Jamais un coup sans toit

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11 heure 30

J'étais présentement à la cafétéria de l'école avec Rebecca et Maxime. Je mangeais un sandwich avec une salade et un jus de fruit. Je repensait a se que mon père m'avait envoyer comme texto. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi j'aurais besoin d'un baby-sitter, je suis parfaitement capable de m'occuper de ma petite sœur et moi. Je me sentais humiliée et j'avais l'impression qu'il ne me faisait pas confiance. Depuis la lecture de se message, je ne pensais qu'a ça et même ma salade semblait trop lourde pour mon estomac qui s'était affreusement tordue.

-Aurevoir les amies, je dois aller mettre mes affaires dans mon casier. Dis-je soudainement en me levant.

-Bye miss Beignet! Répondit Rebecca sans me poser de questions.

Elle me connait bien. Elle sais quand je vais bien et quand j'ai besoin de m'isoler un peux pour faire le vide. En me levant, je remarque qu'Ethan me fixait. Ah non, pas ça en plus. Je lui rendit sont regard d'acier et repartis vite vers mon casier où je pris mon téléphone que j'avais décider de bouder pour l'heure du dîner et repartis rapidement. J'avais l'impression que quelqu'un me regardait. Je tourna la tête, mais il n'y avait personne. Décidément, cette histoire de baby-sitter et en train de me rendre dingue!

16 heure 27

La premier journée de cour venais de se terminer, et j'en étais déjà affreusement épuisée. Je crois que cette journée a été la plus épuisante de toute les journées précédentes de cette semaine réunies. J'aimerais être dans mon lit et lire un livre. Bien-sûre avec de la musique en arrière-plan. L'un ne vas pas sans l'autre pour moi. Un grondement de voiture me fis sortir de mes pensées. Super! Encore le plus gros enfoirée du lycée. Il ne veux vraiment pas me lâcher celui-là!? Je lui jetai un regard sombre. Puis, pris la parole avant même qu'il et le temps de me saluer. Aussi bien couper ses illusions maintenaient, peu importe ce qu'il attende de moi.

-Écoute Ethan, arrête de me suivre partout, tu veux bien? Je sais que je suis ta fan numéro un, mais aies un peux d'amour propre pour ta petite personne que tu sembles si bien idolâtrer. Dis-je en continuant de marcher.

-Oh pardonnez-moi, je vous ai offensée?

-Plus sérieusement, qu'est-ce que tu me veux? Fait vite je n'ai pas juste sa à faire.

-Je te raccompagne, monte.

-Je rêve ou ses un ordre que tu viens de me donner.

-Totalement, allez monte tu vas devoir marcher au moins 15 bonne minutes avant d'arriver chez toi.

-Non merci, je préférais marcher sous la neige, doublé de grêle, et ça toute nue, plutôt que de monter avec toi dans ta voiture de prétentieux.

Il me sourit avant de lancer de regarder de la tête aux pied.

-Je souhaiterais presque qu'il se mette à neiger. Allez monte Alice, tu sais très bien que quand je veux quelque chose je l'obtiens.

Non mais quel prétentieux! J'avais envie de lui coller ma main dans sa gueule pour m'avoir si bien rappelé le fait qu'effectivement, il n'a pas eu longtemps pour faire de moi sont trophée.

- Non, tu ne me feras pas changé d'avis.

- Parfait, comme tu veux.

Puis il repartit rapidement, faisant crisser ses pneus au passage. Comme un enfant de cinq ans qui boude lorsqu'on lui dit non.

Mon père partait ce soir. Au fond de moi, j'en étais soulagée, mais une partie voulait qu'il reste pour ne pas avoir de baby-sitter.

Enfin j'étais arrivée chez moi. J'avais tellement hâte de m'étendre dans mon lit. J'ouvris la porte et une odeur piquait mes narines, l'odeur de la cigarette et de la boisson. Je voyais plusieurs cannettes de bières et des whiskys un peu partout dans la cuisine. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine quand j'entendis les cris de Jeanne ma petite sœur. J'accourus vers le salon et je vis mon père tabasser ma petite sœur avec des coups extrêmement violents. Je me jetai sur mon père pour l'arrêter dans sa rage. Des cris d'effrois résonnaient dans la maison. Je pris le poignet de mon père pour qu'il arrête de lui faire du mal, mais il était beaucoup plus fort que moi. Je sentais les larmes sur mon visage devenir de plus en plus nombreuse.

Toi et moi plus un toitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant