Tome 2: Il était une fois...

chp.28 Révélations

Ginny
- Harry! J'y vais! Cris-je. Mon époux débarque alors dans le hall d'entrée.
- Non, pas de lycée aujourd'hui, me dit-t-il d'une voix autoritaire.
- Alors, déjà, parles-moi mieux. Je suis pas un elfe de maison. Donc, tu me donnes pas d'ordre. Ensuite, pourquoi?
- J'ai besoin de toi.
- Oooooh. C'est trop mignon, ris-je. Merci, mais je le savais déjà.
- Non mais pas dans ce sens là. J'ai besoin de toi pour le boulot.
- Donc t'as pas besoin de moi en général. Dégages d'ici alors, connard.
- Gin, le Square Grimmaud m'appartient. Je l'ai eu en héritage de... de Sirius. Tu peux pas me virer!
- Ouais mais voilà.
- Kreattur. Arrêtes de nous espionner. L'elfe de maison sort alors de nul-part tout en balayant le sol.
- Un sang-mêlé et une traîtresse à son sang. Que dirait ma pauvre maîtresse, murmure-t-il avant d'aller dans une autre pièce. Harry lève les yeux au ciel alors que je fronce les sourcils. Tout ira bien, maîtresse.
- Que font-ils ici? Demande une vieille voix. Harry se tourne vers moi.
- Renvoies-le. Il me casse les ovaires, dis-je.
- Kreattur ne va pas rester. Il compte s'en aller de toute façon, puisqu'il n'est "destiné qu'à servir la noble maison des Black", l'imite mon époux.
- T'es vraiment con, ris-je. Et puis, débarasses-toi du tableau de Walburga, s'il te plaît. Elle est insupportable et je refuse qu'elle reste ici alors que je compte y fonder une famille. Elle me fait flipper.
- T'inquiètes, t'es pas seule à avoir peur d'elle. Dire que Sirius m'avait dit que c'était une femme charmante.
- Chacun son point de vu. Mais, je trouve pas ça très charmant les insultes qu'elle nous balance.
- T'inquiètes pas. J'arrive pas à déplacer son tableau car il est protégé par un sort, mais Tom compte venir pour s'en occuper.
- Super, je soupire. Parce qu'elle me fatigue.
- Bref, je te disai que t'iras pas au lycée aujourd'hui. J'ai besoin de deux/trois aurores au bureau. Et, les plus qualifiés sont Ron, Drago et toi. Sauf que j'ai besoin que Drago reste avec Elie pour la mission.
- Elie?
- Et merde.
- Harry. Qu'est-ce que tu ne me dis pas? Je demande en commençant à hausser le ton.
- Je te le dirai seulement si tu me jures que tu gueuleras pas. Je soupire alors, lassée de son comportement.
- Je ferai mon possible pour rester calme. Mais je te promets rien.
- Elie est revenue.
- QUOI! Je vais la tuer! Pouquoi elle est revenue! Je suis sûre que c'est de la faute de Drago. Un jour je lui lancerai un avada kadavra, il comprendra pas ce qui lui arrive. Mais, sérieux, j'en peux plus de cet enfant!
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Hermione
C'est vraiment étrange... Pourquoi est-ce que les mangemorts s'intéresseraient à ce lycée moldu? Okay, d'après ce que m'a dit Drago, y a sûrement quelquechose caché dans l'un des casiers. D'accord mais... pourquoi? Pourquoi l'avoir caché là-bas? C'est ridicule.
- Et donc, j'ai beaucoup réfléchi et j'ai décidé de réimplanter un basilic dans la chambre des secrets, puisque vous aviez tué le précédent. Comme ça mon héritier pourra tuer autant de sang-de-bourbes qu'il le souhaite. Je me tourne vers Tom, choquée.
- Pardon? Je demande calmement.
- Ah, enfin tu m'écoutes, dit-il.
- Désolé mais je pensai à un truc.
- Dis-moi tout.
- Pourquoi les mangemorts auraient-ils cachés quelquechose dans ce lycée moldu?
- Quoi? Euh... Je suis pas au courant de ça en fait.
- Ah ouais. On t'en avait pas vraiment parlé. C'est une mission des aurores.
- Et toi tu as été mise au courant car Harry avait besoin de ton aide. Normalement il devrait avoir besoin de moi aussi. Mon futur et moi on est sur la même longueur d'onde.
