Chapitre 19

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Je me retourne vers Riyad pour lui annoncer la nouvelle en restant neutre.

— On est coincés.

— Je l'avais compris espèce de conne ta laisse les clés derrière la porte me dit il en étant neutre.

J'suis pas ta pote tu me parles autrement.

Il semble choqué que je lui réponde comme ça et il reprend immédiatement une face neutre.

— Ferme la.

Je ne lui réponds pas en cherchant une solution. Je tire une épingle de mes cheveux et tente de crocheter la serrure comme j'ai toujours fais mais c'est en vain.

Je sors un petit couteau de mon soutien gorge et je tente de crocheter là serrure aussi mais impossible.

La serrure est en pierre ou quoi ?

Il me regarde attentivement je ne prête pas attention lorsqu'il me dit.

— Où est ce que t'a appris à faire ça ? s'exclama t-il.

Eh merde, purée manquait plus que ça.

— Tout le monde sait faire ça hein mentis-je.

Il me regarde en étant dubitative et je le vois dans on regard que je suis cramée.

Il ne dit rien mais je sais qu'il le sait, il sait que je fais partie d'un gang puisque il en fait partie lui aussi je le sais.

Ne me prends pas pour un imbécile.

— Sinon quoi ? Je fais ce que je veux.

J'ai extrêmement chaud et j'hésite à enlever ma combinaison du moins le haut, sachant que j'ai un t-shirt en dessous donc ça ne posera pas problème.

Je baisse la combinaison et laisse voir mon t-shirt blanc qui est d'ailleurs légèrement transparent ce qui laisse entre voir mon soutient gorge de couleur noir.

Il baisse légèrement les yeux vers ma poitrine qu'il relève rapidement, j'ai envie de l'étrangler.

— Gros crasseux tu me dégoûtes.

Il se rapproche dangereusement devant moi jusqu'à être très proche de moi tandis que je ne bouge pas d'un poil.

Il me regarde intensément ce que je fais de même, mon regard est neutre cependant le sien veut me décapiter je le vois.

— Je n'ai jamais frappée une femme, ne m'oblige pas à ce que tu sois là première Tanya.

Il a insisté sur mon prénom exprès.

— Quel gentleman, dommage pour toi j'ai déjà frappé des hommes.

Il avances et je recule jusqu'à ce que je me retrouve collée au mur.

— Recule par contre, on est pas camarades.

— Pourquoi tu as peur c'est ça ?

Un amour entre les barreauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant