CHAP 52 : KAÏSSE

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Le trou noir de mon être s'entremêle, mon orientation me désole de suite à ma désorientation, je ne parviens plus à déterminer si je suis en vie, ou, si je baigne déjà dans les décombres de la mort. Comment expliquer clairement la sensation qui me parcours à cet instant ? Je survole un vent calme mais dévastateur, je me sens vivre et pourtant, mourir au même moment. Ai-je quittée l'être de vie que j'étais ? Devrais-je laisser ses rafales de vent m'entraîner vers un univers qui m'est inconnu ? À quoi bon batailler pour vivre ? Si la vie existe, c'est simplement du simple fait que la mort est sa finalité... Alors, pourquoi ai-je cette sensation de vouloir m'accrocher à cette vie ? Une vie qui m'a pourtant réduite au simple rang d'insecte, qui m'a rouée de coup, alors que je n'ai pourtant rien fait qui méritait un tel supplice de sentions à mon effigie. Alors pourquoi m'accrocher, pourquoi vouloir vivre ? Je me dois de mourir, c'est celà ma finalité, mourir sans aucun membre de ma famille auprès de moi, n'avoir ni dernière volonté, m'en aller tel que je suis venue n'ayant rien, et m'allant sans avoir rien emmagasiné. Tél une étincelle, le visage souriant d'Éléonore me parvient, s'affiche dans l'obscurité dans laquelle je baigne, suivit de près par celui de William, Ruth, Kelissa, ma mère, tante Judith, Aladji. Ils répétaient unanimement une seule phrase, ACCROCHES-TOI KAÏSSE, TU TE DOIS DE VIVRE !

Tel un acharnement, je reprends les règnes de mon ineptie de corps, je bataille farouchement, me faisant par la même occasion du mal psychologiquement. Lourdement et durement, j'entreprends l'ouverture de mes rétines, celle-ci s'accompagnement d'une perturbation constante de ma faculté visuel; la luminosité blanchâtre de la pièce ne m'y aide pas, au contraire j'ai du mal à accommoder. Lorsque je parviens enfin à accommoder avec la luminosité de cette pièce, un boucans infernal s'empare de mon ouï, j'essaie tant bien que mal à essayer d'écouter ce qui se dit, mais hélas, je ne peux que laisser mon ouï saigner sous l'énonciation vocal de cet homme.

Son visage me paraît floue, voir inexistante et pourtant, je parviens à distinguer ça silhouette. Mon anatomie est toujours emploi aux étourdissement, je ressens presque des nausées, mais impossible d'évacuer par des vomissements. En fin, j'établis peu à peu, l'accommodation, j'arrive à distinguer fièrement les lieux, la pièce me rappelle vaguement un lieu connus et maîtriser, mais impossible de mettre la mains déçu, les données relatives à cet endroit sont comme effacées, filtrées  de mon esprit.
Je miroite mon regard de part et d'autre de la pièce à fin de repêcher quelques informations qui feront revivre mes mémorielles, mais sans succès, toutes la surfaces de cette pièce a été comme dénué de vie, aucun meuble, la peinture de la pièce se voit délabrée, la climatisation chute à zéro degrés, le froid s'empare rapidement de moi. Et, c'est à cet instant que je remarque la présence de deux autres hommes dans la pièce.

J'essaie durement de lever la mains, question pour moi, de les signaler ma présence, mais sans succès. Je suis clouée sur le lit, ligotée, dénuée de vêtement, ma nudité ainsi leur est offert. Les jambes écartées, comme pour donner naissance, face à moi, une caméra, l'un des trois hommes, ajuste les réglages sur celui-ci sans prêter attention à ma personne, le second, dos à moi, élabore une chose qui m'est inconnue sur cette petite table, présentant des objets médicaux, le troisième et dernier homme de la pièce, celui là même qui émanait un boucan infernal dans mon ouï, était assis, tenant un fouets tissé. Mon corps à cet instant, émanait des battements pouvant aller jusqu'à mille par seconde. Le stresse, la peur, l'agonie accumulée, et sans oublier la tremblote vive de mon corps, m'obligent à me balancer de par et d'autres du lit, tirant de toutes mes forces sur les liens qui me rattache sur ce lien dans le but qu'ils se rompent, mais hélas, ils étaient très biens noués, impossible de les effilocher, de les défaire, la réalité était bien présente, mon destin est scellé.

Lentement, le second homme dos à moi, il y'a à peine quelques minutes, se retourne, me laissant admirer son visage recouvert par un masque. J'avais beau implorer sa pitié par nos voies visuelles, mais, c'était vaines comme tentative, car, avec une vivacité indescriptible, il s'approche de moi, saisit et bloque mon bras droit sur le lit brusquement, j'ai beau me débattre, mais toute effort venant de moi est quasiment vaine. Il évacue quelques gouttes du liquide contenus dans la seringue, pour ainsi enlever l'excédent d'aire contenus dans la seringue, il imprègne mon coude, à l'aide d'un coton imbibé d'alcool, élance dès lors la seringue, celle-ci transperce ma peau, s'infiltre dans l'une de mes veines, dégouline son contenus dans mon organisme par le biais de ma veine prise en otage,

- Tu perdras l'usage de deux de tes sens, donc, le goût et l'odorat, L'ouïe et le touché se verront accentués, ta vue s'affaiblira, mais tu pourras toujours voir.

M'avait-il fait comprendre tout en m'injectant cette drogue. Dès lors que mon système nerveux entra en contact avec ce liquide, je perdis totalement l'odorat, je suffoquais de ne plus pouvoir respirer par mes voies nasales, qu'à l'instant où, je souhaite entreprendre une respiration par ma voie orale que celui-ci, m'arrête subitement. En posant brusquement et brutalement sa mains sur ma bouche, la compressant. Je me débats farouchement, je veux vivre, mes rétines se gonflent, j'essaie par le plus grand désarrois de respirer par l'ouïe, mais impossible, celui-ci est tellement actifs que même les battements les plus insignifiant deviennent significatifs. Mon cœur va lâcher, je le sais, je le sens. Alors, c'est ainsi que je rendrais mon dernier souffle, mourir étouffer sous la mains de l'un de mes bourreaux ? Il existe plus pire....

J'allais mourir, ce n'était plus qu'une question de seconde, doucement, mon corps reprend position sur ce lit, mes yeux valsinent, les battements de mon cœur se font moins prononcé, dix battements par seconde, je ferme peu à peu les yeux. Brusquement, je me vois prendre de grandes bouffées d'aire, que je rejette aussitôt aspirées, je répète cette scène pendant des fragments de secondes qui me paraissent être des heures. Mais, durement, un autre événement majeur me laisse évacuer un cris de suprise, puis s'en suit des hurlements à déchirer mes poumons. Je venais de me rendre compte, que le troisième hommes avait enfin fait jouer son fouets, sur mon intimité. Au porte de mon palais. À nouveau, il brandit ce fouet, percutant dans sa lancée dévastatrice ma poitrine plantureuse, heurtant par la suite le téton de mon sein gauche, par la suite mon lobe oculaire droit, continuant sur celui de mon oreille gauche, ainsi mon bas ventre... La douleur ne pouvait être décrite, il fallait la vivre pour pouvoir connaître l'ampleur, pouvoir la mesurée. J'avais beau me débattre, hurler de toutes mes forces, je n'échappais pas. Le fouets charpie toutes les surfaces de mon corps qu'il touchait.

- Arrêtez, s'il vous plaît... Tuée-moi, au lieu de me faire encaisser...

Ce nouveau coup, je le prenais de pleins fouets sur ma voie orale. Je saigne, physiquement et mentalement. Mes supplications n'ont pas les effets désireux, au contraire, à le voir s'acharner sur moi de la sorte, on dirait presque qu'ils avaient l'air d'augmenter sa libido. Il me frappe encore et encore, toujours plus. Je ne parviens plus à émettre un son, je suis fatiguée, qu'il m'achève. J'étais au bord de la mort, je voulais tellement l'accueillir, les coups répétitifs de cet homme me détruisaient certe le physique et le mental, mais, pourquoi avais-je l'impression que je me retenais à mourir ? L'énième cris que je lâche me rappelle qu'il ne sait plus contenté d'heurter son fouets sur les lèvres supérieure de mon intimité, cette fois, il est allé plus loin, son fouets frappe durement mon vagin. La douleur m'arrache une grimace ultime, au point de me soulever brusquement du lit et d'arracher brutalement l'une des liasses qui me maintenait immobile sur ce lit. Je me mets sur le côté et vivement, je me hâte de défaire l'autre liens, malgré qu'il charpie mon côté gauche de son fouets. Mais je n'y arrive pas, tout comme je n'arrive plus à supporter ce supplice. Je me laisse aller sur le dos, acceptant et recevant chacun de ses impacts. Malgré les larmes qui inondent mon visage, malgré toutes les supplications que j'ai pû émaner, il n'avait cessé de me frapper.

Vais-je mourir ainsi ? D'une façon aussi répugnantes ?

- Répugnante, tu trouves ? Tu devrais plutôt être fière, vue qu'un insecte de ta catégorie se voit honoré de mourir de la façon la plus digne qu'il soit.

Eus-je écouter avant de me laisser transportée dans la sombre mélodie envoûtante de la mort...

KAÏSSE : ENTRE POUVOIR ET AMOUR  [ RÉÉCRITURE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant