Chapitre 26 : Contrôleur de travaux finis

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Le jour du départ de Maverick et Kendra.


— Arrête de gesticuler dans tous les sens ! Ça ne passera jamais ainsi !

— Arrête toi-même ! Tu me stresses !

'' Ce n'est même plus du stress, ça commence à m'énerver ''.

— Je t'en prie ma chérie, nous n'y arriverons pas si tu ne te calmes pas.

— Calme-toi, calme-toi. Tu n'arrêtes pas de tourner autour du pot. Mets-le bien, que ça soit concrètement entre nous deux ! Non monsieur, pas ainsi bien au milieu !

— Amélia ! Arrête de bouger, bon sang ! On ne s'en sortira pas !

— Je suis bien d'accord !

Richard souffla d'exaspération.

— Mon amour...

Il lui redressa le menton afin qu'elle le regarde dans les yeux. Il vit son humeur massacrante briller dans son regard.

— Quel que soit ce qu'il se passera, tu sais que je t'aime.

Il lui massa les épaules, il pétrit ses muscles tendus, sous sa peau dorée.

Il sentait qu'elle n'était pas loin d'une crise de nerfs. Il décida de la prendre dans ses bras afin de désamorcer la bombe.

Il lui caressa le dos, le long de la colonne vertébrale à plusieurs reprises. Elle finit par relâcher la pression et posa sa tête sur son torse. Elle souffla un bon coup.

— Voilà, c'est bien mon caramel sucré. Détends-toi. Laisse ce stress sortir de ce magnifique corps, ma tendre épouse.

Elle expira fortement par le nez, comme on l'apprenait lors des séances de yoga. Elle gonfla son ventre tel un ballon et relâcha l'air. Concentrée sur elle-même et les diverses sensations que lui procuraient les mains de Richard posées sur elle. Elle se sentit décompresser, plus détendue, les yeux fermés. Elle n'était plus que sensations et émotions.

Elle ne comprenait pas trop cette exubérance de sentiments qui étaient présentes en elle, depuis quelque temps. Elle se sentait très émotive, trop émotive, était peut-être plus approprié.

Après plusieurs minutes, passées dans les bras de son tendre époux toujours aussi compréhensif. Elle osa lever la tête, alors qu'il venait tout juste de déposer un baiser sur le sommet de son crâne.

— Cela va-t-il mieux, madame mon épouse adorée ?

Elle sourit.

— Il faudra que tu me dises comment tu fais pour toujours m'affubler d'un nouveau surnom.

Elle garda le sourire aux lèvres et contamina son époux qui lui sourit également. Ses yeux verts pétillaient.

— Comment ? Lorsque je te vois, je pétille de joie. Lorsque je peux poser ma main sur ta peau et te caresser, je me sens comblé. Te voir sourire est le plus merveilleux. Savoir que je suis celui qui te rend ta joie et ta bonne humeur me réchauffe le cœur, surtout lorsque je sais que ça ne va pas.

Il prit son visage entre ses mains et toujours en souriant, il posa doucement ses lèvres sur les siennes et tel un papillon, il l'effleura et continua de la câliner.

— Je t'aime, ma douceur des îles.

Il sourit de plus belle et arqua plusieurs fois des sourcils. Amélia qui ne s'y attendait pas éclata de rire.

— Oh, quel homme fabuleux ai-je épousé là ! Tu ne changeras jamais !

— Je sais que je suis infernal, mais tout l'enfer reste pour moi. Dès que mon cœur peut se superposer au tien et que je peux ressentir ton corps contre le mien.

MOI...EMMERDEUSE? TOUJOURS!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant