Nous Deux II

Aux évènements passés

PDV de Rafael :

Je suis assis dans ce fauteuil, sans dire un mot, observant attentivement tout ce qui m'entoure. Je ne suis pas lui. Même en agissant comme mon meilleur ami, je ne suis pas à la hauteur du grand chef.

Je ferme mes yeux, et me rappelle de cette nuit tragique, où elle a failli nous quitter.

"Elle était dans mes bras, saignant abondamment, j'essaie de stopper l'hémorragie, je tremblai. Ils étaient tous là à me regarder sans pouvoir m'aider. Il est jamais là quand on a besoin de cet enculé.

- Rafaël, je vais mourir !! c'est fini pour moi, Fait moi un bel enterrement rempli de belle rose rouge, tu veux bien le faire pour moi ?

- Tu ne vas pas mourir, je te promets de te sauver, restes avec nous. Je te demande pardon pour tous ses secrets. Tu es devenue ma petite sœur que j'ai jamais eue, tu es est la personne la plus précieuse pour moi, Pitié. LORENZO OÙ ES-TU POUR ME VENIR EN AIDE ENFOIRÉ.

- Il est en enfer voyons !! Elle le dit avec un charmant sourire que je ne souhaite pas que ce sourire disparaisse.

Après cela, elle s'est évanouie, j'ai  paniqué sur le moment puis on l'a tout suite conduite chez le Dr Tomy. Elle a été prise en charge rapidement, elle avait perdu beaucoup trop de sang, nous avons eu peur que c'était terminer, qu'on ne verrait plus Mia.

C'était la premier fois que ça m'arrivait de paniquer lors d'une situation de sauvetage, je ne sais pas si c'est le fait que j'ai créé un lien avec elle. j'ai jamais ressenti ses sentiments, "un homme est faible pour une femme", ce sont ses mots, et il a bien raison.

Des heures se sont écoulées depuis le début de cette opération, il sort enfin du bloc et nous faits part de son diagnostic vital. Mia a subi plusieurs arrêts cardiaques et quelques petites hémorragies, mais elle est hors de danger.

- Je lui ai administré de la morphine pour les douleurs, elle est très résistante. c'est la première fois que ça m'arrive. À tout moment, elle peut se réveiller, que ce soit dès le lendemain ou en fin de semaine. Elle ...

- Administre-la un sédatif puissant afin qu'elle puisse rester plongée dans un coma. Dis-je d'un ton sévère.

Après cela, je tournai mes talons et part faire ce que je fais de mieux, réparer les dégâts."

Malheureusement, après des semaines faisant tout notre possible pour à avoir un accord, on ne parvient qu'à des refus. Même pire que cela, tout ça nous as conduit à une guerre imminente, ce qu'il souhaitait le plus. Fernand va continuer à la désirer sans relâche. D'après Lila, il a un autre projet pour elle.

Concernant Lila, elle est de notre côté désormais, on lui a imposé la règle de la Mafia Californienne : une vie contre une autre. Elle est notre taupe, et nous en retour, nous la protégeons de Fernand, du jour qu'il saura qu'elle est avec nous.

Aucun de nos efforts ne sert à quelque chose, pas même en la laissant dans un coma artificiel. Au bout d'un mois, j'ai demandé son transfert à la maison, mais je persistais à lui donner sa dose de Médoc, d'où l'utilité de la venue d'une infirmière tous les deux jours.

- Rafael, tu m'écoutes ? Me demande Valentina.
- Désolé ! Tu disais ?
- Encore deux semaines, et ça fera trois mois de coma !! On lui administre encore ?
- Pourquoi tu me demandes ? Pose la question à ton frère !
- Ok ! Alors Mr le génie ?
- Arrêter de lui en donner ! On verra par la suite. Dit ce dernier.

Une réponse typique qui vient de sa part, ils se foutent tous de ma gueule. Surtout que rien ne va depuis elle est entré de notre vie, je suis sur qu'Alejandro nous cache une sombre vérité. Tout cela doit s'arrêter, moi,  je veux retrouver ma vie de tuer à gage tranquille et ne peux plus vivre en tant que fugitif. J'en ai marre.

Il y a beaucoup de zones d'ombre dans cette affaire, trop de non-dit. Nous sommes complices de trahison envers Mia, car nous avons gardé secret un grand nombre d'informations. Je suis entièrement absorbé par mes réflexions alors qu'il vient me parler.

- ça va aller, ne t'en fait pas pour elle !
- ÇA VA ALLER, TU NE TE FOUS PAS DE MA GUEULE ? 
- Bien sûr que non ! J'ai vécu avec elle, c'est ma grande sœur, je te signale. Tu la considères comme ta petite sœur, c'est normal d'agir ainsi. Moi-même, j'étais dans tous mes états quand...
- ça suffit, Théo, ce n'est pas le moment ! Dit Alejandro
- PAS LE MOMENT ? VOUS NOUS CACHEZ QUOI MERDE ! RIEN NE VAS PLUS DEPUIS CETTE DETTE DE MERDE.
- écoute Rafael ...
- Toi, la ferme, le cadavre ambulant.
- RÉPÈTE, TU M'AS TRAITÉ DE QUOI LÀ ?
- Tu as très bien entendu ! Toi qui fais croire à ta putain de mort, tu la fais souffrir.
- Tu es mal placé pour dire ça, vous avez suivi mon plan !!
- Mais celui-là n'était pas prévu. Dis-je.

Sans hésiter, on se jeta l'un sur l'autre, on ne retenait aucun coup, on avait rien à foutre de la douleurs, même de pisser du sang. Ils essaient de nous séparer, mais en vain, nous savons comment elle fonctionne, coup pour coup.

Théo et Miguel parviennent enfin à nous séparer, j'étais à bout souffle, lui également.

- Putain, d'enfoiré, tu es le pire meilleur ami.
- enculé, tu ne sais même pas protéger, toi, tu es un désastre.

- La ...

Emilio arrive dans le salon perdu, il avait du mal à parler. Il nous fait signe de le suivre, mais il nous informe de rien.

- on t'a coupé la langue ? Demande Lorenzo.

- Elle est réveillée, mais elle divague. Son rythme cardiaque s'affole ! Je fais quoi ?

- Alors Mr super protecteur ? Dis-je

- va te faire foutre. Essaie de la calmer.

Emilio execute l'ordre, et on a une fois plus une dispute à son sujet.