chp.17 Culpabilité

111 6 0
                                    

Tic Tac Tic Tac.
- Drago... M'appelle Ginny. Je relève ma tête vers elle. On la retrouvera.
- Non. Elle est morte, dis-je. La rousse soupire avant de se lever.
- Bon, désolé de ne pas pouvoir rester mais le mariage est ce week-end. J'ai encore quelques petites choses à préparer alors...
- De toute façon, je ne comprends même pas pourquoi tu es venu me voir.
- Parce que tu as besoin d'une amie. Je ris à sa remarque.
- On est pas amies Ginny.
- Ah oui? Vraiment? Tu peux me dire ce que tu veux, mais je sais très bien que c'est faux. J'y vais. Oh et une dernière chose: "Rases-toi avant de venir au mariage." Un homme des cavernes en costard ça ferait un peu bizarre.
- C'est juste un début de barbe. J'en ai à peine.
- Ouais, à peine. Tu sais que j'avais fait un faire-part pour elle? Du coup, avec notre rapprochement. Je l'avais aussi invité, m'informe la rousse, les larmes aux yeux. Eum... Sinon, est-ce que Parvati t'a dit qu'elle venait finalement?
- Je ne sais pas. On se voit plus trop depuis... depuis qu'on l'a laissé.
- Ça vous a beaucoup atteint tout les deux.
- Ça te dérangerait si je redevenais le connard d'avant?
- Tant que tu le fais après le mariage, ça me va, rit la rousse.
- Okay. Comment va Dean?
- Il s'en veut... beaucoup. Mais malheureusement ça ne change rien à ce qui s'est passé, n'est-ce pas? Pourquoi ne lui as-tu pas demandé toi-même? Pourquoi tout simplement n'es-tu pas allé le voir?
- Je n'en n'ai pas eu le courage. Je ne suis qu'un lâche, Ginny.
- Dis pas ça. Nous savons tous que c'est faux.
- Bon, maintenant vas-t-en.
La rousse ne dit rien et quitta mon appartement.
_______________________________
Tome
Je me réveille, me lève et entends quelquechose se cogner contre la fenêtre. Je vais dans le salon et regarde pour savoir ce que c'est.
- Stupide hibou, je lâche en voyant le rapace frapper contre la vitre. J'ouvre la fenêtre, le laissant entrer et le caresse alors qu'une enveloppe tombe de son bec. L'hibou s'en va ensuite. Je prends l'enveloppe, l'ouvre et vois qu'il s'agit d'un faire-part. Je lis:
"Je sais que tu n'en as strictement rien à battre. Mais t'as intérêt à venir à mon mariage ce week-end sinon je t'enlève la possibilité d'avoir une descendance! Tu sais très bien que je le ferais! Viens bien habillé sinon c'est même pas la peine.
Cordialement, ton amie la rouquine."
- C'est sensé être un faire-part ça! Je m'exclame.
______________________________
Ginny
J'ai menti à Drago. Je ne suis pas parti pour les préparatifs du mariage. Ça m'étonne qu'il y ait cru d'ailleurs. Je suis une sorcière, ça prendra deux secondes pour tout installer.
En vérité, j'étais allée voir Parvati. Celle-ci ne voulait voir personne appart moi. Alors certains le prennent mal. Comme Drago par exemple. Ce qui fait que tout les deux sont en froid.
- Je suis égoïste et cruelle. Si Lavande et Padma sont mortes, c'est à cause de moi. C'est pour me punir, dit Parvati qui était dans son lit. Une boîte de mouchoir à côté d'elle.
- Parvati, c'est pas de ta faute, je tente de la consoler.
- Si.
- Okay. Harry serait mort par ma faute si Fumseck ne l'avait pas aidé. Eum... Que dire encore? Des personnes ont été prétifiées par ma faute. Tout les nés-moldus auraient pu crevé par ma faute. J'ai ouvert la chambre des secrets. J'ai écrit sur les mûrs. Récemment, Blaise est mort par ma faute. D'autres personnes autour de moi sont mortes. Je pourrais me demander de plus en plus si ce n'est pas de ma faute. Si je le mérite. Si c'est pour me punir d'avoir été son pantin en deuxième année. Mais alors, pourquoi ne pas m'attaquer moi, au lieu de faire souffrir mes proches? Poses-toi aussi la question. Et qu'est-ce que ça signifierait alors? Dans ce cas, Seamus est mort à cause de Dean, et Nigel par la faute de Pansy, Sirius Black et Dobby à cause d'Harry. Si on voit les choses de cette manière, tout le monde est coupable, tout le monde aurait pu faire quelquechose.
- D'accord. Peut-être bien que la mort de Padma et Lavande n'était pas de ma faute. Mais il n'empêche que ce qui est arrivé à Élie ça ça l'est, ça c'est de ma faute. J'aurais dû rester. Même si elle m'avait supplié j'aurais dû. Tout comme Drago, lui aussi aurait dû. Mais on est quand même partis. On l'a laissé seule. On l'a abandonné. Je suis quelqu'un d'horrible.
- Dis pas ça.
- Pourtant c'est la vérité! J'ai préféré fuir que de rester et d'aider mon amie! J'aurais dû mourir pour elle! J'ai été lâche et j'ai renié les principes de la maison de Godric Gryffondor, voilà tout! Moi, courageuse? Quelle blague. Le choixpeau s'était teompé ce jour là. Il ne savait tout simplement pas où me mettre. Je n'ai aucun caractère. Je ne suis ni gentille, loyale et sociable, ni ambitieuse et rusée. Je ne suis pas sage et studieuse non plus. Et courageuse? Ça encore moins. Je ne suis qu'une gamine stupide sans caractère.
- Mais arrêtes. Arrêtes de te rabaisser comme ça. Nous savons tous que c'est faux! Tu es une personne merveilleuse. Quand vas-tu t'en rendre compte et cesser de te traiter intérieurement d'idiote et de penser que tu n'es qu'une merde?
- Tu as tort Gin. Tu as tort de penser ça de moi. Tu as tort de croire en moi. Et je vais te décevoir, comme j'ai toujours déçu les gens qui m'entourent.
- Dis-moi Parvati, qu'est-ce que je fous ici alors que je pourrais passer du temps avec mon merveilleux fiancé? Hein, dis-le moi.
- Parce que tu veux que j'assiste à ton mariage.
- Non. J'en ai rien à foutre de ça. Tu viens ou tu viens pas. C'est toi qui choisit et ça sert à rien que je te parle pour que tu te décides. Ce choix tu le fais toute seule. Je compte pas t'influencer. Et si chui là c'est pas pour moi. Non c'est pour toi, putain! Je passe du temps avec toi et pas parce que t'es une grosse merde et que tu me fais pitié. Non! Si je fais ça c'est parce que tu es une amie proche, que tu comptes pour moi et que tu es tout sauf une merde. Que ce soit à mes yeux, ou à ceux des autres. Tu es et seras toujours Parvati Patil, une femme géniale qui manque de confiance en elle et que tout le monde juge avant de connaître. Et tu sais pourquoi tout le monde avait des préjugés sur toi? Parce qu'à Poudlard tu te faisais passer pour une idiote qui pense qu'à la superficialité. Et ne me contre-dis pas. Je sais très bien ce que je dis, je l'ai vu. Lorsque tu restais avec Lavande, tu te faisais passer pour quelqu'un d'autre. Maintenant, tu es toi-même et tu es aimée et appréciée de tous. Quand vas-tu te réveiller, merde! Je suis Ginny, ton amie, et je peux t'assurer que tu es merveilleuse. À présent ouvres les yeux, que tu te rendes enfin compte de qui tu es réellement. Si tu n'arrives pas à les ouvrir, au moins fais semblant. Fais semblant pour nous, car ça nous fait mal de t'entendre te rabaisser toi-même. Fais semblant ou comptes sur quelqu'un pour qu' il t'aide à ouvrir les yeux. Moi, j'ai déjà essayé pleins de fois, mais tu ne m'écoutes jamais. J'essaie de t'aider, mais je ne peux pas tout faire toute seule. C'est toi qui doit faire l'effort d'ouvrir les yeux. Tout les autres, y comprit moi, ne peuvent que t'y aider. Bon, je vais rentrer chez moi. Au mariage, tu viens ou tu ne viens pas, comme je te l'ai dit, c'est toi qui choisit. Mais sâches que la place de la fille merveilleuse que tu es ne sera jamais prise. Au mariage, il n'y aura personne pour te remplacer. Il y a trois demoiselles d'honneur, si l'une d'elles n'est pas là, personne d'autre ne peut les remplqcer, car sinon je ne les aurais pas choisi elle. Retiens bien ça dans ton crâne: "Je t'ai choisi et ce n'est pas pour rien." Ne te fies pas au proverbe: "Personne n'est irremplaçable." Car c'est totalement faux. Enfin, pour moi ça l'est. Je ne pense vraiment pas que quelqu'un soit irremplaçable. Et je ne vois pas pourquoi tu serais une exception de mon point de vu. Sur ce, j'y vais, dis-je avant de sortir de sa demeure, de transplaner devant mon appartement d'y rentrer.
- GINNY! Crie Harry.
- Quoi? Je demande en pénétrant dans le salon. Il m'attend, là, assis dans le canapé.
- Rien. Je t'aime, c'est tout. Je m'assois à côté de lui.
- Mais d'où vient cet élan soudain d'amour? Je le taquine.
- De toi. À chaques fois que je te vois, tu émanes quelquechose qui fait que je t'aime.
- Eum... Okay, je te l'avoue. Je t'ai envouté avec un filtre d'amour, ris-je.
- Avec toi pas besoin de filtre d'amour. Tout est réel.
- Pourquoi tu me dis tout ça? T'as peur que je te dise non au mariage alors tu essaies de m'attendrir avec des paroles pas du tout crédibles et qui font très films à l'eau-de-rose?
- Désolé.
- Okay, je te pardonne.
- Du coup, c'est arrangé avec Tom, Parvati et Drago?
- Drago viens. Parvati, je ne sais pas. Mais je pense l'avoir fait réfléchir. Et concernant Tom, je l'ai menacé.
- Tu l'as quoi?
- Je l'ai menacé d'enlever ce qui lui permettrait d'avoir une descendance.
- Tu le feras pas j'espère? Si Hermione veut des enfants, tu fais comment au juste? Rit Harry.
- T'inquiètes j'y ai pensé. C'est pour ça que je ne le ferais pas, ris-je à mon tour.
- Merci, tu m'as fais peur.
- Des nouvelles d'Élie?
- Malheureusement non.
- Harry, Drago et moi on pourra pas continuer sans elle.
- Je sais. Mais ça fait trois mois maintenant. Il faut se débrouiller sans elle.
- Je refuse de vivre comme si elle était morte.
- Désolé de te dire ça. Mais elle l'est sûrement. Trois mois qu'elle a été kidnappé par les mangemorts.
- Harry, je veux attendre de savoir... on est sûr de rien pour le moment.
- Gin...
- Est-ce que vous la cherchez au moins?
- Le ministère ne veut envoyer personne à sa recherche.
- Alors, vas-y avec les autres.
- On n'a rien. Même si je le veux vraiment, je ne peux pas partir alors que je n'ai aucune information. Je n'ai pas de point de départ. Ginny, on veut tous partir la retrouver, mais on ne peut pas.
- Je sais mais on doit agir. Je refuse de perdre encore quelqu'un! Cris-je les larmes aux yeux. Harry me prit dans ses bras.
- Je sais. Moi aussi, murmure-t-il.
_____________________________
Élie
Le mangemort s'approche de la chaise sur laquelle je suis ligottée et me fait boire de force un liquide bizarre.
- Oh mais c'est quoi ça! C'est dégueulasse, je lâche.
- Je me répète... Est-ce que toi et tes amis avez trouvé quelquechose? Me demande à nouveau le mangemort.
- On a... Je commence. Je m'arrête, comprenant que j'allais tout lui avouer. Résistes Élie, résistes putain. C'est du veritaserum. Tu le sais, tu connais cette potion. Tu peux ne pas dire ce que tu sais. C'est difficil, mais possible. Rien trouvé, continus-je difficilement. Malgrès moi, je grimace légèrement. Ce que le mangemort remarque tout de suite.
- Endoloris! Je ferme les yeux, comme si ce simple geste, aténuerait la douleur. Mais évidemment ce n'est pas le cas et j'hurle à cause de la souffrance provoquée. Je crois que je ne m'y habituerai jamais. Il arrête ensuite le sortilège. Tu résistes au veritaserum et à l'imperium. Mais tu ne résisteras pas longtemps aux doloris. Ils vont te rendre folle. Es-tu sûre de ne vouloir rien dire?
- Vas te faire voir, je lance.
- Diffindo! Endoloris! Je lâche un cri de douleur. Et après quelques minutes il arrête le sortilège. Ce sera tout pour aujourd'hui. À demain, déclare-t-il avant de sortir de la pièce. Une larme coule le long de ma joue.
- Quand est-ce que ça se terminera enfin? Mais tuez-moi, putain, je murmure pour moi-même.

Tome 2: Il était une fois...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant