Chapitre 10: De retour à ma terre natale

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Je ne m'arrête jamais de travailler et pour certains c'est de loin mon plus grand défaut. Mais il faut bien vivre, et chacun a ses propres moyens. Je n'ai jamais compris pourquoi il semble normal pour cette génération de vouloir s'échapper en allant à la fête, en jouant avec le cœur des autres mais pas en travaillant sur leur passion.

La abuela Sandra, une femme chez qui mes parents me laissait tous les apres midi pour aller travailler quand on venait juste d'arriver ici aux Etats-Unis didait souvent "Ay mi hijita, sigue soñando, en un mundo de locos al cuerdo es a quien llaman loco" (reves toujours grand car dans un monde de fou, le sain d'esprit est celui qu'on appelle le fou). Elle venait du Venezuela et était une immigrée illégale tout comme nous. C'est peut être pour ça qu'elle nous avait tant aidé. Elle m'a appris a parlé l'espagnol grâce à quoi j'ai eu mon premier travail à temps partiel quand j'étais à l'université.

Mais qu'importe, le plus important c'est qu'elle avait raison. Je ne suis pas folle pour préférer travailler a faire la fête, parcequ'après tout il fait se souvenir que ces histoires où la fille qui adore bosser rencontre un homme qui adore vivre la vie et qui lui apprend a ralentir se passe seulement dans le genre de bouquin que j'ecries. Et je viens juste de me souvenir que je dois me remettre au travail car ces romans qui font tellement rêver les autres ne s'écrivent pas seuls.

Mais quelque chose me manque depuis mon dernier livre. Ça fait des semaines que je n'ai rien écrit et la seule raison pour laquelle ma maison de production ne m'a pas encore lâché c'est parce que la patronne c'est ma meilleure amie. Je ne sais plus quoi faire et avec toute l'agitation qui accompagne l'arrivée de l'été les choses ne feront qu'empirer.

A ce point là je n'ai plus de choix il va falloir que je dorme, commencer par là me fera beaucoup de bien.

Chers lecteurs, à partir de maintenant je prendrai le devant de l'histoire et continuerai à avancer pour Emma. Elle sera à vous dans un moment mais certaines choses doivent être expliquées par ma voix, une narratrice omnisciente avec une vision plus ample de l'histoire.

Voilà déjà trois jours qu'Emma s'efforçait à rester éveillée avec seulement du café. Elle avait réussi et de là a écrit plus de 20 premiers chapitres, des histoires totalement différentes les unes des autres et toutes avec un énorme potentiel et intérêt à en juger par les prologues qu'elle a rédigés jusqu'à présent. Mais pour une raison ou pour une autre rien de tout ça n'avait l'air d'aller elle a tout laissé de côté car ce n'était pas l'histoire qu'elle recherchait. Là maintenant elle vient juste de s'effondrer sur son lit emporté dans les bras de Morphée vers un repos plus que mérité. Mais mon intervention serait des plus ennuyeuses et inutiles si elle ne venait à servir qu'à vous informez sur des choses si banales.

Dans son sommeil Emma eu un rêve. De ce genre de rêve qu'on peut considérer presque comme des visions. Elle sortait de chez elle et un sourire aux lèvres, elle se dirigeait vers l'aéroport. Au bout de son voyage, une fois à destination elle ne se retrouvait pas dans une ville ou sur une terre inconnue mais bien au contraire elle était dans un tunnel. Au bout de ce tunnel, il y avait une lumière vive qui brillait, elle marcha vers la lumière et au bout du tunnel, il y avait un jardin ou il se trouvait. Il ceuillait les fruits d'un oranger et ne par upas déranger par la présence de la jeune femme. Il lui offrit une Orange et ensemble ils s'avancèrent dans le Jardin.

Pour ceux qui croient au destin, il pourrait dire, et ils auraient raison, qu'il s'agissait là d'un de ces jeux dangereux du destin. Après quelques bonnes heures de sommeil elle se réveille enfin et c'est à ce moment là que je disparais.

Je ne me souviens plus de la dernière fois que j'ai pu dormir autant et étrangement tout possible sentiment de culpabilité pour ne pas avoir avancé dans mon travail a disparu. Je venais tout juste d'avoir une idée des plus folle qui soit sur terre. Je sais juste que j'ai pris mon ordi sorti un nouveau document Word et écrit dessus en grand "A la recherche d'une histoire". J'ai acheté un billet d'avion aller retour pour Tahiti le soir même et finalement j'ai plié bagage. De toute façon mon travail est à distance, vaut mieux en profiter pour voyager.

Dans les bras de MorphéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant