Chapitre 26

30 4 0
                                    


PDV de Lauren

-Mais t'es complètement débile, ma parole ! Le grondais-je, en sortant du magasin d'un pas pressé, sous les pas lourds de Jared.

-Je t'avais pourtant prévenu, mon Ange.

-Mais je ne pensais pas que t'allais vraiment le faire ! Me plaignais-je, le fixant toujours avec colère.

-Faut croire qu'il ne faut jamais me sous-estimer Kherson, répondait-il, enfouillant ses mains dans les poches de son bas de costume.

-T'es irrécupérable, soufflais-je en reprenant la route.

Après le déjeuner, j'avais décidé de visiter encore une fois le quartier puis aller à la plage.

Mais visiblement, monsieur ne veut absolument pas me lâcher. Il se comportait vraiment comme un garde du corps celui-là !

J'avais pensé que Jared serait sage pendant notre visite, mais visiblement, je m'étais trompé...

Pour la petite histoire, nous étions sortis sous les ordres de cette patronne du magasin de vêtements, car cet en***é ne supportait pas les regards insistants des employés sur ma personne. Alors, l'un d'entre eux a tenté de me séduire, ce qui lui valut un séjour de deux semaines à l'hôpital plutôt que d'avoir un rendez-vous avec moi.

Je ne comprenais pas la façon dont avait agi Jared. C'est avant tout mon ex, mon ennemi, mon harceleur et mon coéquipier ce qui est assez bizarre venant de sa part.

D'habitude, il s'en fichait constamment de moi, et je fais de même. Il ne m'appelait même pas par mon prénom.

Je ne sais plus quoi en pensé, parce qu'à chaque fois qu'il me regardait, son regard essayait de réchauffer mon cœur glacé par la haine.

Une haine qui cependant se multipliait à l'intérieur de moi, au fur et à mesure que je le côtoyais.

Nous marchions pendant au moins quinze minutes dans les rues animés, grâce aux marchandises exotiques. Les vieux marchands vendaient tout et n'importe quoi ; des fruits, des canes a pêche, des robes traditionnelles, des portes clés et même des meubles faites en bois.

Les rues ressemblaient étrangement à ceux des quartiers en Italie. En effet, des pavés en pierre recouvraient le sol et les couleurs des murs étaient dans des couleurs chaudes.

J'avais presque les mêmes sentiments lorsque j'étais en Italie. Et cela me suffisait amplement.

Pourtant, nous sommes en Amérique.

Les gens nous regardaient d'un œil surpris. Peut-être que Jared et moi sommes les seules personnes à porter des couleurs sombres ?

Parmi le monde qui nous entourait, un groupe de filles, probablement de jeunes lycéennes regardait avec insistance Jared.

Vous attendez quoi ? Attaquez non ?

M'interrompant dans mes pensées, Jared leur adressait un clin d'œil, puis son affreux sourire s'affichait sur ses lèvres charnues, ce qui lui valut des cris admiratifs de la part de celles-ci.

Je roulais exagérément des yeux, ce qui provoquait un rire franc de la part de celui-ci, me faisant arrêter dans mes mouvements.

-Ce n'est pas bien d'être aussi jalouse, me taquinait-il, sans pour autant s'arrêter de rire.

-Dit-il, alors qu'il n'y a même pas quinze minutes, tu avais fracassé le crâne de quelqu'un à cause de ta pu**** de jalousie, répondais-je à mon tour.

My Angel...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant