Tome 2: Il était une fois...

chp.14 "Ça va mal finir"

Mot de début: Salut ^^, c'est pour dire que sans faire exprès dans le chp.13 j'avais marqué que l'expédition de Drago et Élie se feraient le lendemain. Or, c'est pas trop possible car Drago a une sortie avec Parvati ce soir là, donc appart s'il lui met un lapin (poor Parvati XD), il peut pas être avec Élie. Bref, erreure de ma part, dsl. Je l'ai corrigé dans le chp.13, donc pour ceux qui ne l'ont pas encore lu c'est bon, mais il fallait que j'en informe ceux qui l'avaient déjà lu. Alors, voilà. Du coup, l'expédition se fera le surlendemain soir. Re-dsl, et eum... bonne lecture?
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Élie.
- Élie! S'exclame ma meilleure amie en me prenant dans ses bras. Tu m'as trop manqué!
- Toi aussi. Chui désolé mais avec tout ça, c'était un peu compliqué.
- T'inquiètes, c'est bon!
Elle rentre dans mon appartement et on s'assoit sur le canapé.
- Alors, racontes-moi tout, me prie Kiara.
- Je suis aurore. Et voilà... c'est tout.
- Mais biensûr, dit la brune en levant les yeux au ciel.
- Tu étais à Poudlard, n'est-ce pas?
- Oui...
- Dans quelle maison?
- Serpentard...
- Sérieux?
- Oui, tu me connais, je suis très ambitieuse...
- Tu comptes rester au journal?
- Non. J'ai pensé à passer des épreuves pour devenir prof, c'est pas génial comme boulot non plus mais ce sera toujours mieux.
- Prof de quoi?
- D'histoire.
- Je pense que tu pourrais puisque tu tiens la rubrique histoire, tu t'y connais énormément.
- Hm...
- D'ailleurs, j'ai jamais comprit comment tu faisais pour tenir deux rubriques en même temps.
- C'est le talent! S'exclame Kiara en riant.
- Si tu le dis. Tu passeras les épreuves quand?
- Oh. Dans pas longtemps.
- Tu connais à peu près les lycées? Est-ce qu'ils sont surveillés la nuit?
- Les quoi?
- Les lycées.
- Je connais pas du tout. C'est un truc moldu?
- Oui. Je vais y aller cette nuit pour vérifier des trucs avec Drago.
- Oulala.
- Arrêtes, il a déjà quelqu'un, je soupire d'agacement face au comptortement de ma meilleure amie.
- Oui mais il va quitter cette personne pour toi. Hein, tellement que t'es géniale, tellement que t'es belle.
- N'importe quoi.
- Avoues que tu aimerais bien, me taquine la brune en me donnant un coup d'épaule.
- Non mais sérieux... Arrêtes, dis-je en riant. Elle rit à son tour.
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Le lendemain...
- Bon, surtout n'oublies pas que tu peux me demander n'importe quoi, okay? Me dit Kiara que j'avais raccompagné à la porte.
- Okay, je confirme.
- À bientôt, Lie.
- À bientôt, Kiara.
- Passes chez moi quand tu veux, tu sais bien que pour toi ma porte est toujours ouverte.
- Oui, t'inquiètes.
- Allez ciao.
- Bye, je lui adresse un sourire avant de refermer la porte.
5 minutes plus tard, ma sonnerie retentit. Je vais ouvrir la porte.
- Il faut rester calme. Tom nous a assuré qu'elle allait bien... Dit une voix féminine alors que j'ouvre la porte. Je tombe sur Harry et Ginny. La rousse a les larmes aux yeux, le brun lui tient la main.
- Salut, dit simplement Harry.
- Qu'est-ce qui se passe? Je demande.
- C'est Hermione, elle... elle s'est faite attaquée par un mangemort dans une ruelle de Londres pas très loin de chez nous. Elle avait peut-être décidé de nous rendre visite, suppose Ginny. Harry baisse les yeux lorsqu'elle dit ça. Il cache quelquechose.
- Mais, elle va bien? Je demande.
- Oui, enfin, Tom nous l'a dit il y a quelques heures déjà. Peut-être que son état a changé. On en sait rien, on a pas eu de nouvelles depuis, dit la rousse.
- Elle est à Ste-Mangouste, on va aller la voir. Tu veux venir avec nous? Me demande Harry. Après tout, vous vous êtes pas mal rapprochés toutes les deux lors de sa soirée... et tu fais parti de la bande.
- Si tu le dis. Je viens avec vous, je réponds.
- Harry? L'interpelle Gin.
- Oui, Gin? Dit-il.
- Hermione n'est pas du genre à nous rendre visite à l'improviste. À chaques fois elle prévient et puis... si elle est venue à ce moment là c'est qu'elle voulait te voir toi, car elle savait très bien je ne serai pas là. Alors, est-ce que tu sais quelquechose?
- Non, elle ne m'a rien dit.
- D'accord.
Nous rendons visite à Hermione.
Lorsque nous rentrons dans sa chambre d'hôpital, un sourire immense s'installe sur son visage et elle ouvre grand ses bras.
- Gin, viens là! S'exclame-t-elle. La rousse lève les yeux au ciel.
- Tu m'a fait une de ces peurs. Méchante amie! Fait mine de l'engueuler Ginny avant de la prendre dans ses bras. Harry tend à Hermione une pile de livre.
- Oh merci Harry! Le remercie-t-elle. Y a pas de livres ici, et je ne te cache pas que je m'ennuyai à mourir.
- Non, survis s'il te plaît. J'ai vraiment pas envie de ramasser Ron à la petite cuillère. Il serait tellement triste.
- Connard, rit Hermione.
- Ben quoi? C'est vrai.
- Mouais. Sinon, toi tu as quelquechose pour moi, Élie? Ginny avait un câlin, Harry un bouquin et toi t'as quoi?
- Eum... Une carte de bon rétablissement et un bisou? Je tente en lui montrant la grosse enveloppe que j'ais dans les mains. Je m'approche d'elle et lui fais un bisou avant de lui donner l'enveloppe.
- Rooooo merci! S'exclame la brune. T'es crooo mignonne.
- Aha je sais.
- Non mais trop de modestie en toi. "Créatures magiques". Harry tu te fiches de moi! Je l'ai déjà lu sept fois!
- Si tu l'as lu sept fois c'est qu'il t'as plu, non? Dit Harry.
- Non, c'était par pur dépit, répond Hermione.
- Tant-pis. Les autres te plairont.
- "L'histoire du Quidditch"? Non mais là, c'est du n'importe quoi! Gin, t'as mit quoi dans son petit-dej?
- Mais rien, je t'assure, rit la rousse.
- Qui est venu te voir pour le moment? Je demande à Hermione.
- Vous, Ron, les Weasley. Et c'est tout.
- Putain Hermione, t'as pas d'amis, rit Harry.
- Mais non, ils ont pas eu le temps c'est tout, justifie la brune.
- Drago s'est pas déplacé pour toi? Demande Gin.
- Premièrement, qu'est-ce qu'il en a à faire? Deuxièmement, il est occupé, dit Hermione.
- Mais, il ne voit Parvati que ce soir, dis-je.
- Oui, y a ça, mais je crois que pendant la journée il doit faire un truc pour la mission d'aurores. J'en sais pas plus, ce qui est parfaitement normal. Je ne suis pas censée être au courant des affaires des aurores.
Gin et moi nous regardons alors.
- Merde! Jurons-nous.
- C'est pas bien de jurer, nous sermonne Harry.
- Surtout dans une chambre d'hôpital, non d'un chien, vous êtes censés prier... prier pour moi, dit Hermione.
- Le lycée! S'exclame Gin.
- Il est quelle heure? Je demande.
- 10h... Non? Dit Harry en regardant Hermione.
- Mais j'en ai aucune idée moi. Y a pas écrit "pendule" sur mon front, dit celle-ci.
