Six

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                                Ernon

Les cargaisons ont été rapidement vendue comme je le pensais, il reste cependant une chose que je voulais régler.

On m'a volé dans mes caisses plus de 100 000 dollars de drogues. Mais la personne n'a pas été très attentive, elle a laissé une preuve et maintenant je sais très bien à qui je dois rendre visite.

Le seul bémol, il habite à plus de 3h de Rome, ce qui va me mets encore plus de mauvais humeur et ce qui ne va pas arranger son cas.

19:00, Bologne, Italie  dans une maison loin du centre de la ville

Trois heures plus tard, j'arrive enfin devant l'habitation de cet enflures.

J'espère pour lui qu'il a déjà un testament ou un cercueil de prêt. Je ne suis pas connue pour être tendre.

Lorsque je sonne, cet hypocrite ouvre la porte et me regarde l'air surpris, il cache d'ailleurs très mal sa peur mais se contente de garder son calme devant moi. Il m'invite à entrer en prenant soin de ne pas éveiller mes soupçons.

Seulement, pour m'avoir moi Ernon cortes, il faut apprendre à voler correctement dans un premier temps et surtout pas se présenter à moi la peur exposée.

-bonsoir Ernon qu'est-ce qui me vaut l'honneur de ta visite?  Me demande Enzo un sourire forcé aux lèvres tout en s'asseyant sur son fauteuil dans le salon de sa maison.

Il n'y a personne à part lui, apparement il est marié mais il fait bien de ne pas faire l'erreur de montrer ses faiblesses.

-je viens juste te déposer un truc que tu as oublié chez moi! annonçais-je en dissimulant mes véritables intentions

Il me regarde de manière méfiante puis rigole et m'invite à m'assoir dans le canapé en face de lui.

-Tu veux boire quelque chose peut être ? Me demande Bayker en tremblant des mains et en exposant de plus en plus la vérité devant mes yeux.

Je refuse la demande de la tête car je connais mon milieu, glisser un médicament dans un verre n'est pas anodin. Après tout, il pensait être plus malin que moi, grosse erreur car il ne peut y avoir qu'un homme puissant dans ce pays et surtout très intelligent, moi.

-parle moi de ce que j'ai oublié. Entendais-je quand il s'assoit pendant que je fais mine de chercher quelque chose dans ma poche.

Que la fête commence !

Je lui tend une bague avec le nom Conti, il regarde la bague et prend son objet de famille.
Son visage se décompose malgré le fait qu'il essaye de garder son calme. La peur prend maintenant le dessus et la panique accapare ses yeux.

Tu as voulue me la mettre à moi? Voyons comment tu vas réagir bastardo!

-en effet, il s'agit bien de ma...bague. Où est ce que tu l'as trouvé ? Me demande-t-il soucieux de son erreur en essayant de me faire croire qu'il ne sait pas comment elle a atterri dans mon réseau.

-à côté d'une de mes cargaisons... qui a été volé et qui valait ta maison. dis-je d'un coup et le regarde ôter son masque pour me montrer un homme totalement à ma merci

Un silence s'installe, signe qu'il cherche quelque chose à redire de cette histoire. Il sait ce qu'il l'attend.

-tu es venue me ramener ma bague comme ça alors qu'il se pourrait que j'ai volé une de tes cargaisons et tu penses réellement que je ne suis pas protégé.

Liés par la haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant