Chapitre 18

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Le jour s'était levé, les Griffeurs étaient repartis, je me trouvais près du corps d'Alby. Je l'avais laissé où il se trouvait. Je lui avait murmuré, même s'il ne pouvait m'entendre, un « merci » pour tout ce qu'il avait fait pour moi, pour m'avoir fait confiance, pour m'avoir défendue et pour m'avoir pardonner. Je me levais péniblement. Derrière moi se trouvait Chuck, Gally, Newt et Minho. Ils me regardaient, attendant ce que j'allais faire, ce que j'allais dire. Je me mis face à eux. Le regard ferme, la voix dure, je m'exprimais :

-Il faut sortir d'ici, faire payer à ceux qui nous ont enfermés dans ce Labyrinthe.

   Newt hocha la tête, le regard de Chuck semblait également décidé et Minho fit un pas en avant :

-On part quand ?

   Je ne lui répondis pas, j'attendais la réaction de Gally. Il me regardait, d'une expression que je n'arrivais pas à déchiffrer. Je l'observais aussi, attendant sa réaction.

-Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. , avoua-t-il.

-Il faut sortir d'ici. , déclarais-je d'un ton ferme qui ne laisser pas de place à la discussion.

-Comment peux-tu être sûr que ce n'est pas pire dehors. Peut-être... peut-être que nous sommes en sécurité au Bloc, peut-être... peut-être qu'il faut rester ici.

-Ne compte pas sur moi pour vieillir dans ce Bloc. Je veux et je vais découvrir ce qu'il y a derrière et j'irais même si je dois y aller seule.

-Tu n'iras pas seule. , m'avertit Chuck. Je viendrais avec toi.

-Cela peut être dangereux.

-Je le sais mais je viendrais quand même.

-Je l'aurai parié. , avouais-je.

   Chuck se plaça à mes côtés et croisa les bras sur son torse. Il était décidé et moi je savais que j'allais tout faire pour le faire sortir d'ici.

-Je pars aussi. , déclara Newt en venant se placer à côté de Chuck.

-Désoler Gally. , s'excusa Minho en venant à mes côtés.                

-Très bien. , fit le chef des Bâtisseurs. Ceux qui voudront partir s'en iront, ceux qui voudront rester le pourront. Je vais reprendre en main le Bloc. Nous n'aurons plus besoin de chercher une sortie.

   Les autres s'en allèrent pour chercher du matériel et Minho l'indice. Je restais là, en face de Gally.

-Tu as peur.

-Non. , me répondit-il du même ton que la nuit dans le Labyrinthe.

-Tu as peur de ce que l'on peut trouver derrière.

-Je n'ai pas peur. Je ne veux pas savoir qui nous as enfermé ici ni pourquoi. Je veux rester en sécurité.

-Alors au revoir Gally.

-C'est ça.

   Je commençais à partir, le laissant seul dans la forêt.

-Hé la Chanceuse !

   Je me retournais, il avait les bras croisé sur son torse, le regard habituellement ferme.

-Ne vous faites pas tués.

-Je vais tout faire pour éviter ça.

   Ces paroles je les avais déjà prononcés devant Chuck et Ben était mort. Je devais tout faire pour les sortir de là sans que personne ne tombe. Je devais libérer les Blocards qui voulaient s'échapper et découvrir ce qu'il y avait en dehors de cette épreuve.

La ChanceuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant