My Angel...

Chapitre 22

PDV de Lauren

Durant tout le vol, je sombrais dans la fatigue, rappelant sans arrêts mes douloureux souvenirs.

N'arrivant en aucun cas à les oubliés.

Comme s'ils étaient imprimés dans ma mémoire pour le restant de mes jours.

Je descendais en silence du jet, sous les pas lents de Jared. Le vent frais de la Californie dégageait mes cheveux sur le côté, montrant toute sa puissance sur nos corps épuisés.

Je ne voulais pas discuter avec lui...

Je ne voulais pas le voir...

Je ne voulais même pas de son attention...

Je voulais simplement qu'il me laisse tranquille plutôt que de recevoir ses piques que je répondais avec plaisirs.

Je rêverais retourner en Italie.

Car la situation où je me trouvais m'irritait plus qu'autre chose. Et je me rappelais sans cesse de ma vie passée ici.

Au loin, un chauffeur nous attendait, fumant potentiellement son énième cigarette à la main.

Nous avançâmes vers lui, nos valises à la main sur cette piste d'atterrissage, faite de bitume.

Une fois installé dans les sièges passagers de cette Porsche de couleur noir, je regardais à travers la fenêtre, appréciant la belle vue de Los Angeles qui défilait à une vitesse impressionnante.

Ou du moins, le désert californien qui se trouvait à mon champ de vision.

-Bon... Tu vas rester silencieuse encore combien de temps ? Demandait soudainement Jared de sa voix neutre.

Je me retournais vers lui, haussant d'un sourcil. Son regard était pourtant rivé droit devant lui, de sortes que ses iris ne croisent pas les miens.

-Je n'ai aucune envie de parler avec toi. Notre mission à Séville est à présent terminée et je n'ai rien d'autres à ajouter, disais-je d'une voix détachée.

-T'es entrain de parler en ce moment même Kherson...

J'haussais cette fois ci des sourcils, avant de soupirer péniblement.

-Tu m'épuise, râlais-je, reportant mon regard vers la vitre qui me séparait de la route.

-T'es épuisé ? Je ne t'ai rien fait pourtant, mon Ange, répondait-il d'une voix amusée.

Je me retournais brusquement à l'entente de ses mots, le foudroyant du regard.

-Continue encore une fois de m'appeler comme ça-

-Et tu vas faire quoi ? Me demandait-il sérieusement, me regardant pour la première fois depuis le début du trajet. Tu vas me jeter par la fenêtre, juste parce que tu ne supportes pas que je t'appelle ainsi ?

-Non seulement, je vais te jeter par la fenêtre, mais en plus, je demanderais au chauffeur de te rouler plusieurs fois dessus pour que ton visage soit méconnaissable, crachais-je furieusement, croisant mes bras sur ma poitrine.

-Je te pensais plus forte que ça, mais en fait je me suis trompé sur ton compte, soufflait-il en posant sa main sur sa joue. Tu as toujours été fai-

Il n'a pas eu le temps de finir sa phrase que je pointais mon revolver sur son front, ce qui le fait arquer d'un sourcil.

Je ne l'avais pas utilisé à Séville.

Mais je pense que c'est le moment de m'en servir.

Pour une bonne cause en plus.

-Écoute moi bien, Cariño. Soit j'appuie sur la détente, là maintenant, tout de suite. Soit, tu fer*** ta g*****, disais-je froidement, scrutant ses yeux marrons.