𝟕. 𝐂𝐨𝐫𝐯𝐞𝐞 𝐩𝐞𝐜𝐮𝐧𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞

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États unis, trou perdu de Madison, 20:00 P.M.

Je suis dans une sorte de trou béant, rien autour de moi ne me semble familier. Une sorte d'univers parallèle compose cet environnement effarant. Au demeurant, j'avais la capacité et le soulagement d'apercevoir ma poitrine se soulever, prouvant que mon corps ne m'avait pas de suite lâcher. Pas encore. Mon cœur battait à tout rompre dans ma cage thoracique .

Pourquoi je peux encore bouger chacun de mes membres si je suis dans un rêve ? Je ne suis pas sensée pouvoir contrôler quoi que se soit. Quelqu'un m'entends !? M'écriai-je avec espoir. Mais seul l'écho récidive de ma voix parvenu à mes oreilles me rappelant avec cruauté que je suis maître de moi même, et que nul ne pourra intervenir dans ce cycle infernal.

J'entreprends de marcher pour voir si il y a une possible sortie dans cet étrange monde mais je me rends rapidement compte que je suis incapable de voir quoi que se soit. En réalité si rien ne me semble familier depuis le début c'est parce-que il n'y a tout simplement rien autour de moi, du moins je suis dans l'incapacité de décrire un quelconque objet. Seulement un noir d'un pur unique, envahissant tout mon champ de vision.

Soudainement une petit vibration retentis, je cru d'abord l'avoir imaginer mais elle retentit une seconde fois. Je commence donc pas à pas à me rapprocher de ce son que je n'arrive pas à décrypter. En plissant légèrement des yeux j'arrive à deviner un espèce de rectangle dans l'obscurité et en me rapprochant davantage je compris que c'était une porte.

Cette porte était la seule source de lumière aux alentours, en la regardant de plus près, je commence a la trouver un peu trop familière à mon goût. Troublée, mes doigts effleurent chaque parcelle de la porte avec application afin de comprendre pourquoi ai-je une familiarité aussi forte. Les contours fissuré, la poignet rouillé sur les bordures, la couleur jaunâtre qui se fraie un chemin, enlevant l'ancienne peinture normalement blanche. Ne pouvant pas échapper au sort de pourrir, d'être abîmée.

C'est la porte de mon appartement.

Dois je l'ouvrir ? Je ne pense pas avoir besoin de clé, la serrure est défaillante. Par un élan de courage ma main se posa d'instinct sur la poignet, je n'ai de toute façon pas d'autre choix et j'avais l'étrange impression que ce n'était pas du hasard. Qu'elle était placée ici et à cet instant pour une raison, probablement pour me montrer que j'avais l'emprise sur ma personne ?

Je ressens une sorte d'attraction avec cette porte enchantée, attirer sans raison apparente et qui me pousse à me rapprocher d'un pas, de deux jusqu'à atteindre le point de rupture. Traverser cette faille entre le monde du rêve et de la réalité. Entre ce que je considère comme mon imagination au retour dans le monde des vivants.

××××

Je me réveille en sursaut sur mon lit par une sonnerie qui s'est déclenchée. Je n'arrive point à rassembler toutes les informations qui arrivent à la même seconde. Alertée par les vibrations répétitives de mon téléphone, je passe mes mains encore toutes engourdies à travers la couette et fouille paniqué chaque recoins du matelas.

Ma patience diminue à chaque seconde consécutives ou je ne parviens pas à retrouver une trace de ce foutu téléphone. Je n'ai aucun repère de temps et encore moins une idée de pourquoi celui-ci ne cessai de retentir ces horribles bruits de fond dans la pièce.

Je me résous à agrandir le périmètre de recherche et en regardant à ma droit je le vit sur ma table de nuit, près du rebord, attendant un seul tremblement ou faux mouvement de ma part pour s'écraser à terre. Soulager, je le pris maladroitement entre mes mains et peine à cliquer sur décrocher. Ce numéro m'est totalement inconnu mais lorsqu'il cite mon nom de famille ainsi que prénom, je comprends que ma proposition pour le job ne s'est pas faite prier.

Fear of Oblivion [En Cours D'écriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant