CHAP7 : ATEBA

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La semaine dernière a été pour moi un flux de tourmon. Eléonore m'avait contraint de rester au bureau, disait-elle  " Monsieur si dans une mesure quelconque kaïsse vous voyait entretenir une conversation avec Ruth, alors , tout nos plans tomberont à l'eau, car dès cet instant, elle serait en mesure de tout comprendre, de tout endeduire et mes efforts seront vaines. Vous vous devez d'être patient, après tout, vous avez plusieurs dossiers à gérer ici à la firme..." Ceci dit, son monologue renferme une ose de vérité, si kaïsse m'avait vue avec Ruth ne serais-ce qu'un fragment de seconde, elle aurait tout assimilée, les questions trop personnelles de Ruth sur sa personne donneraient à son conscient une idéologie d'espionnage... Et sûrement, elle n'accepterait jamais de m'accorder un rencard.

Les coudes posés sur le bureau, les mains défilant, faisant des va et viens dans ma chevelure taillé presque à raie. Mes mains terminent leurs va et vient pour finir leur lancées dans le soutien de ma tête sous mon menton. Mes yeux fixant toujours la porte face à moi, attendant patiemment qu'elle s'ouvre laissant se dessinée la silhouette d'Éléonore venant pas pour me faire un debrief sur l'état de mon entreprise, encore moins ceux de mes comptes bancaires. Non ! Elle viendrait essentiellement pour toi : Kaïsse. Au bout du compte, je suis bien et belle entrain de t'espioner.

Un sourire non moqueur, mais désireux se dessine sur mes lèvres. Que m'as-tu fais Kaïsse ? En seulement quelques lune, je suis tombé sous ton charme, tu m'as opté des ténèbres juste à l'aide de ton sourire, la douceur de ta peau, m'a redonné espoir en la vie et m'a permit de croire en l'amour, un amour avec toi.

La porte se rabat sur elle même, laissant apparaître une silhouette de femme que je reconnais aussitôt. La nature a été d'une grande générosité envers elle, une poitrine moins prononcée, mais un derrière assez exorbitant. Un parfum enivrant, qui abaisserait n'importe quel homme, ça carrure d'enfants, lui donne cet air bouleversant et captivant... Cependant la comparaison avec ma kaïsse, n'aurait lieu.

- Bonsoir monsieur.
- Bonsoir Eléo,
- Je viens vous faire le debrief de mes recherches,
- Non, pas ici. Allons plutôt dans un café.

J'ouvre la marche jusqu'à ma voiture, je l'ouvre la portière côté aide conducteur, elle y pénétrer, puis je referme, et me dirige vers le côté conducteur. J'entre et referme, me saisis du volant. Tout le long du trajet, elle manipulait sa tablette, à la voir si concentrer, celà m'escripais le coeur de lui demander autant, je voyais son harchanement sur cette tablette tactile, comme pour essayer de combler le retard sur ses occupations bureautiques. 

Je reconnais l'en demander énormément, pour son si jeune âge, elle paraît plus mature que moi, elle sait faire la part des choses, se contrôler, et en même temps en merdé le monde. Eléonore, si jamais l'incident qui a figé mon temps n'avait eût lieu, je t'aurais prise mienne. Si je n'avais dû croiser le regard de cette divinité, à l'heure actuelle, tu serais mienne. Si jamais mon amour pour toi, n'étais pas si fraternellement, tu serais à ce jour ma femme. Mais le destin en a voulut autrement...

- Monsieur, vous venez de dépasser notre destination.
- Au lieu d'un café, je préfère qu'on dîne ensemble.

Nous roulons encore quelques mètres, jusqu'au palas hôtel. Je sors en premier de la voiture, puis l'ouvre à son tour. Je remets les clés de mon hybride noir aux portiers et nous nous dirigeons vers le restaurant.

- Bienvenue monsieur ATEBA, nous vous avons réservé votre table, bien vouloir nous suivre.

Nous arrivons à la table, comme toujours, une table isolée, loin des regards indiscrets, de la presse et des paparazzis. Juste une magnifique vue sur un ciel étoilé. Je tire la chaise laissant Eléonore prendre place, puis, à mon tour, je m'assis. Un serveur viens nous rejoindre,

- Que désire madame ?

Elle me lance un regard surprise de la rapidité du serveur, ne sachant probablement quoi choisir  au regard des différentes variétés de plats proposées, alors, je pris les devants;

- Un filet de bœuf bourguignon garnis de pomme de terre pour madame, pour moi, du poison panel garnis d'un riz sénégalais.
- Quel accompagnement désirez-vous ?
- Un rosé de 1961.
- Très bon choix monsieur.

Il nous laisse, et quelques instants dans se silence pesant, deux serveurs vint nous servir. Aussitôt servit que nous attaquons nos mets, seuls le bruits des fourchettes et couteaux de tables résonnent à l'impact avec les supports de mets. Au bout d'une demi-heure, le serveur viens nous débarrasser.

- Eléonore, qu'avais-tu à m'apprendre ?
- Au première impression, c'est un très beau choix monsieur, un très beau spécimen si je peux me le permettez.

Un sourire victorieux se laisse dessinée sur le coin de mes lèvres, alors je ne m'étais pas trompé. Elle poursuit,

- Elle se prénomme Kaïsse, pas de nom de famille à son actif , aucune présence parentale à déplorer, de mon point de vue, celui-ci doit avoir quitté le navire avant qu'il eût prendre la mer, ou tout simplement il a eut à abandonner en cours de chemin. Et avant que vous ne posez la question, elle ne fait pas partie des enfants de David Nyan, encore moins de ses bâtards. J'ai réalisée une analyse ADN, avec quelque un de ses affaires me provenant de Ruth, les tests ont tous été négatifs. Elle réside à deido nord, rue 148, immeuble le bien appartement quatre, pré payer par kelissa Nyan son mentor. Ces dernières se sont rencontrées lors d'un incident, kelissa Nyan du retour d'une soirée mouvementée en alcool, avait pris le volant ivre, elle percute kaïsse sortant d'une infirmerie, à quelques pâtés de chez elle... Après celà, elle décide de prendre kaïsse et sa mère sous son aile.

Elle s'arrête pour me laisser le temps de mieux appréhender ces informations. Elle prit une gorgée d'eau, avant de reprendre sa tirade;

- Elle est née le Neuf octobre deux mille quatre...

À l'entente de cette date, je fis un malaise de suite d'une mauvaise ingurgition de mon verre de rosé, ce qui alarme intensément Eléo,

- Monsieur tout va bien ?
- Je... Vais... Très... Bien.  Me raclant la gorge. Tu peux poursuivre, c'est juste l'entente de cette date.

Dès l'instant qu'elle a articulée deux mille quatre, mon corps se glaça instintivamente, cette date est pour moi un trou noir, le mois de janvier de cette année, a été littéralement effacer,je ne me souviens presque de rien, des frissons me parcourent le corps...

- Je suis désolée monsieur, votre réaction me rappeler que cette date vous évoque de mauvais souvenirs.

Après Aladji, la seule personne en dehors de ce qui reste de ma famille qui a été informée de cette phase de ma vie, fut Eléo. À la première approche, j'ai surs qu'elle serait parfaite, qu'elle sera plus qu'une simple secrétaire à mes yeux... Ce qui fut le cas. Aujourd'hui notre relation a bien évoluée, cependant elle reste au yeux du monde une simple collaboration entre secrétaire et patron. Même si, il fut un temps, où, elle était harcelée par la presse et les paparazzis la faisant passer pour une secrétaire de sous bureau. Malgré ses rafales, elle a demeurée près de moi, encaisser sans jamais protester. Et lorsqu'ils s'en ont eût marre, ils ont cessés de profanées des aberrations sur elle.

- Oublions ça, tu peux continuer,
- Oui monsieur, comme je le disais, elle est né en octobre deux mille... Actuellement elle a 19ans, vit avec sa mère.
- Si elles n'ont aucun lien de parenté, pourquoi sont-elles aussi proche ?
- Leurs liens ont sûrement évolués tout comme le nôtre, monsieur.
- Peut-être bien. Grâce à toi, je suis mieux informé sur elle. Je te remercie.
- Vous aurez de fortes chances de la rencontrer à son appartement, car demain est notamment son jour de congé.
- Merci pour l'information.

Nous terminons la soirée en sirotant nos verres de rosé, sur un tout autre sujet... Quelques heures plus tard, nous retournons à la voiture, que je fis ronronner jusqu'à l'immeuble de Eléonore.

- Bonne fin de soirée monsieur, je vous remercie pour le dîner.
- Je te remercie tout autant.

Je continue mon circuit jusqu'à ma demeure, où, le portail s'ouvrir à mon approche. Je gare la voiture au parking, et tombe sur Aladji.

- Bon retour monsieur.
- Merci Aladji, je vais directement dans ma chambre, tu peux demander à ce qu'on débarrasse la table de dîner, je l'ai fait à l'extérieur.
- Oui monsieur, autre chose ?
- Non se sera tout, bonne soirée mon ami
- Tout autant à vous monsieur.

KAÏSSE : ENTRE POUVOIR ET AMOUR  [ RÉÉCRITURE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant