L'épouse de la mafia T1 | Park Jimin | TERMINÉE

Chapitre dixième

°

°

°

— JIMIIIIIN !

°

°

°

— Plus jamais, je monte en bagnole avec toi... Plus jamais... J'ai vu ma vie défiler devant mes yeux, là... soufflé-je, penchée en avant, les mains appuyées sur les genoux.

— Je ne te crois pas chaton, t'as adoré, j'en suis sûr.

Je relève la tête et le foudroie du regard. Il rigole. Il se fout de ma gueule.

— OK.

Je croise mes bras sous ma poitrine et avance vers lui, énervée.

— Bon on y va, là ? Ou t'attends qu'on te touche ?

Jimin arrête de rire et ses yeux viennent se poser dans les miens. Un coin de mes lèvres s'incurve et je le défie du regard.

— Oh... Tu veux jouer à ça ? me demande-t-il avec lenteur. 

J'hausse les épaules et lui souris. 

Ses lèvres se soulèvent à leur tour. 

— Allons-y, chaton.

Sa main vient cueillir ma taille et nous nous élançons vers un grand bâtiment en béton de plusieurs étages. Deux hommes à l'entrée nous saluent et nous tombons sur un grand hall qui fait sans doute office de salle de repos puisqu'on y trouve plusieurs canapés en cuir noir où des hommes sont installés. Sur notre passage, tous nous saluent poliment.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et nous nous engouffrons à l'intérieur de l'habitacle. Il appuie sur le bouton désignant l'étage quatorze, sur un total de quinze.

— On va où, exactement ? demandé-je à Jimin, toujours les bras croisés.

— Dans la salle de réunion. 

— Et le dernier étage, il y a quoi ?

Un rictus moqueur s'affiche sur son visage et au bout de quelques instants, il finit par me répondre :

— Mon bureau. Pourquoi ? Tu es si pressée que ça de passer dessous ? 

Sa tête se tourne dans ma direction et il me pousse dans un des coins de l'ascenseur, pressant son corps contre le mien. Sa main vient saisir ma cuisse, qu'il soulève et qu'il pince à travers mon jogging. 

— Parce que moi en tout cas, j'ai très hâte...

Je grimace et le repousse alors que les portes s'ouvrent sur un petit couloir sombre où au bout, se trouve une porte blindée. Il tape alors un code à six chiffres et la porte s'ouvre, faisant face à une longue table en bois clair, où six des sept fauteuils disponibles sont prises par les amis habituels de Jimin. Les murs de la pièce sont sombres, seuls des spots au plafond nous éclairent.

Leur regard se pose sur moi avant de venir sur mon mari.

— Il manque une chaise... finit par faire remarquer l'un d'entre eux.

Jimin adresse un regard que je ne connais point à ses amis et déclare :

— C'est pas grave, elle va s'asseoir sur moi. 

Ses amis se regardent entre eux et les coins de leur lèvres se soulèvent avant qu'ils ne soufflent tous du nez en secouant la tête. C'est quoi ce plan foireux, encore ?

J'écarquille les yeux quand Jimin s'installe dans le fauteuil au bout de la table et reste éloigné de cette dernière, m'accueillant de ses cuisses.