Chapitre 31

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PDV de Lauren

-Laisse-moi descendre ! je peux marcher, tu sais ?!

-La réponse est toujours non.

Cela fait quinze bonnes minutes que je me plaignais dans ses bras, mes jambes autour de sa taille et mes mains reposant sur son torse. Le Beretta 92 avait été rangé dans sa poche arrière, puisque nous n'avions plus besoin.

Étant donné que nos assaillants sont tous mort, dû à l'explosion du manoir et à mes tirs.

-J'aimerai marcher. Je suis sûr et certaine que tu es fatigué, insistais-je encore plus, espérant qu'il accepte ma demande.

-Pourquoi tu continues de parler ? S'agaçait-il faussement devant mon énervement. Tu ne peux pas faire comme les autres ? À ta place, elles se tairont si je les porte comme je le fais avec toi.

Sérieusement ?

Après, je parle au plus grand enfoi** de la Terre. Donc, je ne devrais pas être étonné de son répondant et par conséquent de sa popularité envers la gente féminine.

-Je ne suis pas comme les autres, crachais-je en le toisant d'un œil mauvais. Si tu ne me fais pas descendre, je planterai ma lame sous ta gorge ! Le menaçais-je d'une voix plus que sérieuse.

Il haussait d'un sourcil, n'ayant pas été convaincu par mon argument.

-Tu n'as pas de lame, disait-il dans le même ton que moi, s'avançant toujours vers le lieu où se trouvait sa voiture.

Honnêtement, je ne comptais pas le faire.

Mais je ne vais pas tarder à exécuter mon action si mes pieds ne retrouvent toujours pas le sol...

Je fixais à présent les alentours, essayant de me rappeler si les alentours me disent quelque chose.

Des buissons volumineux et des cactus surplombaient l'endroit où nous nous trouvions, ajoutant une trace de verdure dans cette dimension désertique.

Cependant, le ciel était d'un gris plus que douteux, contrairement aux jours précédents, lorsque j'étais enfermé dans le manoir.

Les nuages couvraient l'atmosphère, donnant une faible température alors que le paysage devrait transmettre une chaleur étouffante sur nos peaux de couleur.

Je frissonnais davantage lorsque le vent caressait la peau de mes jambes, même si le cuir essayait de me protéger contre la fraicheur de ce lieu inconnu.

Je comprenais pourquoi Monsieur avait passé son trench...

De plus, le goudron était recouvert d'une fine couche de sable, nous menaçant d'une potentielle chute.

Ce dont j'aimerai éviter, bien sûr.

-Tu veux parier ? Le défiais-je soudainement, avant de le fixer silencieusement.

Il reportait son attention sur moi, analysant profondément mes iris pour je ne sais quelle raison.

En réalité, je ne sais pas à quoi il pense lorsque ses pupilles rencontraient les miennes.

Peut-être qu'il réfléchissait ?

Ou peut-être qu'il a juste envie de me tuer à cause de mon répondant ?

Possible... Mais pas sûr quand même...

En fin de compte, je ne le connaissais pas totalement, alors que c'était la première personne à me faire ressentir des choses que je ne devrais pas.

My Angel...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant