Je t'ai toujours admiré, autant durant mes plus jeunes années d'innocence que maintenant. Comme pour toute enfant, tu étais mon modèle, mon exemple.
J'ignore pourquoi, mais j'ai du mal à en parler. A vrai dire, j'ai du mal à mettre des mots sur notre relation tant elle est inexplicable. L'amour d'un enfant pour sa mère est quelque chose d'inexplicable. C'est un lien plus profond que tout, qui se forge dès le commencement. Comme le cordon relie les deux êtres pendant neuf mois, ce lien, bien que physiquement rompu à la naissance, perdure pour toujours et à jamais.
Je t'ai toujours aimé et je continuerai à la faire, même après la fin. Car si ce lien invisible est toujours aussi puissant même une fois coupé, l'amour que je te porte pourra traverser le temps et le monde physique.
C'est un amour qui n'a pas besoin de mots pour être exprimé, un amour qui n'a pas besoin d'être dit, qui n'a même pas besoin que l'on en soit conscient pour exister. C'est un amour qui transcende tout et qui ne peut pas se rompre.
Je peux être en colère contre toi, bien que je ne sois jamais allée jusqu'à te haïr, je peux être en désaccord avec tes idées, ou au contraire, je peux penser la même chose que toi. Mais rien, ni les disputes, ni les débats ne peuvent altérer ce lien que je chéris et que je souhaites éternel.
Tu seras toujours ma maman, même lorsque je partirai, probablement contre mon gré, même lorsque je serais loin.
Tu resteras toujours ma maman, même le jour où je le deviendrai moi-même. Et je l'espère de tout cœur, car il n'y a rien de plus beau au monde que d'être mère.
J'ai toujours su manier les mots, mais aujourd'hui, j'ai beau chercher, je ne les trouve pas. Je bégaie des phrases prémâchées cent fois répétées par tous les enfants du monde avec des "je t'aime" et des "merci".
Mais ce n'est pas ce que je veux dire. Ce que je veux te dire, c'est tellement plus que ça. Mais c'est tellement profond, tellement enfoui au fond de moi qu'aucun mot ni aucune phrase ne pourra jamais l'exprimer avec la même justesse.
Alors je vais me contenter d'hurler que je t'aime, mille et une fois s'il le faut, et de te dire "merci".
Merci d'exister, merci de m'avoir permis d'exister et de découvrir ce monde si riche dont j'espère profiter encore un peu avant de le voir s'effondrer complètement.
Merci d'être toujours là malgré les galères que je t'ai fais subir, malgré mon mauvais caractère et mes caprices d'enfant gâtée.
Merci de me soutenir, de m'aimer et de me chérir, comme je le fais pour toi.
Ces mots me semblent si fades comparé à ce que je ressens. C'est bien la première fois que je trouve la richesse des mots insuffisantes.
Seuls un câlin, un bisous et un bon gros tas familial seraient à la hauteur, et encore...
Je t'aime tant que j'arrive à la limite du langage pour te l'exprimer.
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Un brin de poésie
PoetryVoici un petit recueil de quelques uns de mes poèmes, écrits à des âges différents, selon l'humeur et l'inspiration qui dictent mes mots. Rien de bien prétentieux, seulement du partage. Car les mots, au delà de la communication, permettent tant de c...