Nous Deux II

Prologue

6 mois plus tard, 8 : 30 en Californie, une villa au bord de la mer. Cette maison est devenue notre nouvelle résidence. Je vis actuellement une routine plutôt normale, je voulais arrêter mes cours de défense sauf que ma vie est accompagnée de danger. Je dois toujours m'entraîner au combat contre mon gré.

Nous avons passé un accord avec « La Familia » d'ici contre de l'aide et de la protection. Cependant, je dois respecter certaines règles. Une protection d'une vie  contre une autre n'est pas gratuite. 

Je dois obéir au chef, maîtriser le combat et les tirs. Je ne suis pas la seule à me plier aux ordres, les enfants aussi. D'où, les cours de tir, et l'utilisation d'arme blanche avec Rafael.

En arrivant ici, j'ai découvert quelque chose que je ne soupçonnais pas : quand nos têtes sont mises a prix, peu de gens savent à quoi nous ressemblons. Ils ne disposent que de nos âges et de nos noms, d'où l'importance d'avoir un nouveau prénom.

Au début, j'ai pensé que c'était une pratique ridicule, mais au fur et à mesure, j'ai compris son importance.

Ethan et Andréa doivent reprendre une vie normale, fréquenter l'école et se faire de nouveaux amis. Mais mes enfants ont dû grandir rapidement pour leur jeune âge.

Durant deux mois et demi, les hommes de Fernand étaient à notre trousse et du jour au lendemain, ils ont cessé de nous pourchasser. Au milieu du troisième mois, Miguel nous a subitement proposé d'aller vivre en Californie dans une villa qui appartient à Lorenzo. D'après ce que je sais, c'est qu'avant de mourir, il avait acheté cette maison pour prendre un nouveau départ avec moi, comme mon père avais fait pour quitter « la Familia ».

Sa mort a été acceptée par tout le monde, en toute tranquillité. Il est possible qu'ils aient dissimulé quelque chose. Il est impossible de dire soudainement : "En fait, ton compagnon décédé t'a laissé cette maison." Même ces hommes qui m'on pourchasser durant des jours, ce sont arrêter d'un coup?!!

Pendant ces jours qui passèrent à une vitesse fulgurante, j'étais restée bloquée sur sa mort. Ils m'ont conseillé de passer à autre chose, affirmant que je me détruis moralement. Au plus profond de moi, je savais que tout cela n'avait aucune logique.

Je suis Cali Storne et je travaille en tant qu'agent d'accueil dans une structure d'aide aux personnes. Andrea est maintenant Aurore et Ethan se nomme Josh.

Et le soir je suis patronne d'une boîte de nuit « The Bleak », qui peut se traduire par « froid, triste, sombre », mon état dans lequel je suis.

Je suis passé dans la noirceur, je suis passé dans leur monde : trafic de drogue, tueuse à gage, et j'en passe. J'ai même changé d'apparence pour m'adapter à ma nouvelle vie, c'est une façon aussi d'oublier mon passé.

Je voudrais avoir des nouvelles de ma famille à Madrid et en France mais hélas leurs parler c'est nous mener à l'abattoir.

Brève de bavardage, je dois aller bosser, ma journée ne fait que commencer et je suis déjà en retard. Si les gens de cette ville se bougeaient le cul pour rouler.

Enfin arrivé, j'ai pris une heure de retard, ma patronne va m'engueuler mais je m'en fous.
- Cali tu es très en retard ! Quelle est ton excuse ?

Je le savais qu'elle allait ouvrir celle la. J'aimerais la mettre une balle entre les deux yeux, ou bien une bonne gifle dans sa tronche. Mais je ne peux pas c'est une protéger du patron d'un gang "the Angels of Death".
Elle aussi veut ma mort puisque le fils du patron me veux. Il a eu un coup de foudre pour moi. Cette fille à une jalousie ridicule.

- si ces connards et connasses savaient rouler, je ne serais pas en retard. Me dite pas "moi aussi, j'ai des enfants", parce que cette réflexion garde là. Tu  n'en a pas, et je t'en merde. Bon, j'ai du boulot.

Je pars sans même attendre que Veronica rétorque quoi ce soit.

19h30, l'heure que j'ai terminer, avec le retard accumulé de ce matin.
Je dois rentrer et me préparer pour aller à mon antre de la mort. Une boîte de nuit où l'alcool coule à flots, des filles qui se déhanchent, des hommes comme des mouches prêts à sauter sur ces filles, la drogue qui circule. Une vie que je n'aurais jamais cru avoir.

Ce monde-là, c'était son univers, son domaine. C'est une obligation pour moi de le faire. Heureusement les autres me porte secours pour gérer ce club.

22 : 30 arrivés au The Bleak, une de mes chansons que j'aime est mis. Ce soir c'est néon rouge pour le côté sensuel qui passe parfaitement à ma tenue.

Je me dirige vers ma place de d'habitude, je m'installe et sirote ma boisson.

En scrutant les alentours, je pense à lui. J'aimerais que tu sois là, mon amour.

Avec tout ses entraînements, j'ai développé la faculté de ressentir la présence des individus qui m'entourent. C'est qui un avantage au combat.
Au loin, le grand Cameron Hill fit son apparition, avec sa poupée de cire.

- qu'est-ce que tu fiches ici ?
- Je n'ai plus le droit de venir m'amuser dans la boîte de ma bien-aimée ?
- Casses-toi enfoiré! Je ne voudrais pas avoir des ennuis à cause de toi.

Je lui montre Veronica  qui nous fixent prêtes à m'égorger. 

- Elle me rappelle quelqu'un, je ne voudrais pas qu'elle ait le même sort. Dit à ta pétasse si elle veut que je lui refasse le portrait ça serait avec joie. Je dépose un baiser sur la joue de ce dernier en la fixant. 
Il faudra choisir entre ton coup de foutre et ta femme.

Il me lança un regard noir, le plus noir possible.

Rafael me fait savoir que mon rendez-vous est là, je l'informe que j'arrive.

En me rendant à mon bureau, tous les regards sont fixés sur moi. En marchant, j'affichais un grand sourire. S'il était là, il vous arracherez  vos yeux.

---------------------------------

Cali: