Tome 2: Il était une fois...

chp.18 Discussions

Ron
- On dirait un légume, je commente en désignant Drago qui regarde dans le vide.
- Ron! M'engueule Hermione.
- Désolé.
- Bon, Drago, parles-nous.
- Ne m'appelles pas comme ça, dit le blond.
- Tu déconnes, j'espère. Drago, c'est nous.
- Je t'ai dit de ne pas m'appeler comme ça. Comprit, Granger? "Granger"? Il déconne là? On en est quand même pas revenu aux noms de familles. Maintenant vas-t-en.
- Drago. Pourquoi tu fais ça? Demande Hermione.
- Vas-t-en je t'ai dit.
- Mais qu'est-ce que je t'ai fait? Dis-le moi au moins, dit ma meilleure amie dont les yeux commencent à se remplir de larmes.
- Granger, dégages! S'énerve Drago. Hermione se lève et sort de l'appartement en courant.
- C'est bon, t'es content? T'as réussi à la faire pleurer. Et moi qui croyait qu'après toutes ces années t'avais changé. Visiblement, je m'étais trompé, dis-je.
- Tu t'attendais à quoi, Weasmoche? Je suis un Malfoy, déclare simplement Drago.
- Être un Malfoy ne justifie rien! T'es un connard mais ne mets pas ça sur le compte de ta famille! Et Hermione, mais t'es horrible avec elle. T'es sensé être son ami, putain.
- L'ami d'une sang-de-bourbe? Tu m'as confondu avec quelqu'un qui n'a aucune estime de lui-même.
- C'est pas parce que la femme que tu aimes s'est faite kidnappée que tu dois être horrible avec nous! Ça t'apporte quoi! Tu vas juste tous nous perdre. Et si elle revient, ce qu'on espère tous, tu la perdras également.
- Ne parles pas d'elle, Weasley. Tu la connais pas comme je la connais.
- Parce que tu la connais? Tu la connaitrais vraiment tu saurais qu'elle n'approuverait pas ce que tu es en train de faire.
- Mais je le sais!
- Alors, pourquoi le fais-tu? Elle te verrait aujourd'hui, elle ne te reconnaitrait même pas.
- Je me casse. Je veux plus t'entendre.
- Quoi? Mais tu vas où?
- Chez sa meilleure amie, Kiara. Depuis quelques temps, je me rends chez elle. Elle a besoin de quelqu'un. Et on s'épaule l'un l'autre.
- Okay. Mais juste, t'as intérêt à te ressaisir avant le mariage.
- Et si je le fais pas?
- Tu seras tout seul.
Je sors ensuite de chez lui et me balade un peu. Je vois Hermione assise sur un banc. Je m'assois à côté d'elle.
- Pourquoi est-ce qu'il est comme ça avec moi? Me demande-t-elle. Je croyais qu'il me considérait comme une amie.
- C'est le cas. Mais tout ça l'a vraiment perturbé.
- Comme nous tous. Nous étions tous amis avec elle.
- Non, Hermione.
- Quoi?
- Il l'aime.
- Attends, on parle toujours de Drago, là?
- Oui. Drago est amoureux d'Élie.
- Mais ils ne se connaissent que depuis trois mois.
- Ils sont tout le temps ensemble.
- Il sort avec Parv, c'est même pas la peine d'y penser.
- Hermione, il va pas tromper Parv. Il est juste... amoureux d'une autre personne.
- C'est vrai que ça ne l'aurait pas atteint à ce point si ça avait été quelqu'un d'autre.
- Tu vois.
- Tu m'étonnes, la savoir avec ces ordures de mangemorts, c'est normal qu'il pète un câble.
- Toi, ça va?
- Aucune... Attends, me dit Hermione en regardant au loin.
- Qu'est-ce qu'y a?
- On est d'accord que Tom est assez de proche de Ginny? Mais aussi de Drago?
- Oui. Pourquoi? Tu l'as vu? Je regarde l'immeuble Drago. Quelqu'un se dirige vers la porte. Je fronce les sourcils alors qu'Hermione plisse les yeux pour mieux voir.
- Il est brun et... ses yeux sombres, je les reconnaitrai entre milles.
- Oh le cooon.
- Quelle enclume. Hermione se lève du banc avant de courir vers lui et de le retenir par le bras. Je les rejoinds. Toi, t'es vraiment qu'un connard.
- Euh salut, dit Tom.
- "Salut"? Tu pars pendant des mois sans donner de nouvelles et tout ce que tu me dis c'est "salut"! S'exclame Hermione.
- Eum... C'est compliqué.
- Y a rien de compliqué! Tu m'as dit toi-même que tu voulais que je t'oublie. Tu croyais que j'allais le faire en afissant comme ça? Mais putain tu m'as abandonné une fois! C'est pas suffisant, il faut que tu recommences en plus! Arrêtes... Tu vois pas que ça me fait du mal?
- Hermione, je...
- Non, tais-toi. J'en peux plus. J'en ai assez d'essayer, de faire des effort pour une personne qui n'en fait pas. À chaques fois que j'essaie de te pardonner, tu me donnes à nouveau un coup de poignard. C'est trop.
- Hermione...
- Non.
- Mais écoutes-moi à la fin! Qu'est-ce que tu peux être saoulante!
- Tu rigoles là! Moi, saoulante? On voit bien que tu n'as jamais à supporter ton sal caractère.
- Moi j'ai un sal caractère? Oh oui c'est vrai! Désolé mademoiselle d'avoir tué deux ou trois personnes dans ma vie.
- Quoi! T'en as pas seulement tué deux ou trois!
- Wo wo wo, comptes pas les victimes de mon futur-moi là-dedans!
- Mais Tom t'en as tué pleins toi aussi.
- Oui, et alors?
- "Et alors?" Mais t'as tué des gens, ça signifie rien pour toi?
- Je te le dis franchement: "Non, ça ne me fait rien."
- Non mais t'as pété un câble.
- J'en ai marre d'essayer de changer. Je fais ça pour toi, mais après tu dis que je fais aucun effort.
- Toi, t'essaies de changer? Non mais laisses-moi rire.
- Hermione, il essaie vraiment pour toi, je lui signale.
- Ron, merci, me dit simplement Tom.
- Et pourquoi le grand Tom Jedusor, descendant du très haut Salazar Serpentard et de la famille des Gaunt, voudrait-il changer pour une sang-de-bourbe telle que moi? Interroge Hermione.
- Mais t'es sérieuse? Tu te rabaisses toute seule! S'exclame Tom.
- Parce qu'il t'aime! Je réponds à Hermione. Les deux concernés se regardent un instant avant de se tourner vers moi.
- Finalement, ne participes pas à notre échange, Ron, s'il te plait, me dit Tom.
- Non mais t'as un peu forcé sur le sortilège d'allégresse, Ron, dit Hermione.
- J'essaie de changer parce que tu as été ma première amie, tout simplement.
- On a jamais été ami. Ce n'était qu'un mensonge. Tu es pratiquement Voldemort, tu ne peux pas être vrai.
- Tu crois plus en moi, conclut Tom.
- Je suis désolé, vraiment. Mais tu m'as trop déçue pour que je puisse continuer de penser que tu es différent de lui.
- Et pourtant, combien de fois me l'as-tu répété? Que je n'étais pas lui?
- Sans doute des milliers. Mais les temps ont changé. Nous avons changé.
- Tu me pardonneras, je le sais très bien. Tu le fais toujours.
- C'est vrai, sauf que là tu ne t'es pas excusé.
- M'excuser de quoi? Je suis partit et je ne t'ai pas reparlé car si tu es allée à l'hôpital, c'est à cause de moi. Je suis parti pour te protéger. Pour une fois que j'ai une bonne intention, tu vas quand même pas me demander en plus de m'excuser.
- C'était peut-être pour mon bien mais il n'empêche que ça m'a fait du mal.
- Je sais. Sauf que, je serais resté, tu aurais eu encore plus mal.
- C'est à cause des mangemorts?
- Mais évidemment. Je suis sur leur chemin. Ils ne peuvent pas s'attaquer à moi, car, tout le monde le sait, je suis le sorcier le plus puissant du monde... en toute modestie hein. Alors, ils s'attaquent à mes proches. À la personne aui compte plus que toutes les autres à mes yeux. Ou en d'autre thermes, à toi, Hermione. Donc je suis parti.
- Mais on s'en fiche des autres. Tu crois que ce n'était pas dangereux avec Harry? C'était l'ennemi n°1. Je comprends que tu veuilles mon bien. Mais tu ne peux pas toujours me protéger. Arrêtes de penser à ça, aux choses horribles de la vie. Penses plutôt aux bonnes choses que tu as traversé avec nous. Aux belles choses. Pour une fois, ne penses pas aux conséquences, mais vies l'instant présent. Enfin, pour toi ce serait plutôt l'instant futur. Restes. Par contre, encore une fois, j'ai besoin de temps pour cesser de t'en vouloir. Je serais sûrement encore énervée contre toi au mariage.
- Hermione, ça te dit qu'on tappe l'incruste chez Harry? Je propose.
- Très bonne idée, Ron, accepte ma meilleure amie en souriant.
- Bon, ciao Tom. À la prochaine et... Ah oui! Ginny m'a chargé de te dire que si tu ne venais pas au mariage, elle mettrait le feu chez toi en bonne pyromane qu'elle est, dis-je à Tom. Il hausse les sourcils.
- Elle peut pas. Mon appart est protégé, contre-dit-il. Et dis-lui de se calmer avec les menaces. C'est déjà la deuxième fois. La première, elle a menacé de m'enlever ce qui me permettrait d'avoir une descendance.
- Eurk.
- Dégoûtant, commente Hermione. On y va, Ron?
- Ouais, j'approuve. À plus. Hermione prend mon bras et je pense au Square Grimmaud. On arrive devant.
- Ron? On est pas chez Harry là.
- Je sais. Seulement il m'a dit qu'il serait là pour... arranger un peu le manoir. Il a dit qu'il voulait bien reprendre le manoir Black car Sirius le lui avait légué, mais qu'il refusait d'élever des gosses dans cette environnement plus que flippant. Ce sont exactement ses mots.
- Ah okay. C'est très mignon qu'il pense déjà aux gosses. Mais, tu sais comme moi que Gin préfère attendre. Je sors le parchemin de ma poche et lis l'incantation permettant de faire apparaître la manoir. Nous entrons ensuite dans le manoir Black.
- C'est qui! Crie quelqu'un.
- Ah! La vieille Walburga fait encore des siennes! Hurle une autre personne. Hermione et moi nous regardons un instant sans comprendre. Harry arrive alors vers nous.
- Hey, nous salue-t-il essoufflé. J'étais avec Ginny, Neville et Luna. On était en train de s'occuper de tout ça.
- C'est Neville qui se charge du tableau? Je suppose.
- Oui, répond mon meilleur ami.
- Il y a des joncheruines de partout ici, dit Luna d'une voix perchée en nous rejoignant. Oh salut. Je savais pas que vous étiez là.
- Coucou, Luna, dis-je en souriant.
- Salut à toi, la salue Hermione en souriant à son tour.
- Vous voulez nous aider? Propose Harry.
- À la base, on était venu pour parler, dit ma meilleure amie.
- Okay. Dans tout les cas, Ginny allait faire du thé pour la pause de quatre heure.
- Vous avez une pose de quatre heure.
- Bah oui. Il en faut bien une. S'occuper de cet endroit est franchement quelquechose de crevant.
- Je te crois, dis-je.
- Mais ça va, aujourd'hui Neville et Luna nous ont filé un coup de main. Normalement, demain ce sera Fred et George, nous informe Harry.
- Donc, du coup vous allez vivre ici avec Ginny, dit Hermione.
- Oui. C'est l'héritage de Sirius. Et c'est important pour moi de faire revivre cet endroit. D'y mettre la lumière d'autre fois. D'en faire quelquechose de chaleureux.
- Je crois que ça plairait à Sirius.
- Oui, moi aussi. C'est pour ça que je le fais. C'est pour lui. Mais c'est loin d'être fini. Faut arranger pleins de choses. Aussi, il faudra qu'on restaure la tapisserie.
- "La tapisserie"? Mais quelle tapisserie? Je l'interroge.
- L'arbre généalogique des Black, nous dit Harry comme si c'était une évidence. Oh. Je ne vous l'ai pas montré. Dommage, c'est une très belle tapisserie à la base. Mais il faut la restaurer. Certains membres de l'arbre ont été brûlés sur la tapisserie car ils ont été reniés. Parmit eux il y a: Androméda, la mère de Thonks. Sirius, et pleins d'autres. Et même si mon parrain n'aimait pas particulièrement sa famille, je crois que ça serait bien de restaurer la tapisserie pour qu'il n'y est plus d'endroits brûlés et que la famille Black paraisse liée et unie.
- C'est vraiment un beau geste, je commente.
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Hermione
Nous sommes à présent en train de boire le thé avec Harry et Ron.
- Ginny nous rejoind pas? Je demande.
- Non. Elle fait la sieste avec Luna et Neville. Quelle bande de marmottes, rit Harry. Je souris. Alors, vous voulez parler de quoi?
- De tout ça, répond simplement Ron. Le brun l'interroge du regard. Qu'est-ce que ça signifie? Tu crois que ça marque le retour de Voldemort?
- J'en ai aucune idée.
- Qu'est-ce qu'ils disent au ministère? Je demande. Tu dois bien le savoir, puisque tu es le chef de la patrouille des aurores.
- Le ministère ne dit rien, répond Harry en se servant de nouveau du thé. Il nous a donné une mission qui n'a aucun sens: inflitrer un lycée anglais.
- Pour toi ça n'a aucun sens?
- Oui, parce que ça n'en a vraiment pas. Qu'est-ce que des mangemorts ont à faire d'un vulgaire lycée?
- Bonne question.
- Peut-être qu'ils n'en n'ont rien à faire, dit Ron.
- C'est ce qu'on est en train de dire, Ron, je l'informe.
- Non, vous ne comprenez pas. Et si les mangemorts s'en fichaient réellement du lycée? Et si autre chose les intéressaient depuis le début?
- Tu penses à une fausse piste? Possible. Il faut creuser ce terrain là. C'est parfaitement le genre de coup tordu qu'ils seraient capable de faire, dit Harry.
- J'en peux plus de tout ça. Il est revenu une fois. Tu l'as battu. Il est revenu une deuxième. On l'a vaincu. Et là, quoi, il va encore revenir? Et on va encore devoir se battre? Quand ça se terminera? Est-ce qu'il trouvera toujours un moyen de revenir? Dis-je.
- Je commence à croire que Voldemort est imbattable, avoue Harry.
- Harry, toi, tu t'en sors toujours. Et on le sait. Tu es le survivant, et c'est pourquoi tu survivras toute ta vie. Ce nom qu'on te donne n'est pas seulement basé sur la fois où Voldemort t'as fait la cicatrice. Non, si on t'appelle encore comme ça aujourd'hui, c'est parce que tu survis à chaques fois, que tu t'en sors de toutes les situations, explique Ron. Mais Hermione et moi, on est pas comme toi. On s'en sortira peut-être pas cette fois-ci. Harry regarde Ron, puis me regarde et j'hoche la tête.