𝟏𝟐. 𝐋𝐚 𝐧𝐨𝐢𝐫𝐚𝐮𝐝𝐞

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Premier jour du weekend, États-Unis, Madison.

Sous ordre de Monsieur Kerensky, je n'ai pas le droit de travailler du week-end.

Je m'adonne comme je peux en préparant des pancakes avec les œufs restant dans le frigo.

En posant l'assiette sur le bar, et en versant un filet de sirop d'érable au sommet de la pile, je m'attaque enfin à mon déjeuner bien garni en gémissant de soulagement au moment du contact avec la nourriture.

Ça serait préférable que je besogne pour recevoir les fonds manquants pour payer le loyer du mois. Toutefois, une bonne journée de pause est nécessaire. Je me repentirai prochainement quand mes lombaires arrêteront de crier mort d'homme à chaque effort anodin.

Anna m'a proposé afin de recoudre les liens de se retrouver au parc public de la ville d'en face cet après-midi.

Un joli jardin s'y trouve, où des personnes d'entretiens tentent d'y faire pousser des fruits et légumes avec de l'engrais, sans résultat. Le temps houleux ne laisse pas l'occasion aux plantes de s'épanouir comme souhaité.

Le rendez-vous est à trois heures de l'après-midi. Il y aura censément deux autres copines à elle.

Nous sommes en octobre maintenant et le soleil me manque légèrement. Hier, par une chance monstre il avait refait une apparition divine dans la matinée malgré que des nuages l'empêchaient de se révéler à part entière.

Je n'aurais pas dû me dérober en allant dans le grand hall de l'entrée principale. Hélas, l'apprécier ne suffit pas quand il est huit heures du matin et que tu as la tête dans le sac..

Ce samedi, la brise du vent s'approprie le ciel jusqu'au dernier mètre carré. Il faut ressortir en outre les sweats épais ainsi que les pantalons larges.

Ma longueur de cheveux est toute fois considérée idéale pour cette période. Laissant ma nuque au chaud des intempéries capricieuses que me donne le changement de saison.

Chaque année c'est la même histoire quand il s'agit de coupe de cheveux. L'été je veux les raccourcir au maximum pour être capable de supporter la chaleur fulminante et l'humidité durant les jours les plus caniculaires.

Puis l'hiver je me maudis en personne d'avoir coupé ma longueur, et je rêve d'avoir les mêmes que Raiponce. Cette année-là, j'ai laissé mon subconscient choisir pour moi. Je le remercie.

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En rejoignant Anna au point de rendez-vous avec une petite couverture sous le bras pour ne pas me salir, je les discerne vers une allée dégager de la végétation, et du reste des familles sorties pour se déguerpir les pattes.

Anna et les autres filles bavardent, assises dans le gazon fraîchement tondues. En étant à présent proche du groupe, je scrute les deux amies de Anna que je n'avais jusqu'à là pas rencontrées, curieuse.

La fille à sa droite est à moitié allongée au sol, ces deux mains l'a maintiennent d'une éventuelle chute, tandis que ces deux jambes sont étendues à l'avant.

Je ne peux qu'apercevoir son crâne et l'arrière de son buste. Ces cheveux sont fins et bruns, similaires au mien. Même s'ils ont l'air en bien meilleure santé au niveau des pointes.

L'autre personne est devant Anna, je peux donc examiner son visage contrairement à la précédente.

Son apparence est ordinaire, ces cheveux sont entre l'ondulation et les boucles. Je retrouve des reflets roux sur certaines de ces mèches rebelles se réfléchissant au soleil.

Fear of Oblivion [En Cours D'écriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant