64 [Dernière Partie] - « Après la pluie, le beau temps. »
Vingt cinq ans et pourtant j'suis toujours le même. On dit qu'avec le temps on grandit et pourtant moi j'ai l'impression d'en être rester à mes dix neufs ans.
En tout cas j'aimerais y retourner et faire autrement.
Faire ma vie dans le hlel comme l'aurait voulu ma Yemma..
J'ai délaisser ma religion lorsque mon géniteur m'a lui, délaisser.
Comment on peut abandonner ses propres enfants et sa femme ? C'est lâche de faire sa !
Faut que je la rende fière de là où elle est.Je m'habille et descend chez Khalti Asma.
Moi - « Salam Aleykûm Khalti »
Khalti - « Aleykûm Salam wouldi, labess ? »
Moi - « Ça va et toi Tata ? »
Khalti - « Hamdoullilah »
Moi - « Tata j'ai besoin de toi »
Khalti - « je t'écoute »
Moi - « en faite t'a vu j'ai un peu renié ma religion et j'aimerai me remettre dans le droit chemin »
Khalti - « -avec les yeux qui brillent- c'est vrai ça wouldi ? »
J'acquiesce de la tête.
Khalti - « -en me prenant dans ses bras- je suis fière de toi mon fils. Ta maman aussi j'en doute pas »
Yemme ce que je fais là c'est pour toi. Yemma t'es la seule pour qui je ferais tout, t'es celle pour qui je tuerai si quelqu'un parle mal de toi. Yemma je t'aime comme un fou.
Depuis que je prie j'ai l'impression d'être une autre personne. D'être un homme.
Mon coeur s'apaise à chaque fois que je pose mon front au sol. Cette sensation que j'ai à chaque fois me donne des frissons.
J'ai honte de moi. Dire que pendant plusieurs années j'ai négligé ma religion, honte à moi.Farid - « khoya j'suis fière de toi. T'es devenu un homme, un vrai »
Neyla - « maintenant t'a plus qu'à accomplir la moitié de ton dîne »
Moi - « t'inquiète pas pour sa »
Farid - « Naïa ? »
Neyla - « ah je le savais ! Hella Djibril et Naïa, vous ferez un beau couple »
Moi - « ouais mais déjà faut que j'parle à Sofiane »
Farid - « t'inquiète ça va bien s'passer »
Moi - « Incha'Allah »
Je rentre chez moi. Avant ça je passe récupérer Lya à l'école. Après ça j'la ramène chez elle.
C'est devenu une routine.
Je monte chez moi et j'appelle Sofiane.Moi - « khoya t'es chez toi ? »
Sofiane - « ouais pourquoi ? »
Moi - « y a moyen que j'vienne ? Faut que j'te parle »
Sofiane - « bah as-y vient »
Moi - « saha, à tal »
Je stresse. Même si Sofiane c'est mon pote, rien me dit qu'il acceptera.
J'suis pas l'gars parfait mais Naïa je l'aime comme un dingue que Dieu m'en soit témoin.J'arrive, je l'appelle pour qu'il descende. Il arrive.
Sofiane - « -on se tchèque- bon y a quoi khoya ? »
Moi - « j'vais pas passer par quatre chemin. J'sais que j'suis pas un gars parfait, j'ai fais de la prison, j'ai fais du hram mais voilà khoya ta soeur je l'aime, je l'aime comme un fou même. Ça m'est tomber dessus comme sa, je m'y attendais pas wAllah, là ça y est j'suis prêt j'me suis rangé, j'suis à fond dans la religion il me manque plus qu'à accomplir la moitié d'mon dîne et c'est avec Naïa que j'veut l'accomplir »
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« La rue m'a tout pris. » - Djibril
Ficción GeneralDjibril, p'tit gars tranquille qui fait ces trafics en screte mais qui va s'voir plonger dans l'noir à cause d'un drâme inattendue.. |Chronique sur Facebook.|