- Putain mais ses parents lui avaient pas dit! S'exclame Harry. Lui et Ginny sont à présent morts de rires.
- Mais qu'est-ce qu'ils peuvent être cons, je commente. Ils sont irrécupérables.
- Bouffons, lâche Hermione.
- Attention Harry, on est des bouffons, fais gaffe, Hermione a trop de réparti, dit Gin, morte de rire.
- Je suis sûre que Merlin lui a soufflé ce mot. Elle aurait pas pu trouver cette insulte du siècle toute seule, rit Harry.
- Mais j'ai pas d'autorité, râle la brune.
- La pauvre, arrêtez. Où est le respect là, sérieux? Je demande.
- Avec Voldemort? Suppose Gin.
- Non, car moi je le respecte pas! Genre, il se balade pour boire un coup avec Grindelwald, je lui lance des boules puantes, rien à foutre, dit Harry en fesant semblant de cracher au sol.
- Non mais Voldemort, il a pas besoin de boules puantes. Y a déjà du level, tu vois, le contredit Hermione en lâchant une grimace, nous éclatons tous de rires.
- Non mais le level est partout? Je demande.
- Oui, répond simplement Harry avant d'ouvrir grand les yeux comme s'il avait eu une révélation.
- Putain j'ai oublié mes boules puantes, dit-il avant de s'en aller en courant.
- Non mais il est pas normal, rit Hermione.
- Étais-je la seule à penser qu'il allait dire: "Illuminatis"? Demande Ginny en riant.
- J'te rassure, t'étais pas la seule, ris-je. Du coup on fait quoi pour le lycée?
- Au pire, on y va pas. Moi je m'en bats les ovaires. Tu vois, je prends mes ovaires comme ça, et puis je les bats, je les bats, je les bats, dit Ginny. Hermione détourne le regard, comme pour dire: "Je ne la connais pas."
- Non mais, t'as pas un peu mal? Je demande.
- Je t'avoues que oui. Sinon, Hermione il s'est passé quoi?
- Je ne le sais pas moi-même, répond la brune. Ginny et moi nous regardons en haussant les sourcils, mais ne fesons aucun commentaire. Clairement, elle ment.
- D'accord, dit lentement la rousse.
- Je vais au lycée maintenant, je l'informe.
- Okay, moi je reste avec Hermione.
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Je marche à présent dans les couloirs du lycée avec Drago.
- J'espère pour nous que c'est pas surveillé la nuit, me dit le blond.
- J'espère aussi. Mais, au cas où, prends un sweat à capuche pour pas qu'on voye ta face.
- D'acc. On va devoir se séparer pour faire une partie chacun des casiers.
- Ouais. Mais pourquoi est-ce qu'ils auraient des trucs dans leurs casiers?
- Je sais pas.
- Pour se donner des informations et tout directement ici?
- Sûrement.
- Mais c'est carrément pas discret.
- Normalement ça l'est, car il n'y est censé y avoir seulement des moldus ici. On devrait pas être là.
- Oui c'est vrai. Tu crois qu'on va devoir aller à Poudlard?
- Euh, je sais pas. Pourquoi?
- Ma meilleure amie va postuler pour bosser là-bas, alors, elle airait pu nous aider pour l'endroit où loger et tout ça.
- Ouais c'est vrai. Il faudra vérifier avec la bande que Voldemort n'ait rien caché là-bas.
- Avec Hermione, Ron...
- Tout le monde. Comme ça on pourra fouiller le château en pas longtemps.
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Le lendemain soir, Drago et moi nous retrouvons devant le lycée. Le blond est vêtu entièrement de noir et porte même un bonnet également noir. Je porte un legging noir, des bottes noires, un marcel noir et une montre est accrochée à mon poignet.
- Élie, t'es magnifique comme ça, rit Drago.
- Dit le mec qui porte un bonnet noir hyper ridicule, je me moques.
- Écoutes, on est à fond dans le truc où on l'est pas, okay?
- Okay, eum...Je sors ma baguette et pointe le verrou du portillon. Alohomora, je prononce. Un cliquetis se fait entendre. J'ouvre le portillon et entre, Drago à ma suite.
- Bravo Lie.
- Dray, il n'y a rien à miraculeux à savoir comment ouvrir une porte. Nous pénétrons ensuite dans l'enceinte du bâtiment et commençons à marcher dans les couloirs. Je te le dis franchement, je ne le sens pas... Mais alors pas du tout.
- Moi non plus, me dit le blond avant de formuler un lumos, ce que je fais également. Nous avançons à présent dans les couloirs sombres, seulement éclairés de la lumière qui jaillit de nos baguettes. La rangée de casiers débute ici, m'informe Drago en s'arrêtant devant une énorme rangée de casiers. Je m'approche d'un casier.
- Okay, alors, commençons, je déclare. Je vais prononcer la formule lorsqu'un bruit retentit dans les couloirs, je sursaute légèrement, surprise. Je le sens vraiment pas, je murmure alors que Drago se rapproche de moi et me prend la main.
- T'inquiètes, c'est rien, me chuchote-t-il alors que des pas se font entendre.
- Putain... Je commence, mais le blond me coupe en mettant sa main sur ma bouche et nous fait entrer dans un casier avant de le refermer derrière nous. Pas besoin de préciser qu'on est très collés et que j'étouffe. Drago tend l'oreille, sa main m'empêchant toujours de parler. J'arrive à voir par les fentes du casier deux silhouettes passer devant nous. Je calme ma respiration pour qu'elle devienne quasi-inaudible et Drago fait de même.
- C'est de la folie, dit une silhouette.
- Je dois le faire, pour le maître, s'entête l'autre.
- On ne sait même pas s'il reviendra.
- Comment oses-tu douter des capacités et des promesses du Seigneur-Des-Ténèbres? Il peut revenir d'un jour à l'autre, car il est plus puissant que toi et que nous tous réunis. Si tu ne le crois pas, alors rentre chez toi, fais ce que bon il te semble. Mais moi j'ai une mission et je refuse qu'un abruti tel que toi se mette sur ma route.
- Je crois en lui... Mais certaines fois j'ai des doutes.
- Tu ne devrais pas avoir de doutes, même si ce n'est que "certaines fois".
- Je reste. Est-ce que tu l'as vu?
- Non. Et je n'ai pas le droit de le faire tout seul. Je dois le faire avec tout les autres.
- Il parait qu'elle dit le dernier indice.
- Et c'est vrai. Mais il est compliqué d'y accéder. Elle est protégée par des milliers de sorts, cela mettra des années avant qu'on ne puisse la voir.
- Mais, si on oblige Potter...
- Oui, les sorts ne marchent pas pour les principaux concernés. Bon, il se fait tard, rentrons.
Les pas se font de nouveau attendre, puis, plus rien. Drago attend quelques minutes avant d'enlever sa main et d'ouvrir rapidement le casier, alors que je suis appuyé dessus. Je tombe au sol et me fait super mal au poignet.
- Aï, je me plainds. Drago me sourit de toutes ses dents. Vas-y là... Même que ta sœur... elle sait pas prononcer un wingardium leviosa correctement. Le blond fronce les sourcils avant d'éclater de rire.
- Putain mais tu sais tellement pas comment répliquer, rie-t-il. Tu me disais: "Ta mère le sombral." Là, je l'aurai prit mal, mais franchement, ça c'était juste ridicule.
- Tais-toi, dis-je alors qu'il m'aide à me relever. Sinon, ils ont parlé d'un truc les deux gars en qui je n'ai absolument pas confiance, tu sais ce que c'est? Je demande sérieusement.
- Non mais il va falloir faire des recherches...
- Regarder attentivement...
- Et bien tendre les oreilles.
- Dray, cette mission, je ne la sens pas du tout.
- Je te l'avoue Lie, moi non plus je la sens pas.
Tout ça va mal finir, vraiment mal finir. En acceptant ce job, je crois que je me suis foutu dans la merde.