Dark Angel...

I.

- où es-tu princesse? Montre toi chéri c'est plus le moment pour jouer

- bouuuhh! cria-t-elle en sortant de l'armoire ce qui provoqua mon rire

- aller vient la ma belle, dis-je en la prenant dans mes bras. Je t'ai déjà dis de plus aller dans cet armoire pour te cacher n'est-ce pas ?
Elle fit la moue, ce qui me fit sourire encore une fois. Qu'est-ce qu'elle ressemble à sa mère ma petite Kora.
Elle me manques énormément. Depuis sa mort suite à un cancer il y'a quatre ans j'élève seul Kora. Je dois jouer le rôle de père et celui de mère en même temps. Des fois ça me depassais, surtout quand elle me demandait quand sa mère devait rentrer, des fois ça me faisait rire. Qui aurait pu croire que moi, Jehlal Nabil, chef de la plus grande mafia marocaine se retrouverais a éduquer une petite fille.

- papa tu m'écoutes?

- désolé princesse, papa réfléchis beaucoup, dis moi qu'est ce qu'il y a ?

- bah, je peux avoir des biscuits s'il te plaît ?

- non tu en as eu tout à l'heure.

- s'il te plaît juste un, dit-elle les yeux brillants.
A tous les coups elle va encore pleurer. Je l'ai trop gaté durant ces quatre ans sans sa mère et je pense qu'à 10 ans elle est trop grande pour ce genre de caprice

- non et c'est pas la peine de bouder tu n'en auras pas. Les larmes au coin de ses yeux disparurent instantanément face à mon refus a mon plus grand étonnement. Quand est-ce qu'elle a appris à être manipulatrice. Elle voulu descendre de mes bras, ce qui m'amusais, le même caractère que sa mère c'est pas possible.

- tu te rappelles notre promesse n'est-ce pas ? dis-je en la posant, si tu obtiens une bonne note à la fin de tes cours tu pourras choisir un chien pour te tenir compagnie

- oui un chien! s'enthousiasma t-elle.

- bien. Maintenant vas voir Jessica qu'elle te rende plus présentable. Ton maître ça bientôt arrivé

- après tu m'apprendra à utiliser tes couteaux ?
Je ris a sa question. Depuis que nous avons regardé ce film avec des filles ninjas elle veut en devenir une et veux apprendre à s'en servir. Moi ça ne me dérange pas vu qu'elle pourra se défendre avec. Et je comptais bien lui faire faire des cours de combat avec des armes blanches, c'est la moindre. Même si Jessica sa nourrisse pense qu'elle est encore trop jeune

- oui oui et se ne sont pas des couteaux mais des poignards tactique j'te l'ai déjà dit

- désolé papa. J'y vais, dit-elle en sortant, criant le nom de sa nounou.
Je soupire en me dirigeant vers mon bureau au deuxième étage. Je salue mes hommes au passage et monte les escaliers. J'y croise Hafiz, mon bras droit.

- bonsoir Jehlal

- bonsoir. J'ne m'attendais pas à te voir ici de ci tôt. Y'a t-il un problème ?

- les Ruiz... Ils se sont mis à nous attaquer. Nous les repoussons mais ils reviennent en forces et de nuit. Leurs assauts répétés nous ralentissent dans le chantier de l'hôpital.
Je m'arrête devant les portes de mon bureau. Cette nouvelle est tout sauf ce dont j'avais besoin maintenant. J'ouvre les portes et l'invite à entrer. Il le fait sans broncher mais je vois qu'il guette ma réaction. Mon silence doit le mettre mal à l'aise mais je m'en fiche. Ce chantier a Agafay est très important pour la suite de mes projets et il m'est inconcevable que son ouverture soit retarder d'une seule minute.

- depuis quand dure ces attaques?

- deux semaines

- deux semaines! Deux putain de
semaines et c'est juste maintenant que tu m'en parles! dis-je en élevant quelque peu la voix