My Angel...

Chapitre 10

TW: Blood, violence, tortures (faites attention à vous 🫶🏽❤️)

PDV de Lauren

-Tout va bien ?

J'ouvrais les yeux face à sa voix douce, même si le vent couvrait celle-ci... Émilie me regardait, inquiète de mon silence.

J'hochais de la tête, sans pour autant utiliser ma voix. Je rompais le contact entre elle et moi, préférant admirer la vue sur l'autoroute et par conséquent sur les paysages désertiques de la ville de Los Angeles.

Les rayons de soleil tapaient contre nos peaux, ce qui nous réchauffait instantanément.

-Si tu veux en parler Lauren, n'hésites pas... Me disait calmement Hélène, derrière moi.

Depuis vingt minutes, je n'osais pas engager une seule conversation avec elles. Et c'est normal qu'elles s'inquiètent.

Même si je ne fais jamais autant confiance envers elles.

Je repensais toujours à la veille, à ce contact que nous avons eu, Jared et moi... Ce scénario répétait infiniment dans ma tête, provocant un mal de tête insoutenable.

C'était comme ça que je m'étais fait piéger. Ces mots doux qui pourtant, m'avait réchauffé mon cœur, sont aujourd'hui des gouttes de venin, capable d'ôter facilement la vie d'autrui.

Hélène, Émilie et moi devons aller à la résidence du secrétaire, car évidemment, les gars ont trouvé l'imposteur, en interrogeant tout le monde.

Émilie avait belle et bien passé les clés à ce type.

Mais ce matin, les clés ont été rendu au patron par la même personne.

Il ne peut s'agir que de lui...

Le plan avait été mise en place cet après-midi, à mon plus grand bonheur. Les autres devront nous retrouver dans pas longtemps, même si cette étape de cette mission pouvait se faire seule.

Mais bon... On n'a pas tout ce qu'on veut dans la vie...

***

Nous sortions précipitamment de notre Mercedes blanche, claquant nos talons contre le gravier de la propriété.

Heureusement, ce quartier est presque inhabité, n'accueillant seulement des riches bourgeois. De plus, j'avais appris que ce quartier avait connu divers problèmes sociaux...

Des règlements de compte, par exemple... Ce n'était pas un quartier aussi craintif qu'il en a l'air. Mais disons simplement qu'aucun homme d'affaire aurait l'amabilité de secourir son voisin, de peur d'avoir des problèmes en retour.

Ce qui est plutôt pratique pour ceux qui ont des affaires à régler.

Nous nous dirigeons précipitamment devant la villa noir et grise, où habitait sûrement notre taupe. Après une minute de silence, une femme venait à nous ouvrir, une expression curieuse sur son visage.

-Oui ?

-Nous aimerions voir William, c'est important, annonçait sérieusement Hélène.

La jeune femme écarquillait des yeux, puis se retournait derrière elle, craignant que ce type soit à ses côtés.

-Écoutez il n'est p-

La femme n'avait pas eu le temps de répondre, qu'Hélène pointait déjà le canon froid de son arme à feu sur son front. Les yeux de cette femme se relevaient vers son front, puis son teint devenait instantanément pâle.