Chapitre 20 : Et patatras!

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Le week-end se déroula à merveille. Il fut ponctué des rires des tourtereaux en herbe, des chamailleries dont ils étaient adeptes, ainsi que des miaulements de Féline qui n'était pas en reste.

Le dimanche après le déjeuner, Maverick proposa de faire une sieste dans un hamac installé sur la terrasse au bord du lac.

— Le hamac est tout de même en plein soleil et nous n'avons ni l'un ni l'autre, ni chapeau ni casquette. Je n'ai rien contre la sieste, mais il ne faudrait pas que tu attrapes un coup de soleil.

— Même si le temps est radieux, je ne risque pas l'insolation. Nous sommes en octobre.

— Ça ne veut rien dire Mave.

— Bon, on ne va pas se chamailler. Je veux faire cette sieste dans le hamac en te serrant dans mes bras ! C'est simple ! On va mettre un minuteur sur le téléphone d'une heure, comme ça s'il y a une quelconque rougeur sur mon visage, on se mettra à l'ombre. Ça te va ?

— C'est parfait ! Tout ça pour me tenir serrée contre toi...

Elle sourit malicieusement, tout en secouant la tête. Ils l'avaient échappé belle, la dispute n'était pas bien loin.

— Tu es insupportable, tu le sais au moins ?

— Je me supporte très bien moi-même !

— Allez, viens par là et tais-toi ! Tu me fatigues !

Il l'attira dans son sillon afin qu'elle le suive, surtout pour la faire taire. Ce qui eut l'effet escompté, car elle ne rouspéta pas. Il s'installa le premier, l'attira ensuite dans son giron. Une fois assise sur lui, le dos contre son torse, il la fit basculer sur le côté. Ils furent installés pour leur sieste. 

Il ne résista  pas à la tentation de poser ses lèvres sur son cou, pour lui laisser des petits baisers.

— I love touch and kiss your skin, specially your neck. It's extra sweet and smooth.

— Heureuse de savoir que tu trouves ma peau à ton goût.

— Je me suis habitué à la sentir sous mes doigts, à la humer aussi. Tu sens toujours bon.

— Toujours...! Permets-moi d'en douter. Lorsque je sors du sport, je ne suis pas certaine de sentir la rose.

— Personne ne sent la rose après le sport ma Ken. Toutefois, tu ne pues pas. Ton odeur est particulière, mais pas désagréable.

— Heureuse de savoir que je ne pue pas. Enfin! Est-ce que c'est une conversation, ça?

— Pourquoi pas! Bref! Je savoure cet instant passé avec toi au calme, donc shhh! 

Il posa un doigt sur ses lèvres pour la contraindre au silence.

— Calme-toi. La vue sur ce lac est particulièrement apaisante. Observe-la.

Elle regarda la nature environnante et ne broncha pas.

— Je vais bientôt m'endormir ma Ken.

— Dors bien mon Mave.

Elle ne le sentit plus bouger au bout de quelques minutes. Les yeux posés sur le lac, elle laissait son esprit voguer vers des souvenirs proches.

Il n'y avait pas six mois, elle avait succombé à la tentation que représentait Maverick. Elle l'avait ensuite fui comme la peste. Elle devait être sincère envers elle-même.  Elle devait avouer qu'il avait eu raison pendant le mariage d'Amélia de tout faire pour l'isoler et la forcer à ouvrir les yeux sur son attirance pour lui.

MOI...EMMERDEUSE? TOUJOURS!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant