0:56 P.M ,États Unis, Madison, Vestiaire du Casino.
J'enlève péniblement les vêtements donnés par Priscilla, ils adhérent à ma peau comme du scotch adhésif double face.
Les vêtements ont été fabriqués intentionnellement moulants, cependant ce n'est pas du latex donc je n'arrive pas vraiment a savoir pourquoi ils s'évertuent autant à rester sur mon corps. Le renfermé du lieu y joue pour beaucoup à mon avis, je ne transpire pas à ce point en temps normal.
Presque entièrement déshabillé, il me reste plus que les collants. Cette dernière étape du dévêtement n'est pas une facile affaire, appréhendé d'enlever les collants trop petits pour moi me faire perdre encore plus du temps. Mes gestes sont moins habiles, je dois m'y reprendre à deux fois avant d'en voir le bout.
Par chance, en mettant les collants à la lumière pour percevoir un quelconque défaut, aucun trou n'est visible dans la résille.
Je n'ai pas besoin d'avoir beaucoup d'imagination pour deviner que l'article est sans doute le moins cher du rayon. En cas de n'importe quelle détérioration, je dois forcément racheter un nouveau..Je n'avais pas prévu un budget matériel, espérons qu'il tienne le coup.
En mettant soigneusement la tenue dans mon sac, je reste vigilante de où je l'interpose car je ne voudrais surtout pas écraser les papiers validant mon passage au poste. Si je venais à abîmer le contrat d'emploi mis entre le tas de feuilles volantes, le peu d'estime que ma collègue a sera réduit à néant. Et ça va surtout me donner une sale image dans les personnels.
Les enceintes placées dans la pièce principale rejetant de la musique sont encore perceptibles d'ici, les résonances des basses sont encore bien marquées, malgré les quatre murs qui m'entourent.
Il ne se sont pas tués à la tâche pour les pièces destinées au personnel. Rien n'est isolé, et l'entretien à l'air plus que douteux en voyant la poussière qui s'est déposée tout le long d'un banc dans un coin du vestiaire. J'aperçois avec dégoût une capote utilisée en boule sous celui-ci.
Cette façon de montrer le Casino aux clients est très paradoxale à la réalité. En passant le cap des vestiaires, le luxe semble dominer l'aspect du lieu, laissant les personnes les plus naïves dans l'admiration s'imaginant déjà prôner dans la haute société.
Les gérants ne semblent pas tant au as que ça en les observant un peu plus attentivement. Leurs manières sont semblables aux nôtres. De classe moyenne, ni assez riche pour être chouchouté par tous, ni assez pauvre pour attiser pitié.
En refermant le casier, je verrouille avec l'aide de la clé intégrée, et la prends, l'objectif étant de ne pas la perdre. Je reste tout de même perturbé d'avoir à nouveau croisé ce jeune garçon, puis surtout que fait t-il à cette heure-ci dans cet endroit ? Il ne semble pas bosser ici, puis ne travaille t'il pas assez pour passer la nuit dehors ?
Je me remémore son doux visage me regardant comme si j'étais un objet volé. Malgré ces distances, il me montre beaucoup trop d'intérêt pour quelques heures passées en sa compagnie.
Je n'arrive pas à cerner ces intentions, pourquoi ce garçon était à cet endroit ce soir-là, alors que rien ne l'entourait ? Pourquoi m'a-t-il aidé alors qu'il était plus que réticent à cette idée ? Mes réponses restent en suspens, mais la vérité ressort toujours, et je crois au destin du karma.
Je suis percoider que j'aurais des réponses concrètes pour chaque comportement bizarre ou inapproprié de quelqu'un. C'est comme une intuition en plus fort, plus réel. C'est véridique.
La porte se rouvre en un léger grincement. En regardant dans la direction de la sortie, je n'aperçois rien qui pourrait justifier son ouverture. Ce n'est sans doute rien mais ça me rappelle que je dois m'en aller d'ici dès que possible.
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Fear of Oblivion [En Cours D'écriture]
Romance𝐿'𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖. Ce simple mot qui donne des sortes de frissons de frayeurs. Ces cinq lettres qui quand elles s'assemblent donnent un mot effrayant pour une jeune fille comme Mira. Chaque jour, elle se tue à la tâche pour avoir une vie semblable aux...