Zoro x Oc

Chapitre 12

-Abel ma fille, viens me voir, dit la voix d'Orochi.

-Qu'est ce qu'il raconte, demande Chopper.

-Je n'en ai aucune idée, je réponds, mon père est resté sur mon île natale. Là c'est juste un connard de subordonné de Kaido.

-Ma fille, tu ne me reconnais pas ? dit il avec un petit sourire.

Je sors alors de ma cachette.

-Abel ! crie Chopper.

-Pourquoi dis tu que je suis ta fille ? je demande alors.

-Ça m'attriste que mon cher frère, Ben, ne t'ai pas dit que ton véritable père n'est autre que moi. C'est moi qui t'ait conçu. Pas lui.

Quoi? mon véritable père, Ben Mick n'était pas mon vrai père. Mon vrai père n'est rien d'autre qu'un connard de première que je n'ai connu?
J'y crois a peine.

-Je ne te crois absolument pas, je dis en pointant mon sabre vers lui.

-Pourtant c'est le cas, dit il, attaquez la, hurle t'il à tous ses subordonnés.

Ils se précipitèrent tous vers moi.
Même si cette nouvelle me laisse sans voix je ne me laisse pas faire pour autant. Je vais me battre, et ce comme Zoro me l'a appris. Je ne peux pas faire honte à mon equipage. Il faut que je me donne à fond.
Franky ainsi que Chopper sortent alors de notre cachette et se mettent aussi à battre. On peut le faire. Je le sais. Ça va être dur, mais rien n'est impossible pour un Mugiwara.

Je mets alors en place toutes les attaques que Zoro m'a appris pendant ces nombreux mois. J'en touche plusieurs mais je ne tue personne. J'ai l'impression d'être inutile.

Je sers à rien, seuls chopper et franky sont utiles. Moi j'ai trop peur de tuer quelqu'un. J'ai trop peur de faire du mal alors que je suis une pirate maintenant. Je n'ai pas cette habitude.

-Ma belle Abel j'ai appris que tu avais avalé un fruit du démon, Ben mon super frère ne m'avait rien dit mais j'ai appris ça par la Marine, dans le journal. J'aimerais vraiment voir de quoi tu es capable, dit Orochi derrière moi.

Je sens qu'il s'approche. Je dégaine alors mon sabre.

Mais je suis trop faible. Il m'attrape par les cheveux et me traîne sur le sol. C'est pas vrai, je vais mourir. Il va tuer sa propre fille ?

Puis je me pris un violent coup sur la tête qui me plongea dans un profond comas.

Je ne sais pas combien de temps après cet incident. Mes yeux s'ouvrirent. Je suis ou putain? personne ne m'a prévenu de rien.
Soudain je me souviens de tout.
Orochi est apparement mon géniteur. Et puis je me suis faite taper sur la tête, ça m'a mise dans le mal.

Je regarde autour de moi. Je suis dans une prison. Je ne vois personne.

Je me lève malgré le peu de forces qui me reste et je commence à essayer de trouver un moyen de sortir.

-Crois pas que tu vas t'enfuir si vite ma jolie, dit une voix d'homme qui se cache dans l'obscurité.

C'est qui encore ce pervers ?

-Relâchez moi, j'ai rien à vous donner.

-Tu te trompes, tu as tout à nous donner, tu possèdes un des fruits du démon les plus puissants. On a besoin de toi. Que tu le veuilles ou non.

-Si je veux pas utiliser mon foutu pouvoir je ne l'utiliserai pas, vous ne pourrez jamais m'obliger.

-Tu connais mal ton père.

Soudain l'homme qui était dans l'obscurité sorti de sa « cachette ».
C'est un garçon assez grand, musclé et très tatoué. Je me demande qui c'est. Je ne l'ai jamais vu.
Il est inconnu au bataillon pour moi.

-D'ailleurs t'es plutôt jolie. Tu ne dois sûrement pas tenir ça de ton père. C'est qui ta mère ?

Il est bien culotté celui là.

Je regarde autour de moi pour voir si j'ai le sabre de Zoro mais il faut croire que non.

Il va sûrement me détester. J'espère pas... Jaime pas quand Zoro me déteste. Je déteste quand Zoro me déteste.
Il faut que je récupère son sabre.

Je commence alors à m'énerver et à essayer de frapper partout qu'il me laisse sortir. Je sais que ça ne va rien changer mais tout de même... je préfère essayer.

-Calme toi beauté, personne ne te fera sortir d'ici. On est rien que tous les deux.

-Non, luffy et les autres vont venir me chercher !

-Ça m'étonnerait. Ça fait plusieurs jours que tu es ici. Et on entend dire qu'ils ont quitté l'île.

-Ils ne m'auraient pas laissé! tu mens!

-Bien sur que non, tout le monde sait que tu n'es pas dans l'équipage à la base, tu t'es juste simplement rajouté lors de leur escapade sur leur y'a petite île.

-Et alors ? qui te dit qu'ils ne tiennent pas à moi?

-Ça se voit, la preuve, ils sont partis...

Soudain la porte blindée fut tranchée en deux.

Je rêve ?

Qui c'est.

-Maintenant tu vas laisser Abel tranquille. Dit une voix masculine que je reconnaîtrais parmi mille.