Réveil chez les Nara

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Le lendemain, Temari se réveilla de bonne heure. Elle avait merveilleusement bien dormi. Tout en s'étirant, elle se remémora la soirée de la veille. Sa curiosité avait été assouvie quand Yoshino avait entreprit de lui montrer de vieux albums photos de Shikamaru enfant. Tout en lui dévoilant les clichés, elle ponctuait les pages de quelques anecdotes croustillantes sur le petit garçon, déjà flemmard, qu'il était. Mais elle décrivit aussi un enfant gentil, joyeux, plein de compassion pour les autres, et notamment ses amis Choji et Naruto, qui étaient souvent les cibles des moqueries des autres enfants. Shikamaru ne s'intéressait pas à ce que disaient les autres, c'étaient ses amis. Temari avait observé les photos et écouté les anecdotes avec intérêt. Elle découvrait une autre facette de lui, profondément enfouie sous cette attitude nonchalante. Avec ses airs de macho, il y avait malgré tout un cœur tendre qu'il essayait de cacher.

Après s'être habillée, la Sunienne rejoignit la cuisine où Yoshino s'activait déjà.

- Bonjour Yoshino !

- Bonjour Temari ! Tu as bien dormi ?

- Très bien, merci.

- Tu as faim ?

- Je meurs de faim !

Après un copieux petit-déjeuner, Temari se demanda si Shikamaru était déjà levé ou s'il dormait encore. Elle était curieuse de voir sa chambre.

- Quel est le programme aujourd'hui ?, s'enquit Yoshino.

- Et bien, j'imagine qu'on va commencer à préparer l'examen Chunin, c'est pour ça que je suis là. Mais où est Shikamaru ? Il est déjà levé ?, demanda-t-elle, pensant qu'elle le retrouverait pour le petit-déjeuner.

- Ma pauvre, il doit encore dormir. Tu devrais aller le réveiller. Sinon, vous n'êtes pas prêt de vous y mettre.

Temari ne se fit pas prier et se dirigea d'un pas décidé vers la chambre du jeune homme. Yoshino sourit.

Elle frappa d'abord doucement à la porte. Après tout, il était peut être réveillé mais simplement pas prêt. Devant l'absence de réponse et le silence qui régnait, elle se mit à tambouriner avec force contre la porte.

- Shikamaru ! Tu as intérêt à te lever si tu ne veux pas que je défonce la porte !, hurla-t-elle.

Elle attendit. Toujours rien. Il avait le sommeil lourd. Alors, les coups redoublèrent contre la porte. Elle s'apprêtait à dégainer son éventail quand la porte s'ouvrit enfin.

- Mais qu'est-ce qu'il te prend ? T'es vraiment pas bien ! Faire un boucan pareil, tu vas réveiller tout le village.

Temari était bouche bée et sentit le rouge lui monter aux joues. Shikamaru se tenait là, devant elle, les cheveux détachés et simplement vêtu d'un caleçon.

- Merde ! Comme il est bien foutu ! Quel corps ! Et avec ses cheveux détachés... Waouh ! Canon !, pensa-t-elle. Elle avait déjà eu un aperçu à l'auberge où ils étaient restés pendant la tempête. Mais cette piqûre de rappel lui fit l'effet d'un électrochoc. Elle restait là immobile, la bouche entrouverte, à le reluquer des pieds à la tête.

- Allo ! Temari ! Ici la Terre ! Ca va, t'as finis de te rincer l'œil ?

Elle secoua la tête et détourna les yeux, essayant de reprendre une contenance.

- Je ne me rinçais pas l'oeil ! Tu prends tes rêves pour une réalité !

Elle décida qu'il était plus prudent de faire diversion et de changer de sujet.

- Non mais tu as vu l'heure ? On a du boulot je te rappelle ! J'ai pas fait trois jours de route dans la neige pour passer mon temps à attendre parce que Monsieur dort !

- C'est bon, calme-toi. Laisse-moi le temps de m'habiller et d'avaler quelque chose. Tu as déjeuné ?

- Oui, répondit-elle, toujours gênée par la quasi nudité du jeune homme.

Elle avait soudainement très chaud. Il retourna dans sa chambre prendre quelques affaires, tout en laissant la porte ouverte. Elle lâcha un soupire de soulagement. Elle jeta un œil à l'intérieur. A sa grande surprise, tout était propre et soigneusement rangé. Il prit le temps de faire son lit. Nul doute que sa mère avait dû lui faire la leçon mainte et mainte fois et qu'il faisait plus ça pour éviter une engueulade. Shikamaru réapparut, habillé et les cheveux attachés cette fois.

- Dommage, pensa-t-elle, en se mordant la lèvre inférieure.

- Tu as vu ma mère ce matin ? Ca s'est bien passé ?

- Super bien, c'est une femme fantastique. Elle m'a racontée plein d'histoires croustillantes à ton sujet.

- Quelle galère, dit-il en soufflant.

Temari éclata de rire.

- Bon par quoi on commence aujourd'hui ?, lui demanda-t-elle, tandis qu'il prenait son petit-déjeuner. J'ai pensé qu'on pourrait s'attaquer à la liste des candidats, qu'en penses-tu ?

- Non, on a une autre priorité aujourd'hui.

- Ah oui ? Laquelle ?, s'étonna Temari.

- Te trouver des vêtements chauds !

- Tu m'emmènes faire du shopping ? Pas trop galère pour toi ?, le taquina-t-elle.

- Oh que si ! C'est pour ça que je vais te confier à une experte. Elle t'attend...

Le feu et le ventOù les histoires vivent. Découvrez maintenant