- Absolument pas. Tu as changé.
- Non.
- D'ailleurs on en a pas parlé de ça. Tu fais quoi la journée? À chaques fois que je te le demande tu dévies la question. Mais là, t'as intérêt à me répondre.
- Hermione, je suis Tom Jedusor. Et je ne changerai pas.
- Qu'est-ce que tu as l'intention de faire?
- Moi, ou lui ?
- Toi, biensûr.
- Je ne ferai rien. Je me contenterai de le laisser réaliser ses dessins.
- Tom. On dirait que tu ne t'en rends pas compte. Il prévoit de tuer Harry.
- Non. Il le tuera après. Pour le moment, les seules personnes qu'il a l'intention de tuer c'est Ron et toi.
- Alors il est question de ça. Tu ne veux pas qu'il me tue.
- Non, effectivement. Je vais te protéger et pour ça je dois devenir plus puissant que jamais. Je dois être le plus fort pour te protéger de moi-même.
- Mais Tom, je croyai que tu avais arrêté tout ça.
- Je ne t'ai jamais dit que c'était le cas.
- Attends, qu'est-ce que tu as fait?
- Tu n'as pas à le savoir.
- Tom...
- Ce n'est pas ton problème. D'accord? C'est le mien. Alors ne t'en mêles pas.
- Sauf que c'est mon problème aussi. Devrai-je te rappeler pour quelle raison tu as continué tes actions douteuses?
- "Douteuses"? Hermione, je me contente juste de former des gamins.
- Des nouveaux mangemorts?
- En quelques sortes. Écoutes, je vais pas m'arrêter maintenant.
- Et vous utilisez quelle sorte de magie tes apprentis-mangemorts et toi?
- À ton avis? On va quand même pas utiliser de la magie blanche contre moi-même! Non, si y a bien une sorte de magie me permettant de le détruire c'est la magie noire.
- Tu ne tueras pas d'innocents?
- Mais non, soupire-t-il. Je me contenterai de tuer ses mangemorts et d'en torturer pour avoir des informations.
- Oui, mais c'est déjà trop.
- Hermione, que tu sois d'accord ou non, je m'en contre-fiche. C'est important pour moi de te savoir en sécurité. Et puis... il vaut mieux que ce soit moi qui contrôle le monde que lui.
- Euh Tom. Ça revient au même.
- Absolument pas. J'ai plus de compassion que lui. D'ailleurs, c'est à cause de toi.
- Grâce à moi, tu veux dire?
- Pour en revenir au sujet de base, ais confiance, d'accord? Je sais ce que je fais.
- D'accord. Mais, ne changes pas.
- Je serai le même. Bon, j'y vais. On est sur un gros coup. Je vais devoir torture Rodolphus Lestrange. Tu sais, le mari de Bellatrix.
- Oui, je le connais.
- Et vu que Bellatrix était plutôt proche de... moi, son mari possède sûrement pleins d'informations.
- D'accord. Tom.
- Oui?
- Comment se fait-il que Voldemort soit encore là? En voyageant dans le temps, tu as modifié ton propre futur ainsi que le sien. Alors, il ne devrait plus être là.
- J'y ai réfléchi pleins de fois. Je vais sûrement retourner à mon époque et rester l'homme que je suis. Pour qu'il disparaisse sans qu'on n'ai besoin de le détruire, il faut que je change.
- Tu as changé, non?
- Hermione. J'ai un peu plus de compassion, c'est vrai. Mais il n'empêche que je suis encore capable de tuer des innocents sans soucis et sans remords.
- Non. Je suis convaincue que tu as changé.
- Je ne changerai jamais complètement. Et mon futur ne sera effacé que lorsque je l'aurai fait. Alors, ne comptons pas sur ma capacité à changer mais sur les moyens qui nous permettrons de le tuer. Bon, j'y vais, dit Tom en se levant. Je le retiens doucement par la main.
- Attends.
- Qu'est-ce qu'il y a? Soupire-t-il.
- Tu ne m'as pas répondu.
- Ta question.
- Exactement. Et tu es le mieux placé pour y répondre.
- C'est pourtant évident, non? C'est un piège.
- Pardon?
- Il a trompé les aurores.
- Le ministère aurait... oh non. Le ministère.
- À ta place, je crois que je vérifierai certaines choses.
- ...
- Je peux y aller maintenant?
- Oui, vas-y, je soupire alors qu'il se dirige vers la porte, qu'il l'ouvre avant de quitter l'appartement.
- "Je vérifierai certaines choses." Je répète. Pas con. Je prends un papier et un stylo.
" Parvati, je vais te demander quelquechose de très important........" Une fois la lettre terminée, je l'enroule, appelle mon hibou qui quitte tout de suite son perchoir pour se poser sur mon avant-bras et le papier entre ses pattes. J'ouvre ensuite la fenêtre.
- Trouves Parvati, dis-je en le caressant. Il s'envole alors.
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Parvati
Je suis assise à côté de ma sœur sur le canapé.
Toc toc toc.
- Oh! Ça doit être Dean! S'exclame-t-elle, toute joyeuse, en se levant avant de rejoindre la porte. Je lâche un petit rire devant sa réaction quand j'entends quelquechose taper contre l'une des fenêtres. Je me lève, m'en approche et vois que ce n'est qu'un hibou. Je lui ouvre la fenêtre pour le laisser entrer. Ce qu'il fait.
- Eh, qu'est-ce que tu fais là, mon beau? Dis-je en caressant le rapace qui s'est posé sur un perchoir. Il entrouve ses pattes, fesant par la même occasion tombait un rouleau de papier. Je me baisse, le ramasse et le déroule. C'est un message d'Hermione. Elle se pose des questions. Elle veut que j'épluche les différents dossiers de cette année. Oui, parce que je travaille au ministère. Aux archives, précisément. Et c'est un travail qui prend beaucoup de temps, car tout est référencé. 9h50, lis-je en regardant la pendule accrochée au mûr. Padma, je vais bosser! Je signale.
- Okay! De toute façon, je vais sûrement rentrer plus tard! Dean et moi on sort! Me dit-elle.
- Okay! Je prends de la poudre cheminette, vais dans la cheminée et prononce fort et distinctement:
- Ministère anglais! Je lâche la poudre avant de partir dans des flammes. J'atteris alors dans une des nombreuses cheminées du ministère. À côté de moi, Ginny et Harry débarquent eux aussi par le réseau de cheminée.
- Salut! Leur dis-je tout en marchant dans l'allée principale du ministère.
- Hey! Me saluent-ils à leur tour.
- Désolé mais on doit y aller. Harry est pressé, râle Ginny.
- Pourquoi? Je demande.
- On doit faire des rapports de missions et des dossiers concernant les arrestations et les différents profils des mangemorts, explique Harry. J'hoche la tête.
- Bref, ça va être lourd! S'écrie Ginny.
- Gin! On est au boulot, lui rappelle-t-il.
- Rooh. Rabat-colère vas. Je fronce les sourcils.
- "Rabat-colère"? Je répète.
- Non mais cherches pas, elle est pas normale, m'assure Harry.
- Ouais, mais tu m'aimes, dit Ginny.
- Comment t'as su?
- Tu m'as demandé en mariage, du con!
- Bon, tais-toi, on y va. Le brun commence à la tirer par le bras.
- Maieuhhhh, râle-t-elle en tendant ses bras vers moi. Parvati, I love you so so much! Je ris alors qu'Harry la tire au loin et qu'elle tente de se débattre. Je lève ensuite les yeux au ciel. Alala, elle changera jamais. Toujours aussi folle. Je rejoinds la section archive et commence à éplucher les dossiers de cette année.
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Elie
Aujourd'hui, je suis retournée au lycée pour la mission. Je n'ai pas parlé à Drago de la matinée. En ce moment, je récupère mes affaires et referme mon casier.
- Elidy Smith! Faut que je te parle! Me dit Drago.
- Drago. Alors, décidé à m'expliquer? Je lui demande.
- Quand je t'ai parlé, qu'est-ce qui m'a trahi?
- Franchement? Le blond hoche la tête. Tout.
- Okay. Alors, je t'explique?
- Ouais. Ça serait bien.
- C'était pour que tu partes. À cette phrase, je lui donne un coup de poing au visage. Mais, pourquoi t'as fait ça!
- Je t'avais prévenu, non? Tu me sortais cette excuse, je sortais mon poing.
- Oui mais quand même.
- T'avais pas à faire ça. Drago, rah, idiot, dis-je en lui touchant le front.
- Tu sais, pour mes meilleurs-amis?
- Ah euh ouais.
- Bah, je veux pas m'attacher à nouveau, donc, finalement, je préfère qu'on ne soit pas amis.
- Tu te fiches de moi?
- Bah... non.
- Drago, on est déjà amis et tu tiens déjà à moi-me contredit pas, c'est pas la peine- alors c'est un peu trop tard pour me dire ça.
- Lidy...
- Non. J'en ai marre. Tu peux pas m'embrasser et me dire que je suis rien pour toi. Tout comme tu peux pas revenir me dire que t'as menti pour ma sécurité et après me dire que tu préfèrerais pas, okay! Tu peux pas!
- Lidy...
- Non mais tu te rends compte à quel point tu fais chier ou... Il me coupe en m'embrassant. Je le repousse. Non mais arrêtes! Je ne suis pas un jouet, bordel!
- Je joue pas, okay! Je veux juste ne pas m'attacher. Sauf que c'est trop tard! Je deviens fou dès qu'il t'arrive un truc! T'as débarqué dans ma vie il y a quelques mois à peine et pourtant... et pourtant...
- Et pourtant quoi, Drago?
- Et pourtant mes sentiments pour toi sont incontrôlables.
- Finalement, t'es plutôt doué.
- Pourquoi?
- Pour parler de ce que tu ressens. Tu m'avais dit que tu n'étais pas doué pour ça.
- Oui, je m'en souviens.
- Drago, qu'est-ce qui nous en empêche? Je demande en me rapprochant de lui.
- Voldemort, la guerre, mes principes, ma peur.
- Expliques.
- J'ai un principe, qui est de ne pas tomber amoureux. Et, ma peur de perdre encore une fois un être cher.
- Tu ne me perdras pas.
- Et qu'est-ce qui te fait penser ça?
- Les mangemorts ont pour tâche de détruire tout ce à quoi Harry tient avant que Voldemort ne le tue. Je suis peut-être une amie d'Harry, car je serai là pour lui et qu'il serait là pour moi, mais il ne tient pas à moi plus que ça. En même temps, on se connait depuis peu.
- Je te connais depuis aussi longtemps que lui.
- Oui, mais on passe tout notre temps ensemble, alors... ça rapproche. Écoutes, j'en ai rien à faire de la guerre, ou de Voldemort. Je n'ai pas peur. Je veux juste... profiter. Profites toi aussi.
- Comment ça?
- Tu as peur de me perdre. Dans ce cas, profites du temps qui t'ai donné avec moi au lieu de jouer au protecteur. Si tu devais me perdre un jour, ne préfèrerais-tu pas avoir de bon souvenirs à garder en mémoire? Si tu continues à m'éloigner de toi comme tu le fais, ou que tu me repousses, tout ce à quoi tu penseras si tu me perdais serait les regrets, un nombre incalculable de regrets. Alors dis-moi, que choisis-tu, les souvenirs ou le regret? La joie des moments ou la tristesse de n'en avoir pas eu, ou très peu?
- Je choisis les souvenirs. Mais, ne parles plus de ta mort, compris?
- Oui... Bon, maintenant, demandes-moi de te pardonner pour m'avoir fait souffrir.
- Je suis désolé, Lidy, pour avoir été le pire des connards. Pourras-tu me pardonner un jour?
- Okay, mais, seulement avec un bisou, dis-je en tendant ma joue. Drago tourne ma tête vers lui pour ensuite déposer un baiser sur mes lèvres. Les bisous c'est sur la joue... Mais les baisers sont tolérés. Tu es pardonné, ris-je.
- Merci, Lidy.
- Mais de rien.
- Bon, est-ce que... tu as le papier avec toi?
- Non, mais pas besoin. J'ai retenu. C'est le casier 25. On commence alors à chercher le casier en question.
- J'ai trouvé! S'écrie Drago. Je le rejoinds.
- À toi l'honneur.
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Hermione
- Hermione! Dit Tom en débarquant en trombe dans l'appartement.
- Oui? Je demande.
- J'ai transplané dès que j'ai su.
- Dès que tu as su quoi? J'interroge calmement.
- Rodolphus Lestrange a parlé. Il est loin d'être aussi loyal que Bellatrix.
- Qu'est-ce qu'il a dit?
- D'après toi?
- Oh non.
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Mot de fin: Hey! Du coup j'ai trouvé le temps de poster :) Le chapitre d'après, lui, est écrit depuis des mois alors je le poste tout de suite ;)