foutue... 

Prise d'une vague de panique, je cherche dans toute ma partie du dressing en long, à la recherche de ma sacoche alias, là où est rangé mon ordinateur. 

— Oh putain. 

Je lâche un soupir de soulagement, il était rangé dans un tiroir. Bon, maintenant mon coffre-fort. Sur cette Terre, on ne peut faire confiance qu'à une seule personne : soi-même. Les documents, les canrnets regroupant toutes mes histoires, les déroulements des scènes, les idées et mes contrats, je les ai tous stockés dans ce coffre fermé avec un cadenas à code. Si quelqu'un tombait malencontreusement dessus, je ne sais pas ce qu'il ferait de ces informations croustillantes. 

Je regarde en hauteur et là j'aperçois ma boîte noire. Pourquoi fallait-il qu'ils la mettent aussi haut, nan mais franchement ? 

Je prends un tabouret dans la salle de bains, tiens ma robe comme il faut pour ne pas marcher dessus et récupère mon deuxième bébé tout en haut de cette foutue étagère. 

L'épouse de la mafia T1 | Park Jimin | TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant