Chapitre n°9

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Comme tous les matins je me prépare tranquillement pour aller au travail. Quand je vois qu'il est l'heure pour moi de partir je prends mes clés et sors de mon appartement pour me rendre à la station de métro qui me permettra d'aller au boulot. Après 20 minutes de trajet j'entre dans le service des urgences. Je vois qu'il y a un peu de monde ce matin, donc je me presse de me changer. Je croise le docteur Charles qui m'interpelle.

- Bonjour docteur Benson, je voulais juste vous prévenir, votre patient d'hier soir à décider de commencer une thérapie, tout devrait rentrer dans l'ordre pour lui.

- Oh je suis ravie de l'entendre. Ça me fait plaisir de savoir que tout va s'arranger. Plus le temps passe et moins je regrette toutes ces années d'études quand je vois aujourd'hui que je sauve des gens tous les jours, il n'y a pas plus grande satisfaction je pense.

- Je suis entièrement d'accord avec vous. Enfin bon en parlant de sauver des vies je pense que vous devriez y aller. Il y a beaucoup de monde en salle d'attente.

- Vous avez raison, bonne journée dis-je en me dirigeant vers Maggie :

- Comment tu vas ? Me demande t'elle en tapotant quelque chose sur son boîtier.

- Plutôt bien, mais dis-moi il y a du monde aujourd'hui ?

- Oui il y a eu une fuite de gaz dans un immeuble à côtés dans le centre-ville donc certains ont été amené ici. Mais honnêtement en fin de matinée, je pense qu'ils seront repartis pour les 90% d'entre eux. D'ailleurs voici ton premier patient, il n'était pas dans l'immeuble avec la fuite de gaz, il est arrivé avant pour un problème de ganglions, je te laisse donc voir.

- Ok c'est noté.

Je récupère ma tablette et vais en salle numéro 3 je trouve une petite fille qui tenais un doudou, je lis sur son dossier qu'elle s'appelle Déborah et elle a seulement 5 ans. Comme à chaque fois je me désinfecte les mains et je me présente.

- Bonjour je suis le docteur Benson, c'est moi qui vas m'occuper de votre fille dis-je à ses parents.

- D'accord disent -il en même temps. Ils ont une quarantaine d'année je pense et ont l'air un peu inquiet.

- Pourquoi est-ce que t'es là ma petite ?

- Parce que j'ai ça qui a gonflé me dit-elle en montrant son cou, je n'avais pas remarqué mais elle à un ganglion qui s'est infectés vu la taille.

- Très bien quand est-ce que ça a gonflé ?

- Cette nuit, je me suis réveillée avec et c'est tout dur me dit telle en allant pour le toucher avant que je la stoppe.

Je mets des gants et viens palper la partie infectée, elle est dur et quand je lui demande si ça lui fait mal elle me dit que non donc je pense que c'est une infection classique.

- Donc je pense honnêtement que c'est une infection du ganglion, ça arrive mais il va falloir l'opérer pour lui retirer, parce que là ça devient dangereux pour elle. Le plus vit sera le mieux donc si vous êtes d'accord j'appelle le bloc et je vois quand est-ce que tu pourras te faire opérer.

- D'accord et bien allez-y nous voulons qu'elle se fasse opérer, si c'est pour son bien il n'y a pas de doutes.

- Très bien je les appellent tout de suite pour savoir quand il y aurais une place.

Je sors ma tablette et fait mes petites recherches quand je pourrais la caser pour son opération. Après 5 minutes je vois un créneau en fin de matinée. Je le resserve donc pour elle et préviennes ma patiente et ses parents juste après.

Une fois cela fait je rédige rapidement mon rapport et l'enregistre. Alors que je finissais les formalités de mon rapport Goodwin vient me voir :

- Bonjour docteur Benson. Je voulais juste vous prévenir, que cette après-midi vous n'allez pas travailler, puisque nous allons faire une grosse réunion pour préparer votre départ en Afrique du Sud d'accord ? Ça sera en salle 7 au 16ème étages. La réunion commencera à 13h00 donc vous pouvez manger plus tôt il n'y a pas de soucis.

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