CHAP9 : ATEBA

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Durant toute la soirée, j'ai anticipé cet instant, cette rencontre, les différentes expressions qu'oculeraient son visage, et la conclusion revenait aux mêmes faits : une surprise inexplicable qui aboutirait à un rejet.

L'eau qui russule sur ma peau, me fit revenir dans le commun des mortels. D'un coup de main ferme, je referme le cordon de la douche, récupère une serviette et la replis autour de ma taille. Ouvre la porte et me retrouve directement dans une chambre éclairé d'un blanc immaculé de par les peintures blanches qui recouvrent toutes les surfaces jusqu'au plafond; un grand lit qui enivre toutes l'espace de celle-ci, juste à ma gauche, un très grand dressing assimilable à un magasin de vêtements pour hommes. Je défile mon regard jusqu'à atteindre ceux de Judith, ma femme de chambre.

- Tante Judith, bonjour.
- Bonjour mon petit, j'apprête les vêtements pour cette journée.

Depuis tout nourrisson, tante Judith fait partie intégrante de ma vie, elle m'a élevé en mère, après le décès de mon père, ma mère a sombré dans la déprime, et nous en voulaient, du moins à tous le monde de son male. Tante Judith a pris sur elle, elle m'a élevé, et a pris soin de ma petite sœur, si je suis cet homme aujourd'hui, c'est grand en partie d'elle. Malgré mon âge mature, elle a tenue à demeurer auprès de moi, comme femme de ménage, elle n'a pas de famille et jamais eu des enfants... Si devant la loi elle n'est pas me mère biologique, à mes yeux, c'est mon seul parent. La seule figure parentale qui me reste dans ce monde.

- Ne t'inquiète pas, je vais m'occuper de ça moi même.
- Je vais donc dans mes fourneaux, tu as une préférence pour le petit déjeuner?
- Je le prendrais au bureau, tu peux te reposer.
- Tu te laisses maigrir et cela me déplaît énormément, laisse moi te faire un bon petit déjeuner avant d'y aller ?
- Je ne ...
- Tu as treinte minutes pour me rejoindre à la cuisine

Elle s'en alla, me laissant dans mon intimité. J'en profite pour, remettre les vêtements qu'elle m'avait proposé dans le dressing. Et me vêtu simplement d'un jean gris, et d'une chemise blanche, une paire aux pieds, et descend jusqu'à la cuisine. Elle est faite en marbre blanc gris, une grande plaque de travail qui recouvre le tour, d'un gris clair, et des chaises tout autour faites d'un cuir noir mariant le réfrigérateur. Je pris place, elle me dressa une assiette d'œuf brouillé, une tasse de café et des frites. J'engloutie presque le tous, juste pour qu'elle ne soit plus inquiète. Je passe le par de la porte l'entendant me souhaiter une excellente journée.

J'arrive devant le parking et adopte ma berline Diesel, je démarre et comme à la veille, le portail s'ouvre instinctivement et se referme aussitôt que j'ai passé le pas. Je roule jusqu'à ma firme. Dès mon arrivé, je me laisse transporté jusqu'à l'ascenseur et dès ma sorti de celle-ci,  je tombe nez à nez à une secrétaire acharné qui commence son Spich.

- bonjour monsieur,
- Bonjour Eléo, quel est le programme du jour ?
-Votre programme de cette journée est très chargé, dès neuf heures vous avez une réunion avec nos différents fournisseurs et partenaires au sujet de l'arrivé de nos différents conteneurs, celle-ci se termine à onze heures. À onze et quart, vous deviez déjà être à la conférence de presse de madame Elisabeth Nyan, pour le lancement de sa campagne de gouvernement, vous êtes l'un de ses plus grands soutien, votre présence est requise, le chauffeur se tiendra prêt pour vous y conduire dès la fin de l'entretien avec nos partenaires. Puis, pour terminer, à treize heures, vous deviez être ici, pour terminer les signatures des dossiers en cours, je me suis déjà attardée déçu, il ne reste plus que des signatures pour leurs exécutions. Et enfin, vous devez passer à revu les différents bourses de fin d'année pour nos meilleurs employés.

- Tu pourrai t'occuper des bourses !
- Moi ?! Vous êtes sûr de vous, pour me confier cette tâche ?
- Évidemment, je te fais pleinement confiance. Je dois donc, me rendre en salle de conférence, c'est ça ?
- Exactement.

***

Après cette longue journée passé à être entraîné d'un bout à l'autre de la ville, je suis en fin de retour à la firme. Assis dans mon bureau, posant mes signatures sur des différents dossiers, jusqu'à ce qu'un song provient de l'autre côté de la porte,

- Entré !

La porte s'ouvre sur une Eléonore essoufflée, probablement par cette journée, je me pleins, or celle qui se tue à la tâche et qui empêche mes fondations de cédées c'est bien t'elle.

- Monsieur, je venais de terminer l'octroie des bourses.
- Qui est l'employé du mois selon vous ?
- Ça été d'une tuerie de me décider, sur un point de vue statistiques, je penchais sur l'accueil, elles sont vraiment à remarquer, elles passent leurs journées à sourires, je me demande si elles n'utilisent pas des gommes de rajeunissement... Après la gestion des fonds, après tous, si nos capitaux grimpent en flèches, ceci est dû aux fait que personne ne sert volontairement... Après ce fut les chauffeurs de bateaux....

- Eléo ! Revenez sur terre !
- Monsieur comment vous faites pour être aussi serin ? À croire que rien ne vous atteint...
- Ce sont des années d'expérience et d'expertise, tu y seras toi aussi, alors combien ont bénéficier ?
- Aux total, dix personnes, pour les dix secteur d'activité de la firme.
- Très bon choix.
- Monsieur, je peux m'occuper du reste, allez à sa rencontre.
- Maintenant ?
- Oui, allez y et passez le plus de temps possible en sa compagnie, cela vous fera du bien et à moi aussi.

Toujours avec ce sourire aux coins des lèvres, jacquier, et me lève de mon fauteuil en cuir noir, récupère mon manteau noir aux portes manteau rattaché à un murs à la gauche, la surpasse et défile la porte, la laissant ainsi seule.

Je défile le couloir vitré avec un empressement que je n'arrivais pas à me croire possible. L'ascenseur me laisse aux parkings souterrains, de là, je fais clignoter ma berline Diesel noir, y entre et fait ronronner le moteur jusqu'à quartier nord diedo.  Je m'arrête à l'entré du grand immeuble, et un portier viens me rejoindre,

- Bonsoir monsieur,
- Bonsoir !

En lui tendant mes clés de voiture.  Je fais ainsi éruption dans la salle d'accueil, et lance le pas jusqu'à l'ascenseur. Celui-ci s'ouvre au troisième niveau, et je longe le pas, en vérifiant les numéros inscrit sur les portes, jusqu'à ce que j'atteins celle qui me fait lâcher un battement de coeur impulsifs. Et là, mon cœur se resserre, mes muscles se contractent . L'hésitation me franchis. Une tonalité de questionnement fuse mes pensées, donc, si jamais elle me referme la porte aux nez ? Si jamais son visage affiche un air terrifié ? Que vais-je bien pouvoir lui dire ?

Toujours dans ma réflexion, je ne m'étais pas rendue compte, que mon système nerveux avait fait le choix, c'est la sonnerie qui me fit sortir de ma transe, livrant mon regard à mon pouce sur le petit bouton illuminant un vert vif.

Après quelques minutes qui ont été pres qu'un enfers, la porte s'ouvre sur une kaïsse, joyeux, belle et vive. Je reste hypnotisé devant cette perfection.

- kelissa, justement maman et moi débattons sur toi, figure toi qu'elle puisse te traiter d' imprévisible
- Désolé de te méprendre, mais je ne suis pas kelissa.

À cette intonations, elle détourna son regard et le plongea intensément dans le miens. Et son sourire s'éteint instinctivement. Qu'ai-je fait ? Pourquoi venir ici ? Me demanderais-je.

KAÏSSE : ENTRE POUVOIR ET AMOUR  [ RÉÉCRITURE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant