Et Vice versa

Un Kacchan.

PDV Katsuki :

Je soupire en regardant mon reflet.

Son reflet.

- Fais pas cette tête avec mon visage, dit Izuku, concentré sur sa tache.

Je soupire encore.

- Ouai ouai, marmonné-je.

- J'ai presque fini.

Je regarde dans le miroir avec un air blasé tandis que Deku se hâte avec un peigne dans mes cheveux. Ses cheveux. 

Mmm...

- Si quelqu'un entre en voyant mon moi entrain de te coiffer toi, je saute par la fenêtre.

- Oui oui, rigole-t-il. De toute manière personne ne va entrer sans toquer.

Soupire encore.

Je m'ennui alors mes yeux se détachent du miroir de la salle de bain de Deku pour regarder les alentours.

En première et deuxième année, on avait des salles de bains partagées mais en dernière année on a eu droit au bâtiment avec sa salle de bain perso.

Je vois sa brosse à dent et son dentifrice traîner sur le bord du lavabo et un tas de fringues à droite de mes pieds.

- Je savais pas que t'étais bordélique.

Je vois ses joues prendre une teintes rosés.

Je savais pas non plus que j'étais capable de rougir. Enfin que mon corps en était capable. Mais Deku m'a prouvé le contraire plus d'une fois maintenant.

- Je vais rangé. Mais j'en ai pas encore eu le temps.

Je ne répond rien. Je ne demandais pas d'excuses ou de justifications.

- C'est fini.

Je lève les yeux pour voir qu'en effet, je ressemble à 100% au Deku de d'habitude. Enfin sans le sourire.

- Bon, aux vêtements maintenant, déclare-t-il.

Il disparaît dans sa chambre alors je le suis pour le voir fouiller dans son armoire.

Il me sort une chemise à carreaux verts et un jean gris.

- Tien, mets ça.

Je prend les fringues dans mes mains et les fixes avant de lâcher un rire sec.

- Quoi ?

- Rien, c'est bien ton style, c'est tout.

Il me dévisage mais semble amusé par ma réflexion.

- J'espère que t'as des vêtements un peu sympa toi aussi, pour pas arriver en clodo chez ma mère.

Il vient de me traiter de clochard là ?

Je le regarde, surpris par ce qu'il vient de dire, lui qui est d'habitude si... respectueux ?

- Hey, le clodo il t'emmerde !

Il explose de rire et recule quand je cherche à l'attraper pour lui en foutre une.

Il attrape mon poignet alors je lâche les vêtements pour balancer mon autre main au visage. Mais il l'attrape aussi.

- J'ai gardé mes réflexes à moi, rigole-t-il.

Je lève un sourcil et en un rien de temps, je lui fais une balayette pour qu'il s'écrase au sol.

- Et moi j'ai gardé mon envie de t'en coller une, dis-je avec un sourire en coin.

Il prend 2 secondes pour réaliser qu'il est tombé, avant d'attraper ma cheville et de la tirer pour me faire tomber à ses cotés.