CHER BEAU-FRÈRE (BxB)

❤️ 4_ A toi ma sœur ❤️

CHER BEAU-FRÈRE ♥️ ♥️ 🎉 🤩 😍 😍 🎉 🤩
CHAPITRE 4

Après l’arrivé de ma sœur, je suis tout de suite allé me cacher dans ma chambre pour faire passer mon érection. Tout à l’heure, l’ambiance entre Cheikh et moi avait- été si belle, si romantique mais le retour d’Amy a un peu gâché les choses. J’aurais beaucoup aimé ce qu’il se serait passé entre mon beau-frère et moi si ma sœur n’était pas rentrée.

En attendant le repas du soir, je reste dans ma chambre, à surfer sur les réseaux sociaux, après m’être masturbé trois fois. Je guette chaque minutes l’état de connexion de Chérif, mais ça marque qu’il n’est pas en ligne depuis ce matin. Je m’ennuie un peu sans lui. Devrais-je m’excuser ? Mais quelle faute ai-je commise pour le faire ? Depuis quelques temps, je n’arrive pas à trouver la réponse. J’ai toujours su anticiper les actions de mon ami, mais j’avoue que là, je ne le comprends vraiment pas.

Je passe plusieurs minutes dans ma chambre à passer le temps jusqu’à ce qu’à ce que l’on frappe à ma porte.

– Issa, man la ! (C’est moi)

C’est ma sœur. Elle a l’air radieuse. Elle est tellement belle, je comprends parfaitement pourquoi Cheikh est si fou amoureux d’elle.

– Amy, ça va ? Tu es finalement rentrée !
– Oui, répond-t-elle en souriant. Je t’avais dit que je rentrerai tôt aujourd’hui pour le diner, qu’est-ce que tu crois ?

J’éclate de rire en même temps qu’elle. Amy et moi nous sommes toujours entendus super bien. Une complicité fraternelle nous lie. Je la comprends et c’est de même pour elle.

– Loy def ? (Que faisais-tu ?)
– Rien du tout. Je me reposais juste un peu, comme je m’ennuyais.
– Ah bon ? pourtant, Cheikh m’a dit que vous regardiez la télé juste avant que je ne vienne !

Je papillonne des paupières, quelque peu surpris.

– Ah bon ? répliqué-je. Ha… en fait, il avait mis le journal, tu sais bien que je n’aime pas ça. Donc, quand tu es arrivée, j’en ai profité pour m’éclipser pour que je n’aie pas à me plaindre.

Amy éclate de rire.  C’est drôle comment je suis de plus en plus à l’aise avec le mensonge depuis que j’ai découvert que j’étais homosexuel. J’ai appris à mentir très tôt, j’ai appris à être crédible dans l’unique but de ne jamais commettre l’erreur de me trahir tout seul.

– Cheikh aime trop le journal. Il est accro, rétorque ma sœur. Mais bon, je ne suis pas là pour te parler de lui.

Amy plonge une main dans son sac à main et en sort une liasse de billets.

– Ton argent de poche. J’ai eu un petit retard ce mois. Issa, fallait me rappeler, toi aussi. Tu sais bien que j’oublie toujours tout plein de chose.
– He hé sama rakk, ne t’en fais pas ! Est-ce qu’on peut même avoir peur de quelque chose avec toi ?
– Jerejef !
– Y’Allah m’a donné un ange qui veille constamment sur moi, qui prend soin de moi, qui m’aime, qui ne m’abandonnera jamais, me mets-je à chanter ses louanges.
– Jerejef, Issa, jerejef !
– Amy, regarde comment tu es belle, machallah, regarde comment la grossesse te va si bien. Ton foyer et ton travail, puisse Dieu les bénir ! Amy, tu es une Niang et tu mérites amplement toutes les bénédictions que je t’offre, Inch’Allah !

Ma sœur a l’air ravie par mes compliments. Ça me plait de lui faire se sentir comme ça car elle est l’unique famille qu’il me reste. Je n’hésite pas à prendre la liasse d’argent, non sans avoir embrassé Amy au préalable.

– Essaye de t’acheter de jolies chose, me dis ma sœur. Demain, l’association et moi allons faire un don à l’hôpital du quartier. J’aimerais que tu m’accompagnes. Invite Chérif aussi, parce qu’après, mes collègues et moi allons partager un apéritif à l’entreprise parce que nous avons réussi à conclure une affaire avec une grosse boite de divertissement !