Chapitre 25

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PDV de Lauren

Après une heure à ne rien faire, nous décidions de prendre le déjeuner, qui a eu lieu vers la terrasse de l'hôtel.

Même si je voulais manger seule, ce crétin ne voulait pas me lâcher d'une semelle.

J'appuyais sur le bouton du rez-de-chaussée, sous son regard attentif. Et très vite, je sentais que mes joues rougissaient, car je me rappelais de la dernière fois où Jared et moi étions dans l'ascenseur à Séville.

Pourquoi il fait chaud tout d'un coup ?

-Qu'est-ce que tu as ? T'es toute rouge, Demandait-il en me regardant du coin de l'œil.

Et mer**...

-Sûrement la chaleur, expliquais-je, même si je ne suis pas cent pour cent convaincu par ma raison.

-C'est plutôt mon charme qui t'a fait de l'effet, se moquait-il en me souriant malicieusement.

Le pire, c'est qu'il en partie raison...

En partie.

-N'importe quoi, soufflais-je blasé par ses mots, ce qui le faisait rire.

Une fois en bas, nous nous dirigeâmes vers la terrasse qui se trouvait à l'arrière de l'hôtel.

-D'ailleurs, comment tu m'as trouvé ? Demandais-je après quelques secondes de silence.

-Il fallait juste t'appeler, comme ça, nous pouvons te localiser, répondait Jared d'un ton neutre.

Logique...

J'hochais faiblement de la tête, le scrutant toujours de mes yeux marrons.

J'aurais dû faire plus attention la prochaine fois...

-Mais... Comment es-tu entré dans ma chambre ? Je possédais déjà les clés, arquais-je d'un sourcil, ne comprenant pas la situation.

J'attendais une réponse de sa part, mais rien. Alors je décidais de le regarder, mais celui-ci me scrutait avec insistance, toujours ses mains dans ses poches.

Un sourire remplit de malice se faisait place sur ses lèvres charnues. Je détournais le regard, préférant de ne pas fixer ses beaux yeux marrons.

Ce que je dois l'admettre...

Nous passâmes devant la femme qui m'avait accueilli à l'hôtel avant hier. A ma plus grande surprise, celle-ci fixait Jared avec insistance, le dévorant du regard sous mes yeux, ce qui me faisait hausser d'un sourcil.

-J'ai eu quelques techniques, l'entendais-je de sa part, ce qui me dégoûtait instantanément.

Je n'y crois pas...

Il a dragué la réceptionniste...

Finalement, ce n'est pas étonnant venant de sa part.

Il ne changera jamais, celui-là...

Une fois installé, un silence se faisait place entre nous.

Ce n'était pas dérangeant, mais disons... apaisant ?

Les lumières aveuglantes du Soleil éblouissaient les tables drapées de nappes blanches, le sable chaud de la plage, ainsi que le toit orangé de l'hôtel. Des cris de joie de la part des enfants résonnaient dans les alentours, mais également des adultes qui réprimandaient leurs petits. La douce chaleur du mois de juin se fait ressentir sur ma peau, faisant savourer davantage mes cellules dans mon corps.

My Angel...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant