My Angel...

Chapitre 30

TW : Violences, blood

PDV de Lauren

Soudain, quelques hommes entraient dans le lieu où nous nous trouvions, une lueur paniquée dans leurs visages plus ou moins virils.

Je les regardais, totalement impassible face à l'urgence de la situation.

J'aurais pu être pétrifié par le danger qui menaçait le manoir.

Si j'éprouvais encore une peur au fin fond de mon être.

-Nous sommes attaqués, Patron ! Criait l'homme, qui n'est autre que l'enfoi** du mégaphone.

-TU TE MOQUE DE MOI, MARKUS ?!?! Hurlait Dialepse, le visage déformé par la rage qui s'immisçait dans ses veines.

Celui-ci, qui s'était chargé de transmettre l'info à son supérieur grimaçait par sa réaction.

Il aurait préféré partir au plus vite de cet endroit, plutôt que de donner des arguments qui pousse à s'enfuir des lieux.

Sauf que ce n'est pas son travail.

Il doit assurer la sécurité de son chef, comme assurer la sienne, s'il veut ou non rejoindre sa famille au coucher du soleil.

On n'est jamais à l'abri lorsque nous nous retrouvions face à l'illégalité.

-J'aurais aimé, mais non ! Des hommes se sont introduits dans votre propriété ! Il faut partir, M. Dialepse !

-J'ai assez d'hommes pour tous les éliminés ! Ils ne peuvent pas-

Une détonation percutait mes tympans, ce qui coupait la parole du co**ard.

Je regardais les alentours, essayant d'apercevoir un signe qui me permettrait de déterminer si les secours arrivent ou non.

S'il est là dans ce gigantesque manoir.

Mises à part les hommes qui couraient dans tous les sens à l'extérieur du domaine, aucun signe du grand brun aux yeux de miels.

-IL FAUT PARTIR, MONSIEUR ! Hurlait Markus face à son supérieur.

Les yeux de celui-ci se perdaient dans le vide, incapable de prononcer un mot face à ce désastre.

Il ne sait pas s'il doit partir ou s'il doit rester.

Pourtant, l'urgence de cet évènement pourrait influencer les riches à déguerpir des lieux.

-Pas sans mes documents, murmurait-il à lui-même, avant de s'en aller vers les escaliers qui se trouvaient au fond de cette pièce.

Avant d'emprunter ceux-ci, Dialepse se tournait en ma direction, me fusillant du regard.

-Prenez une voiture et emmenez-là loin du manoir. Je vous enverrai par la suite une adresse où vous vous y rendrez. Tâchez de n'emmètre aucunes co***ries. Si j'apprends qu'elle s'est enfuit, je vous collerai une balle entre les deux yeux ! Ordonnait celui-ci de sa voix bourrue, avant de s'en aller en compagnie de Markus et d'un autre type, laissant ses hommes en ma présence.

L'un d'eux me tirait le bras, me retrouvant debout.

Je les fusillais tous du regard, même si ma taille était moins imposante que la leur.

-Comment une si petite chose pourrait s'enfuir ? Se moquait l'un des hommes présents en ma compagnie.

Ses yeux m'analysaient de la tête aux pieds, comme si j'étais un objet exposé dans un musée aux allures antiques.