My russian

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???: eh, mon amour, qu'est ce que tu fais là?

Je relève la tête et je vois Natasha accroupie devant moi, dès qu'elle me voit avec les larmes qui roulent sur mes joues la panique semble s'emparer de son expression.

Natasha: qu'est-ce qui ne va pas ?

Elle essuie mes larmes de son pouce.

Tp: tu n'es pas en cours ?

Nat: non-fin si j'étais sorti faire des photocopies, mais...

Tp: retournes-y.

Nat: non ! Tu pleures alors non !

Tp: c'est rien je suis juste fatiguée... t'inquiètes pas.

Nat: viens avec moi.

Elle se lève et me tend la main.

Tp: on va où ?

Nat: à l'infirmerie, je ne te laisse pas seule, mais j'ai cours...

Tp: non, non, s'il te plaît...

Nat: tp! Tu ne vas pas bien...

Tp: je n'irais pas là-bas.

Ma voix se voulait moins sûre que ce que je ne voulais et des larmes réapparaissent sur ma joue.

Nat: Tp...

Elle s'accroupit devant moi en posant ses copies au sol et me prenant les mains dans les siennes.

Tp: je t'en pris ne me force pas...

Nat: okay okay.

Elle essuie mes larmes et je sens son regard peiné face au mien. Elle me regarde si triste que ça me blesse d'être ainsi...

Nat: tp rentre, repose toi et je passe ce soir, je te promets.

Tp: mais je vais faire quoi ?

Nat: seulement prendre une journée pour toi, tu en as besoin...

Tp: mais il y a les cours...

Nat: tu as besoin de temps pour toi, s'il te plaît fait ce que je te dis.

Tp: okay, mais tu viens ce soir hein ?

Nat: bien évidemment!

Elle se relève et cette fois, je me lève avec elle, je ramasse mon sac, ses copies que je lui tends.

Nat: tu m'envoies un message quand tu es rentrée okay?

Je hoche la tête.

Nat: okay okay, j'y retourne et tu rentres !

Je hoche de nouveau la tête.

Nat: je n'ai pas envie de te laisser....

Tp: vas-y, ça va aller !

Une fois chez moi, je monte dans ma chambre et je m'allonge dans mon lit. J'envoie un message à Nat avant de fermer les yeux, lui disant que je suis bien arrivée.

J'essaie de m'endormir, mais mon cerveau n'arrête pas de penser, réfléchir, je repense à tous les moments de mon enfance, des moments joyeux à Londres, mais ceux-ci se transforment vite à cause des traumatismes... J'attrape la peluche faite avec Natasha, je la serre contre moi et la pression anime la voix qu'on avait enregistrée l'une pour l'autre. La voix de Natasha retentit.

« Hey trésors, n'oublies pas de repenser au passé que lorsque les souvenirs sont agréables ».

C'est une citation de Jane Austen. Sa phrase ne pouvait pas mieux tomber. Je réactive le mécanisme de temps en temps pour réécouter sa voix. Je m'endors ainsi, les larmes qui continue de couler...