KAÏSSE : ENTRE POUVOIR ET AMOUR [ RÉÉCRITURE]

CHAP 32 : RUTH

Depuis l'apparition de cet article dans la presse Gilbert, Kaïsse avait restreint ses heures de services. L'agglutination des journalistes et des paparazzi au bas de son immeuble est venue terris ses heures. Aujourd'hui, j'ai la chance de la revoir. Grâce à ce banquet je serais en même de converser ne serais-ce que quelques instants. Bien que mon statut de serveuse annonce la tâche difficile, je reste convaincue que tout problème est resolvable.

Dès que huit heures du soir sonne, les premiers invités conviés font leurs apparitions. Alors, il est de notre ressort qu'aucun verre ne reste vide pendant une demi-minute. Nous avons été dispersés dans la salle comme des fourmis dans une fourmilière. Pour seul but de combler l'appétit de tout les invités. L'intrigue de cette soirée survient lorsque qu'une certaine femme vêtue d'un rouge écarlate divin fait son apparition. Tout autour d'elle semble être dénuées de vie; la musique, le room services, les débats entre invités cessent tout agitations. Ce qui me submerge de haine, c'est lorsque Catherine Heyen se sert dans mon plateau avec une brutalité au point de me renverser sur le sol ainsi le contenu de mon plateau.

Le boucan qui survient lors du choc de mes couverts sur le carrelage agit comme une dose de vivacité, vue qu'à ce song, tout reprend le cours normal des choses. La musique douce et paisible reprend son rythme; les serveurs et serveuses reprennent leurs marques, les conversations prennent une tournure de commérages sur la divinité écarlate qui venait de faire son entrée. C'est pendant ses fractions de seconde où, je récupérais les morceaux de verres étalés sur le sol, de peur qu'il ne perfore un invité que je sûr, qu'en réalité, la divinité au rouge écarlate n'était que Kaïsse. Ma kaïsse. Je me précipite de récupérée les morceaux de verres trônant encore sur le carrelage, dès ceux-ci entrés en ma possession, je me lève et me rends compte de la vivacité à laquelle kaïsse se déplace tout en se faufilant entre les invités, prenant la direction des salles de bains adaptées pour femme; suivit de près par ma soeur.

Je me lève et enjambe pressement mes pas vers la salle des cuisiniers ; dépose le plateau couvert de morceaux de verres,

- Que c'est-il passée Ruth ?
- Une invitée c'est précipitée sur moi et mon plateau, en récupérant le verre avec une brutalité, j'ai perdue l'équilibre et s'en suit de ce résultat.
- Va vite te changer. Un déficit de serveuse pourrait conduit à l'échec de cette soirée. Grouille-toi Yenh.

Je retourne mes pas et utiliser les couloirs extérieur pour arriver aux salles de bains privées des invitées, dans l'espoir d'y retrouver kaïsse et Eléonore. Quand j'ouvre la porte, je n'y vois personne. Comment ont-elles fait pour finir si vite ? Je n'ai pourtant fait que quelques fragments de minutes à la cuisine ! Sans me poser autre question, je me dirige vers les lavabos, récupère des serviettes et les imbibe d'eau. Débute le nettoyage de ma chemise blanche qui épouse un Jean ample de couloir noir; agencé d'une paire de mocassins noir. Sur l'effet de la forte pression que j'exerçais sur la tâche incrustée par le vin de couleur rouge près de la petite poche de ma chemise, mon badge de serveuse agréé du Guet Palace tomba sur le sol.

Je pose les serviettes sur le lavabo et m'accroupis sur la plante de mes pieds pour le récupérer. Mais rien, plus j'essayais, plus il s'en fonçait. Je décide alors de régulariser l'angle d'inclinaison de mon lobe crânien sur le côté gauche, ce dont ma vue fût témoin, m'arrache sauvagement des cris, qui s'intensifient de plus en plus lorsque je reconnais le corps inepte d'Éléonore, ma sœur gisant dans une mare de sang. Son sang !

Je répète en boucle son prénom, mais rien à faire. J'hésite à mainte reprise de toucher le corps de ma sœur, la robe belge qui trônait sur elle, lorsque je l'ai aperçue il y'a à peine quelques minutes avait complètement viré au rouge vif de son sang. Mes pleurs se faisaient grondant, aussi férocement qu'une avalanche de tonnerres. J'hurlais à peine poumons la supplications "À l'aide" dans l'espoir qu'une personne m'entende. Chose qui se fit rapidement, car une femme fit son apparition dans les lieux;