chp.12 Le plan B

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Hermione.
- Tu sais Hermione, nous avons toujours eu le sentiment que notre monde n'était pas fait pour toi... Toi, tu es une sorcière. Ta place n'est pas ici, tente de m'expliquer ma mère alors que je ne l'écoute absolument pas. Je me retourne vers elle.
- Pardon? Je demande.
- Ce que ta mère et moi essayons de te dire, c'est que pour que tu sois pleinement épanouïe, tu dois rejoindre à nouveau le monde sorcier, me dit mon père.
- Ah. Je lâche. Ce ne sera pas possible, mes parents m'interrogent du regard.
- Eum... Sois plus explicite, Hermione, me prie ma mère.
- Eh bien, disons que je n'ai pas vécu la guerre contre Voldemort comme la plupart des sorciers, dis-je lentement, car j'étais en plein dedans puisque je suis la meilleure amie de Harry Potter, juste l'ennemi n°1 de Voldemort. J'ai vu la mort un nombre incalculable de fois. Si j'ai quitté le monde sorcier, c'est parce qu'il me répugne. Il y aura toujours un mage noir voulant soumettre le monde. C'est ainsi. Et, oui, le monde dans lequel j'ai vécu pas mal de temps me manque. Mais ce n'est pas grave, car au moins ici, je n'ai pas à me soucier des problèmes de ce monde là. Non, ici, je suis Hermione. Juste Hermione. Et pas Hermione la sorcière et la meilleure amie d'Harry Potter. Je comprends que vous vous souciez de moi, mais retourner là-bas n'est pas la bonne solution pour trouver le bonheur. D'ailleurs, il n'y a pas de bonne solution pour cette quête là, car, si j'ai appris une chose au fil des années, c'est que la notion de bonheur n'existe pas. Enfin, tout est relatif. Je suis de ceux qui croient que le bonheur n'existe pas. Vous, vous êtes de ceux qui croient qu'ils existe. Bref, je suis bien ici.
Toc toc toc.
- Drago, va ouvrir! Dis-je. Pas de réponse. Okay, il est encore en train de vomir.
- Plus jamais je me bourre la gueule comme ça! S'énerve Drago des toilettes. Mes parents me regardent sévèrement.
- Mais de quoi tu parles! Jamais, au combien jamais je me bourrerai la gueule avec mes amis dans cet appartement en sachant que mes parents me rendent visite le lendemain. Je ne suis pas de ces filles là. Je suis responsable, je tente de me rattraper. Mes parents me regardent encore plus sévèrement. Je suis de ces filles là, admis-je finalement.
- Alors c'est pour ça que ton appartement n'était pas rangé! Hermione! M'engueule ma mère.
- Si pour ma défense, je déclare que je suis majeure, ça passe ou pas? Je demande.
- Non! S'exclament mes parents d'une même voix.
- Bon, je vais ouvrir... Puisque l'autre incapable est trop occupé pour le faire! Dis-je haut-et-fort pour que Drago m'entende.
- L'incapable est tout palot, est malade et n'arrête pas de dégueuler co... Commence le blond.
- Wo. Wo. Wo. Pas d'injures dans cet appartement, non d'un détraqueur! Je m'exclame, faussement outrée. C'est pas possible ça, j'ajoute. Je me lève du canapé avant de me diriger vers la porte et de l'ouvrir. Je tombe alors sur Merlin, robe bleue à la main, affichant un sourire de pédophilette 360, ce qui, soit-dit-en-passant, est sa véritable identité.
- Nah. Viens avec moi dans un camps de nudistes. Allez, viens. On est bien. Rejoinds-nous. Jackline t'attends dans sa tente, me dit-il avec une voix de psycopathe. Et là, le mot "Jackline" fait tilt dand ma tête. Oh mon Dieu!
- Jackline! NON, SURTOUT PAS! Je m'exclame.
- Viens, viens on est bien. Mais d'abord enlèves tes vêtements. Tu peux pas venir dans un camps de nudistes habillée. Ce n'est pas très courtois.
- Merlin! N'aies surtout pas confiance en Jackline! Elle est fourbe! Elle va te pirater ton compte Meetic!
- Jackline? Malheureusement il est trop tard. Elle a désactivé mon compte, déclare Merlin, des larmes coulant sur ses joues.
- NOOOOOOON! Cris-je.
Nan, je déconne. Je tombe juste sur Tom. Eh ouais, ça vous en bouche un coin n'est-ce pas! Je suis sûre que non, depuis quelques jours sa face je la vois tout le temps. Non mais je veux pas être méchante... Mais j'en peux plus de lui.
- Salut, lui dis-je poliement en affichant un mafnifique sourire hypocrite absolument pas crédible.
- Enlèves-moi ce sourire absolument pas crédible de ton visage. Je sais très bien que tu veux pas me voir, me dit Tom. Okay. Je ne serai plus jamais polie.
- Bonjour à toi aussi, j'ironise.
- Hermione, c'est qui? Me demande ma mère.
- Tu connais pas! Je lui réponds. Tom hausse un sourcil. Mes parents, je lui murmure.
- Ah. En fait, j'espérai qu'on soit seuls.
- ...
- Non mais c'est pas ce que tu crois hein!
- Mais je crois rien du tout, Tom. C'est toi qui a l'esprit tordu.
- Tss.
- Bref. Dans tout les cas, même quand ils seront partis on sera pas seuls. Le brun m'interroge du regard. Drago est chez moi.
- Excuses-moi! S'exclame Tom.
- C'est quoi le soucis en fait?
- Le soucis? Mais tu sors avec ce con! C'est pas un soucis ça peut-être!
- Premièrement, "ce con" est ton ami... Je commence.
- Euh... Ouais, admet le brun.
- Deuxièment, qu'est-ce que ça peut te faire? À ce que je sâches on est pas ensembles et on est pas non plus amis. Troisièmement, JAMAIS TU M'ENTENDS! Beurk. Je sors pas avec lui. Il était chez moi hier pour un truc entre amis. Et il a trop bu...... et accessoirement il dégueule dans mes WC.
- Ah.
- Oui. Alors attends de savoir avant de juger, espèce de malautrui.
- Okay. C'est hyper important.
- Bon, tais-toi et entres, dis-je en le laissant entrer. Il pénètre dans l'appartement et m'accompagne jusque dans le salon. Écoutes, mes parents sont un peu lourds sur les bords. Alors attends toi à... Je commence en chuchotant.
- Bonjour! S'exclame ma mère, toute joyeuse.
- Ça, je termine.
- Comment vous appelez-vous? Demande-t-elle.
- Bonjour, Tom madame. Mais vous pouvez me tutoyer Mrs. Granger, répond de façon BEAUCOUP TROP POLIE À MON GOÛT Tom. Oh l'encu... Le malandrin.
- Eh bien. Quel charmant jeune homme! S'exclame ma mère. C'était sûr. Ça y est maintenant elle va me dire de me marrier et de fonder une famille avec lui. Ça va être lourd. Je donne un coup de coude à Tom signifiant: "À quoi tu joues?". Auquel il répond en me regardant droit dans les yeux. Oh le con. Il fait exprès pour me saouler. Oui parce que j'ai pu voir ses yeux rieurs. Super! Merci Tom!
- C'est drôle ça, je n'ai jamais entendu Hermione parler d'un quelconque Tom, déclare mon père. Merci papa! Tu es en ce moment en train de remettre en question toutes les idées de ta femme! Je t'aime. Alors, qui es-tu Tom pour ma fille?
- Eum... Hésite Tom. Je remus les lèvres pour dire: "Personne." Un ami. "Ami"? Okay. Il a cru qu'on était amis. Je crois qu'il s'invente une vie car celle qu'il a véritablement n'est pas intéressante. Je ne vois que cette hypothèse.
- Ah, dit ma mère, déçue, alors que mon père lâche un soupir de soulagement. Eum... On va te laisser ma chérie. Mais, je t'en prie Hermione, sois raisonnable. Tu ne vas pas t'empêcher de vivre pour quelqu'un qui n'existe plus.
- Mais il existe toujours. Dans mes souvenirs, dans mes peurs, dans mes cauchemars, dans mon quotidien. Certaines fois, il m'arrive même de le voir. Et je commence sérieusement à croire que je perds la tête, dis-je avec un rire nerveux. Mes parents me regardent un instant, inquiets.
- Bon. On y va, annonce mon père.
- D'accord, j'approuve
Eum... À plus tard. Mes parents se lèvent du canapé et quittent l'appartement. Je referme la porte derrière eux. Alors, c'est quoi le problème cette fois-ci, Tom?
- Mais pourquoi faudrait-il qu'il y ait forcément un problème? Me demande le brun.
- Parce qu'avec toi, il y a toujours un problème, je réponds simplement.
- Parles-moi mieux.
- Non. Donc, qu'est-ce qu'il y a?
- Ce serait encore plus simple si on appelait Drago.
- Ah. Ben dans ce cas, appelons-le. Le décoloré! Cris-je.
- Oh! Tu casses les scroutts-à-pétard! Je suis malade! J'ai une tronche de sombral là! Crie Drago des toilettes.
- Tant que ça! Je m'exclame.
- Mais oui!
- Viens quand même, s'il te plaît. C'est... important? Tom hauche de la tête d'un air grave. C'est très grave! Je m'empresse d'ajouter. Drago arrive dans le salon tel le portrait craché d'un sombral.
- Quoi? Demande-t-il difficilement.
- J'ai trouvé ça, répond Tom en balançant un dossier sur la table. Je l'interroge du regard. Drago fronce les sourcils.
- Euh... Tu veux pas dire: "voler" plutôt? Demande le blond. Tom ne répond pas. Drago tappe son poing sur la table. Où as-tu eu ce dossier! Qu'as-tu fais Tom! Je ne le répèterai pas! Si tu lui as fait du mal je te jure que tu es foutu! S'énerve-t-il.
- Drago! Je l'engueule. Dîtes-moi, qu'est-ce qu'il y a dans ce dossier? Je demande calmement aux deux jeunes hommes.
- Des choses qui ne vous concerne en rien! S'exclame Drago.
- Pardon? Mais je crois qu'au contraire le sujet nous concerne beaucoup. Et en particulier moi. Après tout, ce dossier ne parle que de moi, dit Tom d'un ton neutre. Je regarde Drago dans les yeux pour y voir une quelconque trace de mensonge, mais il détourne le regard.
- Tu mens. Pourquoi tu fais ça? Il y a quelquechose dans ce dossier, quelquechose de très important. Et tu as l'air de connaître assez le sujet. Réfléchissons un instant. Il n'y a que pour une personne seulement que tu agirais comme ça. Dis-moi Drago. Pourquoi ta mère protégeait-elle ce dossier? Je demande au blond.
- Je n'en parlerai que lorsque je saurai comment il l'a eu, dit Drago. Je me tourne vers Tom.
- Tom... Lui dis-je, la voix remplie d'accusation.
- Narcissa me l'a donné, jusfitie-t-il.
- Et c'est tout? Je demande.
- Oui, c'est tout, approuve-t-il.
- Tu mens. Ce dossier, ma mère le protège depuis plus une dizaine d'année, au péril de sa vie. Elle ne le donnerait jamais, surtout pas à toi, crâche Drago.
- Pourquoi le protégeait-elle? Je demande.
- Voldemort avait une seconde option, commence Tom.
- Dis un mot de plus et je te jure que je n'hésiterai pas à m'en servir, menace le blond en sortant à la vitesse de la lumière sa baguette avant de la pointer sur Tom.
- Tu te crois réellement assez puissant pour me battre moi? Je suis Tom Jedusor. Et toi, qu'un enfant roi. Tu n'as aucune chance, dit Tom.
- Je ne dirai pas "enfant roi", mais pour le reste, il a raison. Drago, ce dont il faut que tu te rendes compte c'est que tu n'es pas dans un duel à Poudlard, et que tu n'es pas contre Harry. Là, nous sommes dehors, et tu es en face de Voldemort. Cet homme pour qui tu as failli devenir un tueur par peur de qui il était. Tom est ce même homme, je tente de le convaincre.
- Quoi? Mais je suis pas... Commence le brun.
- Tais-toi... Lui dis-je. Bref, range ça, tu t'apprêtes à faire une connerie. Drago soupire avant de ranger sa baguette. Super. Maintenant, vous allez tout m'expliquer.
- Voldemort avait un objet, au cas où, la bataille finale entre lui et Harry se terminerait mal. Il a donné des informations à mes parents, à eux et à personne d'autre. Mes parents savent très bien que Voldemort pourrait revenir n'importe quand, alors ils protègent le dossier.
- Mais s'ils protègent ce dossier, comment se fait-il que Tom l'ai en sa possession?
- C'est justement la question que je me pose. Qu'as-tu fait?
- Elle ne voulait pas me le donner. Enfin, je savais qu'elle le voulait, mais elle ne le pouvait pas. Elle m'a dit qu'elle ne me le donnerait jamais, car il en coûterait ta vie. Je n'ai pas eu le choix. Et dans tout les cas je n'ai pas à me justifier. Je l'ai simplement forcé, je ne lui ai rien fait de mal, répond Tom.
- Tu as utilisé le sortilège de l'Imperium sur ma MÈRE! Crie Drago, énervé.
- Tom, est-ce que tu re rends compte que s'il revient ce que tu as fait va lui retomber dessus? Je demande.
- Tu es vraiment... Commence le blond.
- Stop, je le coupe. Je comprends que tu sois en colère mais j'aimerai qu'on m'éclaire un peu. Parce que là tu vois, c'est très flou.
- Hermione, ce qu'il a fait n'a servit strictement à rien. Cet objet est introuvable, me dit Drago.
- Je m'en fiche, dites-moi en plus.
- Le dossier t'en diras plus, m'informe Tom.
- Mais n'importe quoi! Voldemort ne parlerait jamais de l'objet lui-même ni de l'endroit où il se trouve dans un dossier! Aussi protégé soit-il! Il n'est pas imprudent à ce point là! Le dossier était très protégé. Et dans tout les cas, personne ne pouvait penser qu'il était chez mes parents, appart Voldemort lui-même, car pour ne pas éveiller les soupçons il faisait toujours croire qu'ils n'avait pas une totale confiance en eux. Qu'ils n'étaient ses bras droits. Non, il avait toujours fait croire que Queudver l'était, alors que celui-ci n'était qu'une sorte de serviteur, explique Drago.
- C'est ce qu'avait dit le professeur Trelawney, je le coupe. Ils se tournent vers moi. Harry m'en avait parlé lors de notre troisième année. Elle avait eu un moment où elle n'était pas vraiment elle. Eum... Elle avait dit: "Le serviteur rejoindra son maître." Et elle parlait de Queudver car c'est cette année là qu'il avait retrouvé Voldemort.
- Ah. Alors il était carrément son serviteur. Bref, le dossier était très protégé et personne n'aurait pu se douter qu'il était chez mes parents. Il parle de ce que mes parents auraient dû faire si Voldemort se faisait vaincre. Et, je ne sais pas s'ils l'ont fait. Ils ne m'ont rien dit. Mais je suis convaincu qu'ils ne le feraient jamais.
- Ta mère t'aime à un point qu'elle ferait sombrer le monde pour garder ta vie sauve.
- ...
- Drago, ils l'ont fait, déclare Tom.
- Quoi? Mais comment peux-tu le savoir, toi? Demande sèchement le blond.
- Je me suis rendu au ministère à l'aide de polynectar. Et nul doute que l'endroit n'est pas dirigé par des personnes bienfesantes, répond simplement Tom. Je saisis le dossier, l'ouvre et lit à haute voix:
- INTRODUCTION: Le projet: "CONTRÔLE DU MINISTÈRE" est mit en place en cas d'echec lors de la bataille finale entre Harry Potter et Lord Voldemort. Il consiste à établir une hiérarchie constituée uniquement de mangemorts au sein du gouvernement de la société magique. Je repose ensuite le dossier sur la table.
- Je l'étudierai plus tard, je signale. Le blond et le brun approuvent d'un signe de tête.
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?
Elle me fait mal. Pourquoi est-ce le cas? Normalement, ça ne devrait plus arrivé. Elle me brule. Un gros mal de tête se fait alors ressentir. Je prends ma tête entre mes mains. Cette douleur, j'en avais déjà eu plusieurs démonstrations au cours de ma vie. Mais rien de tel, rien d'aussi intense. Lorsque la douleur que je ressentai il y a quelques d'années faisait surface, je préférai mourir, car elle était tellement atroce que même la mort paraissait belle à côté. Mais maintenant, celle qui est présente à l'intant même, est encore pire. Pire que la mort, pire que l'ancienne douleur, pire que tout. Avec cette souffrance, arrive en même temps une mauvaise onde qui détruit les remparts qui protégent mon esprit. Je n'ai à peine le temps de me rendre compte que ces remparts construites grâce l'occlumencie n'existent plus, que déjà, des images sont incrustées dans ma tête.
- Il me faut le garçon, siffle une voix, oh non... Pas cette voix. Je vous en prie, tout mais pas cette voix.
- Maître, je comprends parfaitement, mais ce n'est qu'un enfant, dit Narcissa, assise sur un fauteuil.
- Ne serait-il pas préférable d'attendre qu'il devienne plus grand? Propose Lucius, assis lui aussi dans la pièce. Bellatrix est également assise sur une chaise. Je les vois tous, mais pas lui. Et je crois que c'est ça le plus stressant, entendre seulement sa voix sifflante raissonner comme un écho.
- Tu as raison Lucius. Je ne vais quand même pas me battre en duel avec ce jeune garçon. Je suis un homme d'honneur. Et si je dois tuer Harry Potter, je tiens à le faire dans les règles, raisonne sa voix.
- Maître, avec tout le respect que je vous dois, ne serait-il pas plus judicieux de concocter autre chose? Suggère Bellatrix. Lucius et Narcissa l'interrogent du regard.
- Comme une seconde alternative? Demande la voix sifflante.
- Oui, Maître, confirme Bellatrix.
D'autres images surviennent.
J'entrevois alors une sphère dans un coffre. Cette sphère est constituée de roche, et quelquechose est gravé dessus. Seulement, je n'arrive pas à le voir.
- Selon la rumeur, mes ancêtres possédaient un objet, un objet unique et puissant, dit la voix sifflante.
- Il détient Patmol. Il détient Patmol là où la chose est cachée, dis-je.
- Il y a 14 ans, il avait énormément de gens sous ses ordres. Et pas seulements des sorcières et des sorciers mais toutes sortes de créatures des ténèbres. Il a recruté beaucoup de monde et nous avons essayé de faire de même. Mais réunir des partisans n'est pas le seul but qu'il veut atteindre. Nous pensons que Voldemort cherche à obtenir quelquechose, une chose qu'il n'avait pas la dernière fois, raisonne la voix de Sirius.

La réalité refait soudainement face, je tente de calmer ma respiration et regarde autour de moi. Je suis au même endroit que tout-à-l'heure, assis sur le canapé. La serrure cliquette et la porte d'entrée s'ouvre, avant de claquer.
- Harry! Je suis rentrée! S'exclame Ginny, toute joyeuse en arrivant dans le salon. Harry. Qu'est-ce qui se passe? Me demande-t-elle, inquiète en s'asseyant à côté de moi sur le canapé. Elle me touche le front du dos de sa main. Bon sang Harry, t'es hyper fiévreux.
- Un mauvais rêve, dis-je simplement. Ginny fronce les sourcils, n'y croyant absolument pas.
- Depuis quand tu dors sur le canapé? Demande-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.
- Eum... Aujourd'hui, je tente. Elle soupire d'énervement.
- Harry! Dis-le moi!
- C'est rien t'inquiètes.
- Ah bon? On dirait pas.
- C'est terminé. C'est finit, Ginny. C'est du passé, okay?
- C'était plus qu'un mauvais rêve, n'est-ce pas? Je lui dépose un baiser sur son front.
- T'inquiètes, c'est bon. Merde, c'était quoi ça!

Tome 2: Il était une fois...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant