16] SOS

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Deux jours plus tard,

Je n'avais pas vu Jenny depuis notre dispute. J'étais allé dans sa chambre le soir même, mais elle avait refusé de me laisser entrer, ce qui est compréhensible.

« Mes parents m'ont abandonnée », cette phrase m'avait clairement brisé le cœur. Sauf que j'étais inquiet pour elle. Elle a entendu ce que j'ai dit à Josh. Je n'avais aucune idée qu'elle entende, parce que je ne le pensais pas du tout. Je ne vais pas la laisser partir.

J'étais au bureau, hier soir j'ai dormi chez Nick et c'est lui qui m'a raconté pourquoi elle était partie. On n'a même pas vu le médecin.

J'ai vu mon téléphone vibrer sur la table et je l'ai pris.

- Bonjour, c'est bien monsieur Jayden, Davies, dit la voix d'un homme.

- Oui, un problème ?

- C'est le Sunrise Hospital, votre femme est arrivée aux urgences. Pouvez-vous venir ?

Mon cœur a tremblé et mes mains étaient moites, je ne pouvais pas croire mes oreilles. Ma femme... Jenny. Elle s'était évanouie.

Je ne sais pas où j'ai mis mon téléphone, ni mon sac, ni les clés, ni comment je suis arrivé à cet hôpital, ni comment je suis en ce moment même dans l'entrée de l'hôpital, ni même à quel moment je suis arrivé devant sa chambre, mais je sais que je suis là.

Pourtant, maintenant que je suis là, je n'ose pas ouvrir la porte ni rentrer la voir. J'ai reculé et me suis collé contre le mur et soudainement un médecin est sorti de sa chambre.

- Monsieur Davies ? Dit-il en me tendant la main.

Je l'ai serrée et l'ai regardé dans les yeux, inquiet.

- Ne vous inquiétez pas, nous avons fait toutes les analyses possibles et votre femme va bien.

J'ai soufflé de soulagement et enfin mon cœur a pu reprendre son rythme normal.

- Elle a fait une overdose. Et selon les analyses, son corps s'est beaucoup trop attaqué au stock de glucose, ce qui a provoqué sa perte de connaissance. Autrement dit, elle n'a rien mangé.

Et bordel de merde, je le savais. Je savais qu'elle n'allait pas manger, mais je croyais qu'elle allait quand même essayer. Je crois que j'ai pris sa maladie trop à la légère. Dorénavant, je reviendrai à la maison à chaque repas pour qu'elle mange devant moi.

Je ne sais pas ce qui se passe dans sa vie, monsieur, mais je pense qu'il faut qu'elle en parle à quelqu'un. Elle a l'air en dépression.

Tout ça, c'est à cause de moi, et c'est de ma putain de faute. Si je n'avais pas été ce putain de narcissique et si je n'avais pas dit cette merde à Josh, on n'en serait pas arrivé là.

- Je peux aller la voir ? Demandai-je.

- Bien sûr. Répondit-il. Elle va bientôt se réveiller, donc allez-y.

Je me suis approché doucement de sa porte et je l'ai ouverte. Je suis rentré et bordel, je ne me suis jamais autant haï de toute ma vie. Je n'ai jamais autant eu envie de meurtres, mais cette fois c'est moi-même que je voulais tuer.

Pourquoi je dois toujours détruire ce qui m'entoure ? Elle n'a jamais été méchante avec moi, pourtant j'ai toujours agi comme un connard avec elle.

Doucement, je me suis approché de son corps inconscient et automatiquement ma main s'est placée sur la sienne. Et j'ai légèrement senti ses doigts se serrer autour des miens.

365 joursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant