Chapitre 14

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PDV de Lauren

Après avoir pris mon petit déjeuner, je m'installais sur l'un des fauteuils du salon.

Décidément, il faisait super beau aujourd'hui, car la lumière du soleil traversait la baie vitrée, chauffant au passage nos sièges en cuir de couleur noir.

Je regardais mon téléphone, car l'ennui prenait place dans mon esprit.

En à peine quelques secondes, j'arrêtais cette activité, puisque mon cerveau repensait à cette discussion, il y a déjà quelques minutes plus tôt.

À quoi pensais-je, me le diriez-vous ?

À lui...

Lui et ses mots...

À son discours haineux envers ma personne, même s'il regorgeait un désir légèrement obsessionnel.

Obsessionnel ? Peut-être, puisqu'il m'avait dit que ma présence l'empêchait de réfléchir ou même établir une action, quel que soit le but choisi.

Il m'énervait depuis un bon bout de temps, entre sa « distance » et son « rapprochement » avec moi.

Quoiqu'il en soit, je m'éloignerai de lui, peu importe les conséquences de mes actes. Et même s'il serait contrarié, je ne m'en préoccuperai pas.

Je me rappellerais toujours de ses mots...

« Je te déteste » à « Mon corps te désir plus que n'importe qui d'autre... »

Je veux bien croire à la première option, mais la deuxième... Difficile d'accepter ce genre de compliment.

Il m'avait toujours dit que mon corps était la pire chose auquel un homme pouvait apercevoir.

Alors pourquoi avait-il changé d'avis, aussi facilement ?

Ça veut dire que les efforts que j'avais établi avaient au final servi à quelque chose ?

Il a fallu que moi, Lauren Kherson, ait une silhouette parfaite et un fort caractère pour pouvoir charmer un type comme lui ?

Nous sommes plus dans les contes de fées à présent. Nous sommes dans le monde réelle, où les humains n'ont aucune pitié envers leur propre espèce. Et même si on y trouve des gens ayant une once d'humanité dans leurs veines, la plupart des miens oseraient menacer ou même tuer ces personnes dans le simple but de se procurer des plaisirs meurtriers.

Je comparais ces actes comme une punition satanique auquel certaines personnes subissaient à longueur de journée. Néanmoins, j'ai une once d'humanité dans mes veines, puisque je ne suis pas une femme ayant ces plaisirs meurtriers, comme certaines le sont.

J'ai beau été moquer, insulter, frapper et menacer à cause de mon physique, mais ce n'est pas pour autant d'infliger le mal aux autres.

C'est une de mes principes. Mais sinon, j'ai carte blanche sur tout.

Et quand je dis tout, c'est l'intégralité de mes capacités en tant qu'assassine.

Petit à petit, mes coéquipiers arrivèrent, à mon plus grand bonheur.

Une fois tout le monde présent, nous discutions de tout et de rien, comme si nous n'étions pas ces fameux tueurs à gages dans le but de tuer un trafiquant d'organes ...

Seule Émilie n'était pas là...

-Je vous jure que c'est vrai ! S'exclamait Justin, assis en tailleur sur le canapé, tout en aillant les bras en l'air. Je volais dans les airs avec Adam, alors qu'il y avait une patrouille de police à nos trousses ! J'ai eu la peur de ma vie, mais heureusement, j'avais un canon à confettis pour les exterminer !

My Angel...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant