CHAP 57 : VÉRONE

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" L'Homme ne serait être homme sans qu'il n'existe des Hommes, aussi ondoyant et diverses qu'un caméléon. "  Mon père avait une façon emblématique et divergeant de faire savoir les choses. Il y'a longtemps de celà, je me suis penchée sur cette vision, vainement je n'ai aboutir à une réponse claire ou même à une explication concrète.
Juste après son décès prématuré, la peine, la rage et la colère qui me rongeaient de l'intérieur, m'ont conduit à élancer fièrement ma candidature, pour un poste présentiel sur le champ de bataille. Qu'avais-je autre à faire ? Ma mère avait littéralement sombrée dans le néant, aucun médecins, même les plus renommés, n'ont sûrs, nous édictés sur l'état instable psychologique de notre mère. William, désemparé, et blocus sur son travail, n'avait plus goût à la vie. Ce regret de vie subsiste depuis le fameux incident ; depuis ce funeste jour, cette journée a littéralement rétrogradé mon frère ; elle m'a dépouillée d'un William vif, présent, heureux, pour laisser place à un homme froid, sans cœur, sans regret, sans émotion, un être aigris sans valeur. Bien que, tante Judith demeurait présente dans nos vies, qu'elle nous apportait un amour aussi bien maternel que paternel, hélas, ce manque se faisait toujours ressentir. J'avais toujours ce sentiment d'être incomplète, je me sentais comme un électron libre, sans repère, sans père pour me tenir la mains, sans mère pour me conduire jusqu'à mon apogée, oui; j'étais complètement livrée à moi même. D'où, ma décision, de prendre les armes.

Tenir une arme à la mains, c'est détenir le droit de mort et de vie sur une personne. Même avec cette perception, prendre la vie à une personne, m'était complètement impossible ; il m'a fallut du temps, avant de pouvoir optée la vie à ma toute première victime. Ceci c'est vue comme un espoir pour mon escouade, mais pour moi, cette acte, ce crime odieux, m'avait complètement heurter du droit chemin. La victime était une femme, elle heurtait à peine la vingtaine, c'était retrouvée je ne sais par quel procédé, dans la demeure où nous allions mené lasso. Je défilais les couloirs, à la recherche Stein's, l'un des plus grands trafiquant de drogue, celui-là même sur qui, trois pays africains ont eut à faire alliance pour le dégoté, vif ou mort ! Mon escouade était apparente à une reconstitution familiale, on y retrouvait différentes cultures, différentes religions, différentes croyances, mais, par ce but unanimement partager, les taré de différences, de tribalisme, n'étaient plus d'actualité, mains dans la mains, nous avançons. C'est à partir de cet acte, que les paroles de mon père, ont eut un sens clair et net dans mes pensées, " Pour que l'Afrique connaisse son apogée, il faudrait qu'un but, unanimement partager, leurs guide..." à l'époque, ce n'était que des paroles en l'air, les évocations d'un fou de littérature, les sans sens d'un philosophe, mais, cette expédition, m'a fait comprendre que, Celui que nous traitons de fou, est le messager de demain ; l'être qui paraît au bas de la société, est celui-là même qui possède la dernière marche de l'échelle sociale...

Défilant ce couloir, emboucher de sang, de cadavres humains, j'arrivais dans une pièce, suivit de près par, Jahila une sénégalais et musulmane pratiquante,  Mulsanne, une tchadienne qui ouvre pour le christianisme, Maï et Rébecca toutes deux camerounaises, l'une musulmane de naissance, chrétienne de part la croyance de la guerre, l'autre, ne croyant pas à l'existence d'un être plus supérieur à elle. Malgré nos croyances et religions différentes, nous nous entendons bien, nous cohabitons dans un même espace, la paix qui nous engendre, nous poussent à nous protéger communément, à toujours veuillez sur l'une comme sur l'autre.
Je poussais délicatement la porte, trônant la fin du couloir ensanglanté, pour pouvoir acquérir, par ma capacité visuelle, cette femme. Elle tenait un poignard sur le cou d'une fille plus jeune qu'elle, étaient toutes deux vêtis de voile noir, de robe totalement noir, recouvrant chaque parcelle de leurs corps. La jeune femme, détenue par force par l'autre, présentait un état instable, les larmes lui coulaient du visage, les cils qui palpitaient férocement. Quant à l'autre, sont état pouvait presque démontrer de la peur, de l'agonie, de la contrainte, comme si, elle était dans l'obligation de prendre la vie, de cette jeune fille.

KAÏSSE : ENTRE POUVOIR ET AMOUR  [ RÉÉCRITURE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant