Chapitre 18

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Aujourd'hui, c'était le jour des ateliers depuis que je suis arrivée je n'en n'ai jamais fais car il y avait un problème avec la salle apparement mais maintenant que c'est réparé on va pouvoir y aller !

Je le montrais pas mais j'étais trop excité d'en faire un, je voulais trop savoir ce que ça allait donner et puis ça changerai de ma routine habituelle.

J'ai pensée plusieurs fois a m'enfuir de la prison, les problème c'est que je ne peux pas faire ça seule, il me faut une équipe extérieur et puis même, je ne ressens pas tellement l'envie de m'échapper et de devoir quitter la France pour échapper au cameras.

D'ailleurs, je me suis fait un ami, Simon il est vraiment hyper sympa et s'adapte à mon caractère, c'est la première fois de ma vie que j'ai un compagnon.

Naceira continue de me provoquer mais je ne répondrais pas, elle peut continuer.

Et il reste lui.

Je ne me sens pas à l'aise lorsqu'il me fixe, il dégage une aurore vraiment mauvaise et je veux à tout prix m'en éloigner.

Enfin bref,

Les ateliers sont à 16h, pour l'instant il est 10h et c'est l'heure fatidique.

L'heure des douches.

Je détestes ce moment, il est horrible.

Je m'empare de mes affaires de douche et nous partons en direction de l'horrible salle. Arrivée là bas pour l'instant tout se passe bien les femmes se douchent en discutant lorsque ça sonne, ok c'est le moment.

Je prends ma serviette que j'enroule fermement autour de mon corps afin qu'elle ne tombe pas lorsque je serais dans la salle ses hommes. Ainsi je mets ma serviette autour de mes cheveux que j'attache aussi fermement que celle du corps.

Je passe devant en baissant la tête et en avançant très vite, des sifflements se font entendre et cela m'écœure au plus au point.

Soudain, j'heurte quelqu'un s'il vous plaît tout sauf ça.

Je relève la tête et vois que c'est le fameux je me sens extrêmement gênée il me regarde intensément pendant plusieurs secondes et je finis par avancer rapidement, de dos je peux encore sentir son regard mais je ne me retourne pas.

Lui n'avait pas l'air gênée le moins du monde, nous étions tout les deux nus même si j'étais couverte d'une serviette cela revient au même.

T'es vraiment qu'une idiote Tanya.

Ça m'apprendra à pas regarder où je marche, on se dirige vers les vestiaires, je m'habille rapidement et en sort toujours aussi gênée que toute à l'heure.

J'hésite à en parler à Simon, mais je parie qu'il va que faire de me charier dessus alors finalement je ne préfère pas.

[...]

C'est l'heure de la récrée, alors je me dirige vers le banc et je vois au loin Simon qui m'attend. Je presse le pas et m'assois à côté de lui.

— Toi tu va devoir des explications me dit-il d'un ton décidé.

Je suis confuse et je fronce les sourcils d'incompréhension.

— De quoi tu me parles dis-je en étant confuse.

— Tu crois que je t'ai pas vu ? Ce petit numéro sous les douches toute a l'heure ?

Je ne vois absolument de quoi il parle, les douches ?

— Je vois toujours pas de quoi tu me parles.

Il fait les gros yeux et je comprends qu'il parle de l'homme mais je continue de nier.

— Tu fais vraiment l'aveugle, avec Riyad toute a l'heure ça te dit toujours rien ?

Il s'appelait Riyad, jolie prénom.

— Ahhh ça oui et bah ? Je me suis juste heurter à lui j'avais pas fait exprès.

— Tu rigoles j'espère, il t'a regardé comme si il allait te manger dans la seconde qui suivait.

— T'abuse tout le temps des choses toi.

Il continue de me charier dessus ce qui me fait rire. A la fin de la récrée, on se redirige vers nos cellules puis ce n'est que 2h plus tard qu'on revient nous chercher pour les ateliers.

Aujourd'hui c'était de la peinture, ils nous emmènent dans une grande salle avec une toile chacun et de l'acrylique en guise de peinture.
On s'assoit tous mais on remarche rapidement sur tout le monde n'a pas ses pote de peintures.

— Tanya et Riyad, je vous donne les clés allez nous chercher 11 pots de peinture s'il vous plaît c'est dans la salle 213, ne perdez pas trop de temps puisque la température de salle est chaude pour pouvoir garder de la peinture en bon état dis le surveillant.

Super il manquait vraiment plus que ça.

Je me dirige vers lui et il me tend les clés que j'attrape et je m'avance vers la sortie sous l'œil très attentif de Simon que je tente d'ignorer plus que tout.

Le trajet se fait en silence, un silences d'une genre pensant qui me dérangeait. Ne connaissant pas la prison, lui est devant moi et je suis finalement guidée par lui jusqu'à cette fameuse porte.

Je rentre les clés dans la serrure et déverrouille en ouvrant la porte et la pousse de mes minces mains pour l'ouvrir afin que nous passions.

En rentrant, je n'est pas le temps de fermer la porte qu'elle se claque, tanpis j'ouvrirais après.

Je ne me souviens plus du tout des couleurs que l'on devait prendre alors je prends mon courage à deux mains et lui demande.

— Tu te souviens des couleurs que l'on devait prendre ? le questionnais-je.

Rouge, bleu et jaune me répond-il d'un ton froid.

La tension est glacial ce qui me fit parcourir un frissons qui m'enveloppe de mes doigts de pieds au pulpe de mon cuir chevelu. Je me dirige vers les couleurs qu'il faut et en prends 4 tubes de chaque.

J'ai quand même chaud, le surveillant j'avais pas tort et je remarque que Riyad aussi car son t-shirt le colle du à sa transpiration.

Il est quand même bien foutu.

Tanya ressaisis toi.

C'est extrêmement tendu et je ne comprends pas pourquoi mais je garde une tête neutre et ne dit passer aucune émotions. Je continue de prendre quelques pots de peinture dans mes bras et me dirige rapidement vers la sortie car j'ai chaud.

En arrivant devant la porte je tente de pousser le poignet de la porte mais elle ne s'ouvre pas.
Je ne comprends pas alors je commence à chercher les clés et c'est là que mon cerveau s'illuminât.

Je l'ai est laissé derrière la porte.

Je suis coincée avec Riyad dans cette salle.

Alors vous kiffez mes bb ?
Snap : youss_chro allez y tout se passe la bas !

Un amour entre les barreauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant