Cher beau-frère ♥️ 🎉♥️🎉♥️😂🫥🎉👉💝👉 CHAPITRE 3
Après que Chérif et moi avons discuté, je suis directement rentré à la maison, puisque je n'avais nulle autre part où aller. La seule personne avec qui je traine, c'est Chérif. En réalité, je n'ai aucun autre ami à part lui. Donc le fait que nous nous soyons disputés me fait beaucoup de mal.
Je me trouve actuellement dans ma chambre et je ressasse les mots amers qu’il m’a dits. Chérif n'est pas sans savoir tout l'effort que j'ai fait pour oublier Cheikh. Cela remonte à très longtemps. Voire à quelques années. Je lui racontais déjà que mon beau-frère était super mignon et qu'il était également très gentil et attentionné envers ma sœur et moi. Chérif me disait toujours que mon beau-frère me plaisait. C’était son sujet de moquerie préféré, et moi, je n'aimais pas quand il me disait ça.
Si j'ai réalisé que j’étais amoureux de Cheikh, c’est grâce à mon ami. Je n'y croyais pas. Je ne l'acceptais pas. Je me suis battue contre moi-même pour que ce sentiment disparaisse. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus, je passais mes journées hors de la maison afin de réduire mon temps de contact avec mon beau-frère. J'ai fait tout plein de choses pour le fuir, pour résister à mon propre cœur. Mais je n'y arrivais pas.
Quand je le voyais, mon sexe se mettait directement en érection. Peu importait l'endroit. Parfois, cela arrivait à table, alors que ma sœur était assise juste en face de moi. C’était insoutenable, intenable, invivable. J'ai même pensé à fuguer. Dieu sait que je me suis battu pour résister, mais tous ces efforts n'ont conduit qu’à un seul résultat : Me faire tomber encore plus amoureux de Cheikh à tel point que j'ai envie qu'il le sache. Où est mon crime ?
Je soupire en me jetant en croix sur mon lit. Pourquoi la vie doit-elle toujours être si compliquée ? J'attrape mon téléphone, j'active ma connexion internet et j'ouvre mon Whatsapp, espérant y trouver un petit message de Chérif. Mais dara (rien). Je crois qu'il m'en veut. Mais je ne comprends pas pourquoi il réagit comme ça. C'est pourtant lui qui m'a ouvert les yeux. C'est à cause de lui que j'ai finalement accepté le fait que j’aimais réellement Cheikh. Alors pourquoi cette réaction ? Ce n'est pas normal. J'ai envie de lui faire un message pour m'excuser mais je n'ose pas. Finalement, je passe le reste de la journée seul, à regarder des séries humoristiques pour passer le temps.
Vers 17 heures, j'entends le moteur d’une voiture vrombir au portail. Je sursaute. Ça doit être Amy. Elle est rentrée tôt à cause du repas de ce soir. Ça me fait plaisir de savoir qu'elle fait des efforts pour le bien de son mari. Elle a aussi besoin de repos, car à sept mois de grossesse, les risques d’accidents sont très élevés. Ma sœur klaxonne. Je me dépêche d'aller lui ouvrir car nous n'avons pas de gardien. Je traverse le jardin à pas de course et atteint rapidement le portail, que j'ouvre sans trainer.
Seulement, je recule de surprise lorsque je vois la voiture de Cheikh au lieu de celle d'Amy. Que fait-il là à cette heure ? Il rentre toujours à 19 heures. Je m’écarte pour le laisser entrer, et alors qu'il gare sa voiture dans le parking, je referme le portail. Cheikh me rejoint.
— Bonsoir, Issa, ça va ?
— Ma ngi ci jàmm, nak yaw ?
— Ça va aussi.
— Mais tu es rentré très tôt aujourd’hui deh, Cheikh, quelque chose ne va pas ? demandé-je.
— Deedet, tout va très bien. J'avais juste envie de rentrer tôt aujourd’hui pour faire plaisir à ta sœur, mais visiblement, elle n'est pas là. Mais ce n’est pas grave. Heureusement que tu es là !Cette dernière phrase me fait frissonner. Cheikh me sourit, puis il me tourne le dos en se dirigeant vers la maison. Je reste là, debout devant la voiture à le regarder s'éloigner. Mon cœur bat la chamade. Nous sommes seuls et j'ai peur de ce qu'il pourrait se passer. Cheikh se retourne vers moi et me sourit.
— Tu viens ?
— O-Oui…D'un pas hésitant, j'avance vers mon beau-frère et nous entrons tous les deux dans la maison. Il me demande de m'installer dans le salon et de l'attendre le temps qu'il prenne sa douche. Ce que je fais. Mon cœur ne cesse de tambouriner dans ma poitrine. J'ai vraiment peur de perdre les pédales et de faire n'importe quoi. J'ai peur qu'Amy ne nous surprenne dans une position embarrassante. Tellement d’idées me traversent l’esprit, et la plus récurrente, c'est mon envie d’embrasser mon beau-frère.
Quelques minutes plus tard, Cheikh revient dans le salon. Il est tellement beau, avec ses grands yeux qui me regardent. Je me sens gêné d'un coup. Je baisse les yeux.
— Alors, Issa, ta journée s’est bien passée ? demande-t-il en s'asseyant sur le fauteuil à côté de moi.
— He bien… Oui… Fin, je crois.
— Tu crois ?
— Euh… je me suis un peu disputé avec une personne que j'aime beaucoup.
— Qui ça ? Une petite amie ?Je ne réponds pas. Je reste muet comme une tombe, surtout gêné, ne sachant pas quoi répliquer.
— Désolé, je ne voulais pas m'immiscer dans ta vie privée. Mais sache que je t'aime beaucoup et que je te considère comme mon propre fils…
Un rire nerveux m'échappe.
— Ton fils ? Cheikh, je ne suis pas ton fils deh ! Ce n'est pas parce que tu as dix-sept ans de plus que moi que tu aurais pu concevoir un enfant à cet âge-là hein, lui répliqué-je sur un ton humoristique. Ton fils est en chemin, bien au chaud dans le ventre de ma sœur. En quelques sortes, moi, sa djabar la ! (Je suis ta femme !)
Mon beau-frère éclate de rire. Je l'imite. La situation m’amuse un peu. Je suis beaucoup moins gêné et ça me plaît de voir Cheikh se marrer.
— Deg la, deg la ! (C’est vrai !) Tu es comme ma femme. Je me dois donc de prendre soin de toi comme je le fais pour ta sœur.
Cheikh se lève et s'en va dans la cuisine. Il revient quelques instants après avec deux verres de délicieux bissap bien glacé. Il me tend un verre en souriant. Je suis charmé, je n'arrive pas à exprimer la joie que je ressens en ce moment. Mon cœur bat vite, mais j'ai l'impression qu'il bat de concert avec celui de Cheikh.
Mon beau-frère de rassoit et mets une série à la télévision. Une série que j'aime beaucoup d'ailleurs : True Blood. C'est une série fantastique centrée sur le triangle amoureux que forment Sokie, Éric et Bill, une fée et deux vampires. Il y a un personnage gay à l’intérieur, une sorte de sorcier noir super extraverti. D'ailleurs l’épisode commence sur une scène où on le voit lui, s'amourachant avec son amant. Ma gêne revient d'un seul coup. Je fais semblant de détourner le regard pour que Cheikh ne me juge pas. C'est lui qui tient la télécommande, je suis surpris qu'il ne zappe pas ce passage.
— Cette série est trop bizarre, dis-je pour faire bonne figure. En plus avec toutes ces scènes sexuelles. Y a des enfants qui regardent.
Cheikh me lance un regard.
— Issa, tu es un enfant ?
— Deedet… Mais… ça ne te dérange pas de regarder deux hommes faire ce genre de chose, Cheikh ?
— Mais deedet (non), réponds mon beau-frère en rigolant. C'est une fiction, Issa, en réalité, ils ne font rien de grave. On est en 2023. Et puis n'oublie jamais que ni toi ni moi n'avons le droit de juger les gens. Allah seul en a le droit.Je reste motus, incapable de sortir le moindre mot. Cheikh m'a cloué le bec. En plus de me donner de l'affection, il me montre une facette de lui que j'aime beaucoup. J'en ai des frissons. Je le regarde. Il me regarde. On se regarde. Sans rien dire.
Merde, je sens que je commence à avoir une érection. Je suis excité et il ne doit surtout pas le voir. J'attrape discrètement un coussin que je pose sur mon entrejambe afin de cacher la bosse qui se forme dans mon pantalon.
— Issa… comment va Chérif ?
— Euh… je…Juste à ce moment, un nouveau klaxon résonne au portail. C’est ma sœur. J'en suis certain. Merde, je ne peux pas me lever parce que j'ai une érection et Cheikh pourrait la remarquer. Que devrais-je faire ?
— Tiens, ma chère épouse est enfin là. Je m'en vais lui ouvrir, tu peux rester ici.
Cheikh se lève prestement et sort de la maison à la rencontre de ma sœur. Je reste hébété. Est-ce qu'il aurait remarqué mon érection pour être allé ouvrir à ma place ? Merde, est-ce qu'il saurait qu'il m'a fait bander rien qu'avec le son de sa voix et son regard ? Mon cas est d'un tout autre degré. Je ne dois pas rester dans le salon avec ce bâton entre les jambes. Je file dans ma chambre me masturber.
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CHER BEAU-FRÈRE (BxB)
General FictionL'amour n'est jamais un crime, mais sommes-nous réellement libres d'aimer qui nous voulons ? En emménagent dans la maison du mari de ma sœur, jamais je n'aurais pu imaginer ce qui se serait produit ensuite. La proximité entre lui et moi, dans la mêm...