chp.25 Explications

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Elie
- Écoutes, Elie, on va t'emmener avec nous au Square Grimmaud. Juste le temps... de t'expliquer tout ça. C'est pas un lieu sûr pour parler, me dit Ginny.
- Mais, Ginny, dis-je.
- Oui?
- Comment se fait-il que je me souvienne de rien? La rousse grimace légèrement avant de me toucher le crâne.
- Tu t'es cogné la tête. Très fort. D'où que tu ais oublié les détails de fin de soirée.
- Donc c'est pas l'alcool?
- Nan, absolument pas. Dès qu'on a capté les mangemorts, on a désaoulé tout le monde. Tu te doutes bien que ça aurait été encore plus catastrophique si nous ne l'avions pas fait.
- Oui, ça aurait été bordel. Je me relève.
- Bon, allons-y. Tu as assez de force pour transplaner, ne t'inquiètes pas pour ça. Harry arrive alors. Ginny lui prend le bras et me le sien. Je le saisis et nous transplanons. Nous arrivons ensuite devant une grande maison numérotée 11. Soudain, une vieille porte délabrée surgit de nulle part entre les numéros 11 et 13. Des murs décrépis aux fenêtres crasseuses apparaissent à leur tour. C'est comme si une nouvelle maison avait soudain écarté les deux autres pour se glisser entre elles.
- Euh... C'est... C'est... bégaie-je.
- Ne poses pas de questions et entres, me dit Harry. Je soupire avant de monter les marches usées du perron et d'ouvrir la porte. Vas-y. J'entre ensuite dans la demeure, le couple à ma suite. Ils verrouillent la porte avec un sort après moi.
- Bon, vas te coucher, m'ordonne Ginny.
- Quoi? Je m'étonne.
- T'y vas. C'est un ordre. Ça a été une dure soirée, pour nous tous, alors on va se pioter.
- Mais... mais mon explication?
- Ça peut largement attendre demain.
- Sérieusement?
- Oui.
- Tu me fatigues, je soupire.
- Une preuve de plus que tu dois dormir.

Le lendemain...
Nous allons dans le salon et nous asseyons dans des fauteuils.
- Alors, vous m'expliquez? Je demande. Ginny hoche la tête.
- Voici ce qui s'est passé... Commence-t-elle.
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Ginny
- Pourquoi faut-il toujours que ça dégénère? Demandai-je en fermant les yeux. Les fenêtres éclatèrent alors. Nous reçumes tous des morceaux de verres. Des mangemorts masqués apparurent devant nous.
- Vous allez mourir, dit un mangemort, baguette brandit devant lui.
- Et ta mère, connard, m'énervai-je. Harry me fit les gros yeux.
- Ginny! M'engueula Ron. Harry prit un vase, enleva les fleurs avant de me jeter l'eau froide à la figure.
- Merci, Harry, merci beaucoup, ironisai-je.
- On dit que l'eau froide à la particularité de désaouler quelqu'un. Ça a marché? Me demanda-t-il.
- Ouais. Je jetais ensuite un coup d'œil aux mangemorts. Merde, lâchai-je en transplanant alors que l'un d'eux me lançait le sort de mort. J'atteris dans la salle-de-bain. Je commençais à chercher ma baguette quand une voix m'interrompit:
- Tu cherches ça? Me demanda Drago en agitant ma baguette.
- Drago, rends-la moi, lui dis-je, calmement.
- Aha, t'as oublié le mot magique, rit-il. Je le saisis par le col de sa chemise avant de le mettre sous la douche et d'appuyer sur le bouton. De l'eau glacée sortit du jet d'eau et tomba sur Drago. Après quelques secondes, celui-ci relevait sa tête vers moi et me fusillait du regard.
- Non mais tu fais chier, Weasley! M'engueula-t-il.
- Tu étais complètement saoul, me justifiai-je.
- Je te préviens, dès que j'en aurai l'occasion je te tue.
- Pas aujourd'hui. Je crois qu'on a assez de problèmes comme ça avec les mangemorts, signalai-je alors que des bruits de sorts résonnaient dans toute la maison. Drago me rendit ma baguette et nous descendîmes au rez-de-chaussée. Je me cachais derrière un fauteuil et tournais ma tête vers la gauche. Parvati était également cachée derrière un fauteuil, les larmes aux yeux. Je lui adressais un regard rassurant auquel elle répondit par un léger sourire.
- Je ne savais pas que la bande d'amis d'Harry Potter aimait jouer à cache-cache, rit un mangemort.
- Expelliarmus! S'écria Hermione en sortant de derrière le canapé, baguette sur les mangemorts.
- Tu crois que tu peux t'en sortir toute seule? Tous tes amis sont cachés et ils ne vont pas venir t'aider, dit un mangemort. Tom apparut derrière lui dans un plop.
- C'est ce qu'on va voir. Expulso! Cria-t-il en pointant le mangemort. Celui-ci fut projeté contre un mur.
- Jedusor, que nous vaut cet... honneur? Demanda la voix froide d'un mangemort avant qu-il ne retire son masque.
- Mais, je vous retourne la question. Pourquoi venez-vous ici? Pourquoi est-ce que vous nous attaquez alors que vous savez très bien que je vous tuerai? Je tiens à eux. Et on ne touche pas à ce qui est important pour moi sans en subir les conséquences, dit Tom.
- Père, je croyais que c'était fini tout ça, lâcha Drago en regardant le mangemort qui avait oté son masque.
- Ça ne sera finit que lorsque le Seigneur-Des-Ténèbres aura ce qu'il souhaite, dit Lucius Malefoy.
- C'est-à-dire?
- La mort du garçon.
- Vous ne pouvez pas tuer Harry. Pas maintenant. Votre maître n'est pas encore revenu. Et je suis certain qu'il voudra le tuer de sa propre main. Les seuls qui peuvent être tués ici, c'est nous.
- Alors nous le ferons. Et je prendrai plaisir à te tuer moi-même, Drago. De toute façon, tu n'es plus mon fils. Ou devrai-je plutôt dire que tu ne l'as jamais été. Tuez-les. Tiens, commencez donc par la sang-de-bourbe. Tom pointa alors Lucius de sa baguette.
- Ne la touches pas, sinon t'es mort, le menaça-t-il.
- Alors Jedusor, les rumeurs sont vraies? Tu es devenu sentimental. Tu t'es ramolli, se moqua le père Malefoy.
- Je ne crois pas que tu sois en position de te moquer de moi. Je suis Tom Jedusor. Et toi, tu n'es rien d'autre qu'un lâche. Oui, on m'en a parlé. J'ai eu vent de beaucoup de choses te concernant. Après que Voldemort ait disparu cette fameuse nuit à Godric's Hollow, tu t'es déclaré innocent de tous les crimes dont tu était suspecté dû à ton ralliment au Seigneur-Des-Ténèbres, avant de continuer à vivre dans ton manoir et d'élever ton fils comme si de rien était. Je suis peut-être devenu un sentimental, mais toi, tu es et resteras toujours le même: un pauvre lâche. Je suis loin d'être ramolli, toi par contre.
- Endoloris! Cria un mangemort en visant Tom. Celui-ci contra le sort avec un protego.
- Toi, je vais te faire la peau, dit-il.
- Tom, ça sent bizarre, dis-je.
- Quoi? Ginny, c'est pas le moment. Mais alors, vraiment pas, me signala-t-il.
- Non mais attends... elle a raison. Il y a comme un odeur de... Commença Parvati. Carbonisé. Nous regardâmes tous, paniqués.
- Le sortilège de feudaymon. On doit tous sortir! Cria Padma qui était en-dessous de la table.
- Reynold, Wolck, occupez-vous de la sang-de-bourbe. Elle est la première sur la liste du maître, dit Lucius. Tout le monde se retourna, surpris, vers la concernée. Oh. Vous ne le savez pas. Mais pourtant, la sang-de-bourbe a reçu quelques menaces cers derniers temps.
- Je... non... Balbutia Hermione. Ron sortit de sa planque et la prit par le bras.
- Hermione, on reste pas planté là! Lui cria-t-il.
- Quoi? S'étonna la jeune femme.
- Hermione! On a besoin de toi et tu le sais très bien! Tu es hyper importante pour mener à bien la destruction définitive de Voldemort! Dit mon frère avant de les faire transplaner.
- Où est Harry? Demandai-je à Parvati.
- Il est partit cherché les baguettes des autres. Y en a pleins qui les avaient pas avec eux, m'informa-t-il.
- J'en fais parti, avouai-je avant de sortir de ma cachette. Expelliarmus! M'écriai-je en pointant les mangemorts. Ils contrèrent le sort. Tout le monde était en train de se battre (excepté Hermione), Harry nous avait rejoint en rendant les baguettes et Ron était revenu.
- Endoloris! Le cri venait de derrière moi. Je n'eu à peine le temps de me retourner que...
- Ginny! Hurla Elie qui venait de se battre contre un mangemort avant de se mettre devant moi et de contrer le sort. Je la remerciai d'un signe alors qu'elle commençait à lui lancer des sorts. Soudain, le mangemort qu'elle avait battu juste avant et qui était par terre, utilisa les forces qui lui restaient pour lui lancer sa dague, qu'elle se prit au niveau de la cage thoracique. Sur le moment, je ne l'avais pas vu et je ne pus rien faire, hormis crier en constatant le sang qui commençait à imbiber le tee-shirt d'Elie. Celle-ci regarda sa blessure un instant avant de tomber à terre. Je me chargeais des deux mangemorts avant de me précipiter vers elle.
- Elie, je suis désolée. Je suis tellement désolé, lui dis-je. On va te soigner, okay? On va te soigner. Malgrès quelques blessés, le calme était revenu, il ne restait que quelques mangemorts.
- Bordel, Ginny! Il s'est passé quoi! Cria Drago en se précipitant vers Elie.
- Elle s'est prit une dague dans la cage thoracique. Ça l'empêche de respirer correctement, lui expliquai-je.
- Mais, retires-la, idiote! M'engueula-t-il.
- Euh... je... d'accord, bagayai-je.
- C'est bon, laisses-moi faire! Drago me poussa et s'approcha d'Elie avant de saisir le bout de la dague et de la retirer rapidement. Elie eut un hoquet de surprise et lâchait un petit couinement de douleur.
- Et maintenant, Dr.House? Demandai-je.
- Prends ça et appuies-le sur sa blessure, dit Drago, ne prenant pas compte de ma remarque (en même temps il ne peut pas connaitre), en retirant sa veste avant de me la donner. Je la prends, la mets en boule avant de l'appuyer sur la blessure d'Elie. Les jumeaux arrivèrent soudainement en courant.
- On arrive pas à contrôler le feudaymon, dit Fred.
- Et, Tom? Demanda Ron.
- Il y arrive pas non plus. Le feu a prit de trop grandes proportions. Il entoure toute la maison. On doit s'en aller, nous informa George. Hermione arriva soudainement dans un plop.
- Tu te fous de la gueule du monde, toi! L'engueula Ron.
- Je voulais juste voir si ça allait. Mais, si t'y tient à ce point, je me casse, dit sèchement la brune.
- Fermez-la, putain! Vous voyez pas qu'Elie est blessée! S'énerva Drago.
- On est là, on s'est ocupé des derniers mangemorts, dit Padma en arrivant vers nous accompagnée de Parvati, Dean, Tom, Neville, Luna et Kiara.
- Elie! S'écria cette dernière en se précipitant vers sa meilleure-amie.
- Hermione? Mais qu'est-ce que tu fiches ici? Tu comprends que t'es sur la liste! S'exclama Tom.
- Y a plus de danger. Et, je suis venue pour... voir si tout le monde allait bien, se justifia Hermione. Tom soupira.
- Et, c'est quoi ces menaces, au juste? Demanda-t-il.
- Eum... Je comprends pas pourquoi il a parlé de ça. J'ai rien reçu.
- Toi, non, mais Ron, oui, dit Harry.
- Quoi! M'étonnai-je en me retournant vers mon frère.
- Harry! L'engueula-t-il.
- L'engueule pas, okay! C'est de ta faute, t'avais qu'à m'en parler, trou-du-cul! M'énervai-je.
- C'est bon, détends-toi, me dit Ron.
- Me détendre? Alors que mon frère est menacé de mort par le plus grand mage noir de tous les temps!
- J'ai jamais dit qu'il m'avait menacé de mort.
- Parce que c'est pas le cas, peut-être?
- Euh... en fait si.
- Voilà! Et pourquoi tu m'en parles pas! Je suis ta sœur, merde!
- Justement! J'ai voulu en parler à personne, garder ça pour moi, mais Harry m'a grillé et a vu la menace. À la base, je voulais le dire à personne.
- Mais pourquoi!
- Parce que ça n'a aucune importance! Menace ou non, je reste en danger car je suis le meilleur-ami d'Harry, ainsi qu'un aurore et qu'un membre de l'ordre. C'est normal que je morfle!
- Sauf que ce sont des menaces, Ron! Ce qui montre que tu n'es pas seulement en danger, mais que tu l'es encore plus que nous tous. Tu as reçu des menaces, ce qui signifie que tu es en ce moment la cible de Voldemort et de ses mangemorts. Tu es le premier sur la liste.
- Non. Hermione l'est. Lucius l'a dit lui-même, dit Drago.
- Tu veux dire... ton père, dis-je.
- Non. Cet homme n'est pas mon père. Tout à coup, il y eut une énorme explosion qui détrusit le Terrier et nous projetait à terre, un peu plus loin, des débris nous tombaient dessus. J'étais sur le sol, comme tous les autres. J'enlevais les quelques débris qui m'étaient tombés dessus et redressais mon buste.
- Harry? Harry? Harry! Criai-je.
- T'inquiètes, je suis là. Je vis une main sortir des débris pour montrer la position de son propriétaire. Les débris furent ensuite retirés et je vis Harry. Il rempa jusqu'à moi en toussotant.
- C'était quoi? Lui demandai-je.
- Ces enfoirés ont lancé un maléfice explosif sur le Terrier.
- Alors, on va devoir tout reconstruire, encore?
- Malheureusement oui.
- Heureusement que les parents ne sont pas là aujourd'hui.
- Oui, heureusement. Ils sont à la chaumière, c'est ça?
- Oui, pour... passer du temps avec Bill et Fleur. Harry, je pense qu'on peu arrêter de parler des prénoms de futurs enfants.
- Ginny, je ne te suis pas. Qu'est-ce que tu veux dire par là?
- Tu le sais très bien.
- Oh.
- Je suis désolée, vraiment. Mais je refuser d'élever des enfants dans le monde qu'est le notre. Ils n'ont pas à vivre ça. Et, nous seront leur parent. Ils auront des problèmes du même ordres que ceux que nous avons nous aujourd'hui. Je ne veux pas leur imposer le malheur, la perte continuelle d'êtres chers et la souffrance.
- Moi non plus. Peut-être quand les choses seront différentes.
- Oui.
- Elie! Elie! Cria une voix que je reconnus comme celle de Kiara. Je me retournais vers Harry.
- Harry, elle est blessée, dis-je.
- Ne t'inquiètes pas, elle ira bien. Kiara l'avait dit elle-même: Elie s'en sort toujours, m'assura-t-il.
- Oui, comme toi.

Tome 2: Il était une fois...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant